Les observateurs et les analystes qui se sont penchés sur les résultats de l’élection partielle dans la circonscription d’Arthabaska ont longuement glosé sur la défaite subie par le Parti conservateur du Québec (PCQ) et son chef, Éric Duhaime. Je me suis personnellement réjoui de cette défaite. Réjoui parce que le PCQ d’Éric Duhaime n’a rien de conservateur, mais qu’il est bien en dépit de son nom, un parti libertarien. La défaite est d’autant plus cuisante pour Éric Duhaime qu’il comptait sur une victoire dans Arthabaska pour finalement faire son entrée à l’Assemblée nationale et le PCQ avec lui. Ce n’est peut-être que partie remise: «Éric Duhaime a perdu l’élection partielle dans Arthabaska, mais son score dans cette course à deux l’a positionné comme une option crédible sur la scène provinciale. En effet, 40 % des électeurs souhaitent voir le Parti conservateur du Québec obtenir au moins un siège à l’Assemblée nationale l’an prochain. «la campagne lui a permis de s’établir comme un parti sur l’échiquier, comme une véritable option pour les électeurs. Ce n’est plus seulement un parti de contestation comme il l’a été dans les dernières années.», affirme Sébastien Dallaire (vice-président de la firme Léger NDA) (Sondage Léger: la victoire dans Arthabaska propulse le Parti québécois et PSPP alors que les Québécois réclament du changement, Journal de Montréal, 20 août).
Le PCQ a fait campagne sur la taxe carbone et ses effets sur le prix de l’essence. Autre thème utilisé par Éric Duhaime: celui de la menace d’un éventuel référendum en cas d’élection du Parti québécois (PQ) aux prochaines élections législatives québécoises en octobre 2026.
Comme souverainiste, c’est cette prise de position qui est digne d’intérêt. Tout ce qui est susceptible de diviser le vote fédéraliste est un élément positif pour le PQ et doit être considéré comme tel. Dans la perspective d’une campagne électorale caractérisée par un affrontement entre le Parti libéral du Québec (PLQ) de Pablo Rodriguez et le PQ. Dans un tel contexte, un vote recueilli par le PCQ est un vote qui n’ira pas au PLQ, c’est autant de pris pour Pierre St-Paul Plamondon.
Allez Éric, Allez!
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