Se peut-il qu’il existe une telle chose que jument de Troie? La question se pose à la lecture des propos de Sophie Fourgon, propos recueillis par Radio-Canada.
«C’est la première fois que Sophie Fouron hérite d’une émission de grande écoute à Radio-Canada, même si vraisemblablement elle est dans les bonnes grâces du diffuseur public depuis déjà quelques années. Durant quatre saisons, elle a coanimé le magazine culturel Retour vers la culture avec Benoît McGinnis, sur ICI ARTV.
À 56 ans, Sophie Fouron a le sentimentale plus elle vieillit, plus de portes s’ouvrent à elle, contrairement à plusieurs autres femmes dans le métier. «Je défie les statistiques», s’amuse l’animatrice, qui reconnaît aussi que les efforts de la diversité culturelle dans le dernières années ont profité à celle qui est née d’une mère québécoise et d’un père haïtien.
«Oui, j’en ait peut-être eu des jobs parce que je coche des cases» mais combien n’en ait-je pas eu à cause de ma couleur de peau ou de mon nom? Ça je ne saurais jamais»
« Très au courant des préjugés qui persistent, Sophie Fouron se fait un point d’honneur de mettre en valeur la pluralité culturelle dans ses derniers projets à la télé, comme dans Tenir salon, dans laquelle elle s’entretient avec des coiffeurs venus des quatre coins du monde. Une démarche qui s’inscrit en droite ligne avec le mouvement en faveur de l’inclusion. L’animatrice souhaiterait que ce ne soit pas juste une mode dans le milieu de la télévision, alors que l’on sent une certaine lassitude pour les questions de diversité. «Longtemps la culture au Québec, c’était fait par des «de souche» pour des «de souche». Avec Black Lives Matter, on s’est rendu compte que ça ne pouvait plus durer comme ça. Le mouvement a été très intense ensuite. Le camion a viré de bord abruptement, disons. Est-ce qu’ils y a eu des maladresses? Sans doute. Est-ce que c’est allé trop loin? Peut-être. Mis le fait est que qu’il y avait un immense rattrapage à faire pour une plus plus «diversité à l’écran»insiste celle qui a eu envie de devenir intervieweuse en regardant Oprah , mais aussi Claire Lamarche. (La remplaçant du remplaçant, Radio-Canada, 4 août)
Madame Fouron se sera probablement un plaisir, sinon un devoir, de transformer Bonsoir Bonsoir!,en véhicule de la «pluralité culturelle», elle le fera sans moi! En cherchant bien, je devrais bien finir par trouver quelques émissions faite par des «de souche» pour des «de souche»
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