Thursday, August 14, 2025

L’Ultime clou?

 


Les résultats de l’élection partielle dans la circonscription d’Arthabaska sont peut-être  le clou qui manquait dans le cercueil de la Coalition avenir Québec (CAQ). Comment croire aux chances de survie de la CAQ après cette défaite? Accablée par une série de sondages défavorables depuis des mois et devant des résultats désastreux dans Arthabaska (en 2022, la CAQ avait recueilli 23 447 votes (pour 51,7% des suffrages exprimés, lundi dernier, son candidat n’a réussit qu’à recueillir 2 668 vote pour 7,2 % des suffrages exprimés), défaite définitive, mais surtout défaite humiliante pour la CAQ. La CAQ vit peut-être ses dernières heures? La création de François Legault et Charles Sirois entrera probablement bientôt dans l’histoire. Probablement aux prochaines élections législatives en octobre 2026, rejoignant au cimetière québécois des partis morts; L’Action libérale nationale, l’Union nationale, Le Ralliement national, le Ralliement créditiste, etc. La CAQ a été constitué pour un seul motif: il s’agissait de créer un parti politique offrant une alternative aux électeurs Québécois: il s’agissait d’abord d’offrir à ces derniers: une pause dans l’affrontement fédéralisme-indépendantisme et sortir le Québec de cet affrontement «stérile» et «improductif» aux dires de François Legault et Charles Sirois. Force est de constater que le «moment CAQ» ne sera qu’un souvenir dans quelques mois. La CAQ devait être une parenthèse permettant aux Québécois de souffler et de réfléchir à des alternatives à l’affrontement fédéralisme-indépendantisme. La CAQ considérait que son autonomiste se voulant tout de même résolument canadien satisferait la majorité des Québécois, les électeurs québécois ont cru aux sirènes caquistes:le réveil a été brutal. La CAQ pratiquant au final un autonomiste bien timide, la CAQ n’obtenant rien en matière d’immigration, de soins de santé, etc. Les Québécois se sont rendus compte que la parenthèse caquiste était un cul-de sac.





La popularité du Parti québécois (PQ) sous la direction de Pierre Saint-Paul Plamondon montrait que la parenthèse caquiste ne répondait plus aux préoccupations des électeurs nationalistes québécois. Autre preuve, si cela était nécessaire: l’arrivée à la direction du PLQ d’un chef débarquant d’Ottawa, en la personne de Pablo Rodriguez, montre que les électeurs québécois fédéralistes ne veulent pas eux non plus de la parenthèse caquiste et qu’ils sont plutôt d’humeur à rompre des lances avec les indépendantistes québécois.

La dernière chance de la CAQ d’échapper à une déroute électorale serait-elle ce remaniement ministériel promis par François Legault pour la fête du travail. Opération sans intérêt, puisque Francois Legault devra se contenter de «brasser» de vieilles cartes. Pas de nouvelle donne en vue, François Legault devant se satisfaire de demander aux Christian Dubé, Éric Girard, Bernard Drainville, Geneviève Guilbault et Sonia Lebel de changer de chaises, aucun députés d’arrière-banc de la CAQ n’apparaissant avoir l’envergure pour relancer la CAQ.


En marge de l’élection dans Arthabaska

Interrogé sur les ondes de LCN, dans le cadre de la soirée électorale: Ruba Ghazal, député solidaire de Mercier, y est allé de propos révélateur sur l’univers intellectuel dans lequel évolue les solidaires. Alors que Paul Larocque le chef d’antenne à LCN, l’interrogeait sur la pertinence d’une candidature solidaire dans Arthabaska: Mme Ghazal a bien voulu convenir qu’Arthabaska n’était pas nécessairement une terre propice à Québec solidaire . Poursuivant sur sa lancée, la députée de Mercier résumait curieusement l’affrontement s’achevant dans Arthabaska: pour elle, cet affrontement, était un affrontement entre la droite et l’extrême droite. Il faut probablement comprendre, que dans l’univers intellectuel de Ruba Ghazal, la droite au Québec est formée par la CAQ et l’ «extrême droite» par le Parti conservateur d’Éric Duhaime. «La Terre appelle Ruba Ghazal, laTerre appelle Ruba Ghazal. 

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