La poussière retombe lentement autour du mauvais psycho drame entourant la direction du Parti libéral du Québec (PLQ).
Le
chef intérimaire du PLQ, Marc Tanguay, a annoncé aujourd’hui (lundi, 14
novembre) les nouveaux responsables du PLQ suite au départ de Mme
Anglade. Monsef Derraji, député de Nelligan, devient ainsi, devient
leader parlementaire du PLQ, il remplace à ce titre Marc Tanguay, Monsef
Derraji, a fait connaître la semaine dernière son intérêt pour la
direction du PLQ. Filomena Rotiroti, députée de Jeanne-Mance-Viger
retrouve elle, son poste de whip en chef de l’opposition officielle,
tandis qu’Enrico Ciccone, réélu dans Marquette , retrouve lui, son poste
à titre de président du caucus. Avec un maigre caucus de 19 députés,
Monsef Derraji ne peut guère promouvoir de nouvelles figures; «Virginie
Dufour, une nouvelle élue de la circonscription de Mille-les à Laval,
sera pour sa part leader parlementaire adjointe.» (Monsef Derraji
devient leader parlementaire, La Presse, 14 novembre). Marie-Claude Nichols n’est pas réintégrée au sein du caucus du PLQ.
Dans
ces circonstances, le seul gagnant de toute cette agitation demeure le
natif de Port-au Prince, Frantz Benjamin, troisième vice-président de
l’Assemblée nationale par la volonté de Dominique Anglade. Et si afin de
bien marquer la rupture avec l’ère Anglade et inaugurer l’ère Tanguay;
Marc Tanguay donnait ce poste à Marie-Claude Nichols comme cette
dernière le souhaitait. De Derraji en Rotiroti, de Benjamin en Ciccone,
le PLQ demeure sur sa trajectoire anti nationaliste, il faut nous en
réjouir, nos compatriotes finiront bien par s’éveiller et tourner
définitivement le dos à ce «parti de l’étranger» campant en sol
québécois.
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