Malheur à ceux et celles qui disent la vérité. Ceux ou celles qui le font à leurs risques et périls. Ils risquent fort le sort de Francesca Albanese, la rapporteure spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens. «Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a annoncé mercredi que les États-Unis imposeront des sanctions à Francesca Albanese , la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens à Genève. Marco Rubio a mis en cause sur X les «efforts illégitimes et honteux(de Francesca Albanese) visant à inciter la Cour pénale internationale à prendre des mesures contre des responsables , des entreprises et des dirigeants américains et israéliens.[…] Toujours selon la même source, la rapporteure aurait pris part à des «activités partiales et malveillantes», Marco Rubio l’accusant «d’antisémitisme décomplexé» et de «soutien au terrorisme». […]
Francesca Albanese avait présenté en juillet au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies un rapport dans lequel étaient étudiés « les mécanismes des entreprises qui soutiennent le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens». En février, elle avait également dénoncé un projet d’occupation des la bande de Gaza et de déplacement de sa population, annoncé par Donald Trump, comme «illégal» et «complètement absurde».
Le président américain avait assuré vouloir prendre «le contrôle» de la bande de Gaza dévastée par la guerre et répété que ses habitants pourraient aller vivre en Jordanie ou en Égypte, malgré l’opposition de ces pays et des palestiniens eux-mêmes. « C’est illégal, immoral et irresponsable. c’est complètement irresponsable parce que cela va aggraver la crise régionale » avait déploré l’experte onusienne, qui a réitéré ses accusations de «génocide» israélien à Gaza.»(Washington sanctionne la rapporteure spéciale de l’ONU, La Presse, 9 juillet).
Pour Marco Rubio et l’administration Trump, il ne fait pas bon appeler les choses par leur nom. Quoique puisse penser Marco Rubio et son patron, l’histoire conclura comme nous le faisons que c’est bien un «génocide» qui se déroule actuellement à Gaza. il faut remercier Mme Albanese pour le mot en «g».
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