dont le prince est un enfant. Difficile
de ne pas penser à ses mots tirés de L'Écclésiaste devant le succès de
Greta Thunberg, l'écolière suédoise (16 ans), initiatrice des marches
étudiantes pour le climat. Certes,
elle n'est pas Prince de la Cité, mais son influence médiatique lui
permet de jouer un rôle comparable à certains Princes, combien de
Princes sont ainsi capables de mobiliser des milliers d' écoliers et d'
étudiants (Les étudiants prendront la rue pour le
climat le 15 mars, Le Devoir, 11 mars ). Pour Louis Couillard un
porte-parole du mouvement « La planète s'invite à l'université» ce sont
plus de 60 000 étudiants universitaires et collégiens qui ont voté pour
une journée de grève. Parions que
les grands réseaux de télévision couvriront la marche en question, et
que le premier ministre Legault et son ministre de l'environnement,
Benoît Charrette, se fendront d'une déclaration favorable à
l'»initiative de cette « belle jeunesse » et à la « prise
de conscience » à laquelle nous invite notre jeunesse. Déclaration
rédigée de telle sorte qu'elle permettra à la CAQ de combler son déficit
environnemental. Le même Louis Couillard affirme : »on voulait d'abord
lancer le débat, ce qui est fait, et non seulement
dans les cégeps et les universités , mais aussi en dehors de cela . Il
faut maintenant rassembler tous les acteurs de la société civile qui
s'intéressent à ce débat pour créer un véritable front commun. »
Malheur à la ville ...qui laissent les
enfants prendre les rênes. Que ces marches soient l'occasion de
s'informer soit, mais justement qui informera ces jeunes et qui produira
les pamphlets, brochures et trousses d'information
que ces jeunes ne manqueront pas de ramener à la maison suite à leur
marche. Marche qui, il y a fort à parier, ne touchera pas que les
institutions collégiales et universitaires, on peut sans crainte prévoir
qu'aux cortèges de collégiens et d'universitaires
se grefferont rapidement des élèves du secondaire surtout si le 15 mars
nous connaissons une journée ensoleillée et une température
relativement douce. C'est la « formation « de ces plus jeunes qu'il
faut remettre en question. Le ton est donné par Catherine
Gauthier, directrice générale d'Environnement jeunesse lorsqu'elle
déclare : »Les jeunes d'aujourd'hui ont grandi à l'heure des changements
climatiques. Ils entendent parler de catastrophe environnementale
depuis leur enfance . Et c'est de plus en plus évident
, notamment depuis la conférence climatique de Paris et le plus récent
rapport du GIEC. En même temps , les jeunes estiment que rien n'est
fait pour lutter contre les changements climatiques . Donc ,ils veulent
réagir au fait que la question n'est pastraitée
à la hauteur de l'urgence actuelle. » toujours les mêmes poncifs
répétés
ad nauseam. Malheur à Ville dont ... les enfants sont manipulés et
instrumentalisés par des activistes du climat ou de toute autre cause.
Il y a un âge pour s'instruire et un âge pour militer. Il est malsain
pour la Ville de les confondre.
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