Tuesday, April 29, 2025

Avantage Blanchet

 



Yves-François Blanchet a lancé un pavé dans la mare d’une campagne électorale sans grand intérêt en déclarant que le Canada est un«un pays artificiel». 

Ce qu’a dit exactement Yves-Francois Blanchet est que : «Le Canada est bel et bien un pays artificiel avec très peu de signification[…]» «Ce n‘est pas une insulte quelle faire le constat que le collage qui est le Canada, s’il se construit en niant l’identité de ses régions et du Québec, ne peut être qu’un pays artificiel» a-t-il déclaré[…]. « Consterné », le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, lui a adressé une longue lettre dans laquelle il lui demande de revenir sur ses paroles et de renoncer à se faire élire au Parlement à Ottawa. «Je trouve difficile de trouver les mots pour décrire à quel point cette déclaration est insultante pour tous les Canadiens et pour notre grande nation» écrivait M.Houston hier. On a également demandé au chef libéral Mark Carney de commenter la controverse, samedi. «C’est [aux] autres de juger ses commentaires» «a dit M. Carney. « Moi je les rejette complètement. Je suis fier d’être Canadien. Il y a beaucoup [de raisons] d’être fier du Canada. C’est une pays incroyable, un pays unique. »(Le Canada, «un pays artificiel « Le Canada: « un pays artificiel» Blanchet persiste et signe dans sa déclaration qui choque, Journal de Montréal, 26 avril). Loin de revenir sur ses paroles, Yves-François Blanchet convoque à la barre, un témoin inattendu:«Pour défendre son point, Yves-François Blanchet a ramené à l’avant-plan la philosophie de Justin Trudeau qui, dans des mots désormais célèbres, avait décrit le Canada  comme le «premier État postnational», une expression qu’il aurait empruntée à Jean Chrétien. »Monsieur Trudeau a dit que c’est un pays postnational , c’est une non-nation», s’est-il défendu. « Ironiquement, c’est un pays postnational qui n’est pas une nation, mais qui veut centraliser les pouvoirs de tout le monde dans les mains d’Ottawa en utilisant le déséquilibre  fiscal. » Réitérant que le Canada est «un pays artificiel» qui nie «sa propre identité», M. Blanchet assure qu’il ne s’agit pas d’une insulte, mais bien d’un constat vécu dans le «quotidien politique»à Ottawa.» 

 


 

 

Il ne se trouvera pas un nationaliste québécois pour contester les assertions Yves-François Blanchet. Yves-François Blanchet s’est probablement souvenu qu’il avait étudié en histoire à l’Université de Montréal avant de devenir un homme politique,


Comment ne pas considérer comme un pays artificiel un pays créé par une loi étrangère. Car il faut bien rappeler  aux défenseurs du Canada actuel que l’acte de naissance du Canada fut signé dans l’enceinte Parlement britannique et que cet acte de naissance qui fut aussi longtemps notre constitution, portait le nom de British North america Act (BNAA)Pas de Pas degrand mouvement populaire spontané, pas de rébellion armée comme chez nos voisins du sud, mais des conférences (Charlottetown et Québec), puis des représentations à Londres afin d’ajouter au noyau initial constitué par les colonies regroupées dans le Canada du BnAa, les autres possessions britanniques d’Amérique du nord Il s’agit d’ailleurs d’un pays si artificiel que le roi ou la reine d’Angleterre demeure le chef de l’Etat à travers la personne du gouverneur général à (une situation qui perdure en dépit su rapatriement de la Constitution de 1982) et que la Grande-Bretagne conserve en 1867, la haute-main sur la défense nationale et la diplomatie du pays. 

Artificiel historiquement et politiquement, le Canada l’est aussi géographiquement avec son orientation Est-Ouest sur un continent orienté Nord-Sud.

John A. MacDonald et les premiers dirigeants canadiens avait compris la nécessité de trouver une parade à cette anomalie en lançant rapidement la construction du chemin de fer transcontinental sur un axe Est-Ouest. Quoique que puisse prétendre Mes. Houston et Carney, le Canada est bien un pays artificiel. Artificiel parce que le Canada est fondamentalement une création politique et une création politique étrangère. Avantage Blanchet.

Saturday, April 26, 2025

Qui veut le plus, veut le moins

 



Certains seront tentés de ranger l’information au rayon de l’anecdote, pour d’autres, il s’agira de la manifestation  du zèle intempestif d ‘un fonctionnaire de l’OQLF ) Office québécois de la langue Française. 

De quoi s’agit-il? Il s’agit de la décision la Société de transport de Montréal (STM) de retirer l’inscription «Go Habs Go» sur les autobus de la STM.

 


 

 

«En effet, les partisans du Canadien de Montréal ont peut-être remarqué que le message « GO! Canadiens GO!»ou «Go! Habs GO!» ne figure plus à l’avant des autobus de la Société de transport de Montréal (STM) et a fait place à «Allez! Canadiens Allez!». Ce changement fait suite à une demande de l’OQLF à la STM de se conformer à la loi 14 puisque le mot GO est un anglicisme. Dans la foulée d’une plainte reçue l’an dernier au sujet d’un message affichant sur la girouette (ou voyant indicateur) d’un bus «GO! CF MTL GO!», l’Office québécois de la  langue française (OQLF) a demandé à la STM de modifier son message, a confirmé à TVA Nouvelles la conseillère corporative de la STM, Isabelle Tremblay . «L’Office a communiqué avec la STM pour l’aviser qu’il avait reçu une plainte. Il lui a indiqué que conformément à la charte de la langue française, les organisations de l’Administration doivent utiliser la langue française de façon exemplaire, ce qui implique de ne pas employer de termes anglais dans leur affichage», mentionne le porte-parole de l’OQLF, Gilles Payer.»(Plainte à l’OQLF: Fini le «Go Habs Go» sur les autobus de la STM, TVA Nouvelles, 24 avril).

Dans le dossier de la défense du français au Québec, il n’y a pas de petites victoires. La survie du français au Québec se jouera dans ces petites escarmouches entre Molière et Shakespeare. Allons donc pour «Allez! les Canadiens Allez! », si des millions de Français se rangent derrière leurs équipes nationales, notamment au soccer, en s’exclamant «Allez les Bleus», je ne vois pas pourquoi, «Allez! les Canadiens Allez!» ne pourrait pas entrer dans nos moeurs sportives.

 

Source: Le Devoir

 

 

Puisque nous sommes au Québec et que l’information concerne indirectement notre seule vraie religion: certains membres de notre gent politique se sont empressés de réagir. Des réactions qui valent que l’on si arrêtent. «Libéraux et solidaires se sont portés jeudi à la défense d cette formule consacrée pour encourager l’équipe de hockey du Canadien de Montréal. «Je ne pense pas que c’est ça qui menace la langue française , le «Go! Habs, Go!» a lancé la chef parlementaire Solidaire Ruba Ghazal. Selon elle, veiller à la protection de la langue française, c est s’assurer de franciser les immigrants les PDG des grandes entreprises. (Madame Ghazal, rien n’interdit de marcher et de mâcher de la gomme. NDA). Ruba Ghazal ne se formalise pas qu’un cri de ralliement populaire pour une équipe nationale soit un anglicisme (Pourquoi franciser des immigrants, si c’est pour ensuite les laisser déambuler  dans nos rues et croiser des autobus affichant des «Go ! Habs , Go!» NDA) une prise de position qui a notre avis traduit l’ambiguïté de Québec solidaire à l’égard la question nationale québécoise. Revenons à Marc Tanguay. Le libéral Marc Tanguay est du même avis «Il y en a-tu du monde qui brassent du papier à Québec!» a-t-il raillé. (Une raillerie qui cache mal ce qui pourrait apparaître comme du mépris pour les fonctionnaires de l’OQLF et leur travail. Un mépris qui apparaît comme le reflet de  celui du Parti libéral du Québec pour la protection de la langue française.  NDA) La députée péquiste Catherine Gentilcore ne voyait pas non plus l’urgence de bannir cette formule de l’espace public. Elle estime qu’il y a d’autres «priorités» actuellement pour la langue française au Québec, qu’on pense à l’application de la loi 101 dans les cégep ou une meilleure francisation des nouveaux arrivants.» (Expression bannie par l’OQL: la classe politique tient au «G! Habs, Go!», Journal de Montréal, 24 avril) (Madame Gentilcore demandez une gomme à Madame Ghazal et allez toutes les deux faire ensemble une longue promenade à pied, vous avez beaucoup à vous dire l’une à l’autre).

Puisque nous sommes au Québec, une bonne polémique linguistique ne peut manquer d’attirer l’attention de son lot de chroniqueurs de journalistes. Sont sur les rangs, pour cette fois, Paul Arcand animateur au 98,5 à Montréal et Patrick Lagacé de La Presse.


Dans sa revue de presse hebdomadaire, paraissant habituellement dans l’édition du vendredi de La Presse, Arcand écrit: «Interrogés à ce sujet jeudi, la plupart des élus provinciaux ont indiqué qu’il s’agit d’une expression québécoise qui ne menace pas la langue française. «Tout le monde convient que c’est ridicule. Encore une fois, on a l’air d’une gang de bobos. […] Alors ça devient une distraction alors qu’on devrait être  concentré sur la fête, sur la joie liées au fait que les Canadiens soient en séries. »(«Go CanadiensGo» et OQLF: «encore une fois , on a l’air de bozos», La Presse, 25 avril).

Passons le témoin à Patrick Lagacé : »C’est sorti dans The Gazette,  jeudi matin:  L’OQLF a reçu en 2024 une plainte la plus haute importance, du genre qui dût être traitée comme un danger clair et imminent pour l’avenir de la Nation… La plainte: les autobus de la Société de transport de Montréal (STM) se promenaient en ville avec des mots anglais sur le panneau lumineux frontal. Ces mots: «Go! CF MTL Go!» Le CF Montréal, c’est l’équipe de soccer de Montréal. Or, «Go est un mot officiellement anglais. L’OQLF a donc avisé la STM de ce faux pas linguistique intolérable. La STM, bonne entreprise citoyenne, a donc corrigé le titre et a imposé « Allez! CF Montréal Allez!» sur les panneaux lumineux de ses autobus. La STMn’a pas fait écrire «Go! Habs Go!» sur ses autobus parce qu’elle n’a ps voulu contredire l’OQLF. The Gazette a sorti cette nouvelle parfaitement surréaliste qui montre encore une fois les dangers de l’excès de zèle. (Félicitations au titreur de The Gazette, en passant qui a réussi un chef d’oeuvre avec No Habs No : Quebec orders STM to drop «Go» from bus messages because it’s an English word). Prédiction: cette nouvelle va faire le tour du monde et nous faire passer, Québécois, pour des nonos disposant de beaucoup trop de temps pour sodomiser des mouches. (Pastagate 2.0 autour du mot «Go», La Presse, 24 avril) Je laisse ses pratiques sexuelles à Monsieur Lagacé, Qui suis-je pour juger? (disait un pape qui vient de nous quitter.) 

 

 


 


Dans la défense de la langue française au Québec, je veux bien passer pour bozos ou nonos. Fidèle en cela à des générations de Canadiens-français qui en se comportant en bozos et en nonos nous permettent aujourd’hui de parler français.


«Allez! Bozos Allez!»

Thursday, April 24, 2025

Selon que vous serez…

 



…que vous serez puissant et misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Cette sage réflexion nous la devons au fabuliste  Jean de Lafontaine, elle figure in fine dans Les animaux malades de la peste. Si Jean de la Fontaine était l’un de nos contemporains et analyste politique, il écrirait probablement: «Selon que vous serez Vert ou populiste de droite , les décisions de la Commission des débats des chefs vous rendront blanc ou noir. Illustration de ce propos, la décision de la commission des débats d’exclure à la dernière minute le Parti Vert du Canada et son co-chef francophone, Jonathan Pedneault a fait couler beaucoup d’encre et suscité moult commentaires sur les ondes. Cette clameur est à comparer avec l’assourdissant silence régnant sur l’absence du Parti populaire du Canada et de son chef Maxime Bernier du débat. Les partis doivent se conformer à deux de ces trois règles précises: Ces règles sont les suivantes:

 


 

 

 

* Avoir au moins un député élu;

  • Récolter un soutien national d’au moins 4%; Endosser des candidats dans au moins 90% des circonscriptions fédérales.»(Une décision infondée et antidémocratique , selon le Parti vert, La Presse, 16 mars). Le Parti populaire du Canada ne répond pas à ces conditions. Au-delà du légalisme tatillon pratiqué par la Commission des débats des chefs avec les trois conditions évoquées plus haut; questions qui ont visiblement pour but premier de circonscrire le débat politique aux formations existantes représentées la Chambre des communes.
  • Cette vision étroite n’est pas la mienne. Le débat politique canadien ne se résume pas aux prises de bec quotidiennes entre Mark Carney, Justin Trudeau et Pierre Poilievre. Le débat politique se traduit aussi par des affrontements plus larges, des débats idéologiques qui méritent d’être discutés devant l’électorat canadien. Dans cette perspective; la seule question à se poser est la suivante: les préoccupations du Parti vert représentent-elles les préoccupations d’une fraction significative des préoccupations de l’électorat canadien? (les inquiétudes liées aux conséquences des changements climatiques sont partagées par une fraction significative la population canadienne (que ces préoccupations résultent d’ années de matraquage médiatique, ne cessant de vouloir les convaincre de la réalité du réchauffement climatique, est un autre débat). Les préoccupations du Parti populaire du Canada nous apparaissent au moins aussi réelles que celles qui constituent le fonds de commerce du Parti vert du Canada (mentionnons les conséquences de l’immigration de masse, les progrès de l’idéologie wokiste, ceux de l’idéologie LBGTQÀ+) m’apparaissent aussi être des préoccupations d’une fraction au moins aussi significative que celles du Parti vert dans l’électorat canadien. Sans surprise, elles n’ont pas fait l’objet de débats lors du débat des chefs. 

  • Une conclusion s’impose: la formule de débats des chefs pratiquée au Canada est dépassée et doit disparaître. Première mesure en ce sens: l’abolition de la coûteuse et inutile Commission des débats des chefs (voir :L’obscur organisme qui organise les débats des chefs vous coûte près de 2M$ par année, Journal de Montréal, 16 avril), deuxième mesure en ce sens: ouvrir les fenêtres et aller au-delà des partis représentés à la Chambre des communes. Écartons les actuels conditions de la Commission des débats des chefs: un seul critère devrait être retenu pour déterminer qui est susceptible de participer aux débat des chefs. Seraient habilités à participer au débat des chefs les chefs de partis présentant un nombre de candidats correspondant ou dépassant celui requis pour la formation d’un groupe parlementaire (ce nombre est de douze autant à Ottawa qu’à Québec).
  • Il y a des années de cela les périodes électorales voyaient les diffuseurs télé  offrir aux partis politiques du temps d’antenne gratuit afin de permettre à des formations politiques «marginales» de présenter leurs messages à la population. Le système politique canadien ne s’est pas effondré parce que les électeurs du pays avaient eu droit à 5 minutes avec les représentants du Parti de la loi naturelle et même avec un représentant du Parti communiste du Canada. Place donc au Parti vert du Canada, au Parti populaire du Canada et au Parti de l’héritage chrétien du Canada; je crois, les Canadiens capables de faire la part des choses.  loin de moi l’idée de suggérer de voter pour le Parti populaire du Canada, son libertarianisme entre trop en collision frontale mon nationalisme, pour que je songe ne serait qu’un instant voter ou suggérer de voter pour le Parti populaire du Canada.

 


 

Les débats des chefs sont devenus des «incontournables» des campagnes électorales dans les société démocratiques occidentales depuis le premier affrontement de ce type en 1960, débat mettant en scène le démocrate John F Kennedy et son opposant républicain, Richard Nixon. Un Nixon désavantagé par sa barbe dure pointant sous son maquillage (les Américains qualifient ces barbes de five o clock shadow). La télévision en noir et blanc de l’époque ne pouvait pardonner cette pilosité trop drue. Nixon partait donc avec une prise contre lui dans son duel entre le sémillant John Kennedy. Hier comme aujourd’hui, ces débats des chefs demeurent largement des affrontements d’images bien plus que des combats de substance. Il y a longtemps qu’il n’ont pas comme raison d’être d’informer l’électeur. Ces débats n’ont plus but que de passer le K.O. aux autres participants. Nous verrons sans doutes au lendemain de ce débat, les «analystes» politiques gloser sur la couleur et la coupe des vestons et sur le choix des cravates des candidats, sans oublier dans le cas particulier de ce débat 2025, la couleur du turban de Jameet Singh( un bleu tirant sur le turquoise en français, un rose vaguement peppermint en anglais). Ces duels malheureusement cosmétiques ne nous apprendrons rien de substantiel. D’autant plus que le débat 2025 survenant tardivement: les candidats n’auront pas de lapins à sortir de leur chapeau. Chacun des candidats devra se satisfaire de marteler des arguments connus et les éléments les moins polémiques de sa plateformes. Le temps est peut-être venu de s’interroger sur leur utilité; une bonne entrevue avec un journaliste d’expérience bien préparé est susceptible d’être plus instructive, que ces débats. 

Thursday, April 17, 2025

À n’y rien comprendre

 



Avec la Loi 21 adoptée en 2019, le gouvernement Legault était convaincu d’avoir définitivement solutionné la question de la laïcité de nos institutions publiques, notamment dans la fonction publique et des écoles. Quelques mois après l’adoption de la loi 21 l’affaire de l’école Bedford explosait telle une bombe au visage de l’administration Legault.

Manifestement soucieux de parachever son oeuvre et de «verouiller»le champ d’application de la loi 21, «le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville , a présenté jeudi un touffu projet de loi pour renforcer la laïcité dans les écoles qui prévoit notamment l’élargissement du port de signes religieux et l’obligation pour les élèves d’avoir le visage découvert. […] Le projet de loi 94 ratisse large: il prévoit d’étendre l’interdiction du port de signes religieux l’ensemble du personnel des écoles publiques, ainsi qu’aux personnes travaillant dans le cadre d’ententes avec les établissements scolaires.

«Pensons à l’éducatrice en service de garde, au conseiller pédagogique, au psychologue, au bénévole à la bibliothèque, au concierge, au personnel de la cafétéria, à l’entraîneur de hockey dans le cadre d’un projet particulier , etc. […] Cette obligation s’appliquerait même au parent qui vient chercher son enfant au service de garde, au chauffeur d’autobus , au professeur de karaté lors d’activités parascolaires et à l’élève qui visite un musée dans le cadre de son cours d’histoire.[…] Les absences pour des motifs religieux seraient également encadrées plus strictement. Les demandes pour de la nourriture kasher ou halal, par exemple, ne seraient plus acceptées».(Projet de loi 94: Drainville renforce la laïcité dans les écoles, Le Soleil, 20 mars )

 


 

 

Bernard Drainville a déposé le 10 avril dernier, un projet de loi destiné à «renforcer» la laïcité au Québec. On ne sait trop comment Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, définit le terme «renforcé», en effet, «Le ministre Bernard Drainville n’a pas l’intention de profiter du renforcement de la laïcité dans les écoles pour interdire  aux élèves de porter des signes et vêtements religieux. De passage, jeudi, en commission parlementaire sur le projet de loi 94, le Mouvement laïque québécois a demandé au gouvernement Legault d’étendre la neutralité religieuse  aux enfants qui fréquentent le réseau scolaire. Mais le ministre de l’Éducation ne veut pas franchir ce pas, que la France a franchi il y a plus de vingt ans. Dans l’Hexagone les élèves n’ont pas le droit de porter le hijab durant les heures de cours depuis 2004. «C’est un modèle québécois de laïcité que nous proposons» a-t-il fait valoir pour expliquer sa position, à l’ouverture des consultations. Pour le Mouvement laïque québécois, le port de vêtements religieux chez les jeunes filles notamment, contribue à les isoler et va à l’encontre de l’intégration à la société d’accueil.» (Laïcité renforcée dans les écoles: les élèves pourront continuer de porter des signes religieux, tranche Drainville, Journal de Montréal, 10 avril) Curieux, très curieux, ce renforcement qui se préoccupe du concierge, mais néglige la raison même de tout cet édifice édifié afin d’assurer la laïcité au Québec, à savoir l’élève. C’est à n’y rien comprendre, le tout ne devenant compréhensible que si l’on veut bien admettre que toute les discussions autour des vêtements et signe religieux nous les devons à l’Islam et à l’Islam seulement. Combien de temps faudra-t-il avant que nos dirigeants admettent que nous sommes en guerre et que dans cette guerre, guerre de civilisations, nous sommes pour l’instant dans le camp qui est en péril.

Saturday, April 12, 2025

Évidence et littérature

 




Le retour au pouvoir de Donald Trump et la possibilité qu’il mette à exécution sa menace d’expulser des millions de migrants illégaux se trouvant en sol américain. Fait craindre au Canada, une répétition de la saga du chemin Roxham. Cette crainte s’est transformée au cours des derniers jours en enjeu électoral. Pour le Québec, pas question de revivre la crise du chemin Roxham. François Legault a réitéré que la capacité d’accueil du Québec en matière de migrants était déjà dépassée. Jean-François Roberge, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, y est allé d’une formule laconique bien connue dans le monde francophone. Selon lui, nous n’avons pas vocation à recevoir «la misère du monde». Formule qui date de 1971 et dont le père, n’est pas contrairement à ce que l’on pourrait croire, Jean-Marie Le Pen, mais, Oh surprise, le ministre socialiste Michel Rocard. Le recours a cette formule n’est pas passée inaperçue, notamment à Radio-Canada. La société d’État a, le soir même, mis a contribution Anne-Marie Dussault, une Anne-Marie Dussault mobilisant, rien de moins, qu’un membre de l’Académie française. 

Certes notre société d’État n’a pas osé déranger un honorable Immortel français pour une question aussi triviale qu’un éventuel Chemin Roxham bis au Québec. Pourquoi le faire lorsque nous disposons au Québec même un Immortel capable de se prononcer sur cet éventuel Chemin Roxham bis, cette perle rare est Dany Laferrière, interlocuteur d’autant mieux placé pour discourir sur la menace pesant sur la tête de millions d’Haïtiens vivant illégalement chez nos voisins du Sud, qu’il est lui-même originaire de la «perle des Antilles». Après l’évidence assénée par le ministre québécois de l’Émigration, de la Francisation et de l’Intégration. Dany Laferièrre, 

répondant à Anne-Marie Dussault. Une Anne-Marie Dussault visiblement soucieuse de ne pas perdre de temps, ouvrait son entrevue par une première question probablement destinée à «mettre la table» et à donner le ton pour la suite de l’entrevue. Commençant en effet par citer des propos tenus par son invité, elle déclare un «C’est injuste de traiter les Haïtiens de «misère du monde». Une perche tendue que Dany Laferrière ne pouvait manquer de saisir puisqu’il complétait aussitôt la phase de Mme Dussault en disant: «…de misère du monde», quand nous savons qu’ils seront la richesse du Québec dans moins d’une génération». Une formule creuse à  rapprocher de celle nous venant de l’Hexagone et voulant que les migrants reçus dans dans l’Hexagone soient des « chances pour la France. Avec ces formules, nous sommes en pleine littérature; rien dans le fonctionnement et la participation des quartiers Saint-Michel ou Rivières des prairies à la vie montréalaise ne permet de conclure qu’ils sont, ou seront, «la richesse du Québec». 

 


 


La polémique suscitée par la déclaration de Jean-François Roberge ne semble pas sur le point de s’éteindre: poussant le bouchon, Dany Laferrière compare le ministre Jean-François Roberge à Donald Trump, («toute la misère du monde»: Dany Laferrière compare discours de Jean-François Roberge  à celui de Trump, Journal de Montréal, 10 avril), pour sa part la chroniqueuse Sophie Durocher fait un procès d’intention à Laferrière sur l’utilisation du mot «misère»(«toute la misère du monde», Journal de Montréal, 10 avril). 


Les chiens aboient, la caravane passe. Dans cette polémique , avantage à Jean-François Roberge et à son réalisme.

Sunday, April 6, 2025

Identité canadian!

 


«Le chef libéral Mark Carney a promis vendredi d’investir 150 millions de dollars supplémentaires dans CBC\Radio-Canada  lors du prochain budget dans la foulée d’un plan plus large visant à protéger l’identité canadienne. M. Carney a établi un lien entre la crise avec nos voisins américains et la nécessité de «protéger»  la «culture québécoise et la langue française»[…] «Pour le faire, il faut protéger les institutions qui font rayonner notre culture et notre identité dans le monde entier. Une de ces institutions , c’est Radio-Canada\CBC» a-t-il affirmé lors d’un point de presse àMontréal vendredi.») […]Tout le monde en parle (un concept français, faut-elle rappeler, NDA), La petite vie, LeBye Bye… Ce sont des produits d’ici-Mark Carney, chef du Parti libéral du Canada (Les libéraux promettent d’augmenter le financement de CBC\Radio-Canada, Radio-Canada, 4 avril) 





N’est-il pas est intéressant que Mark Carney mentionne comme exemples de l’identité canadienne:Tout le monde en parle, La petite vie, des émissions que Probablement désireux de flatter son électorat francophone du Québec, Mark Carney qui n’a probablement jamais regardé ces émissions et dont les noms lui ont été soufflé par sa garde rapprochée francophone, balance sans trop comprendre ce dont il est question le noms de Tout le monde en parle et La Petite vie.  Pas question, pour nous,  de considérer Guy A. Lepage et Claude  Meunier tous Radio-Canadiens qu’il soient comme des phares de notre  culture  et les gardiens de la culture francophone québécoise. 

L’identité canadienne se résumerait-elle à la seule identité québécoise? Au moins aussi symptomatique de la méconnaissance de Mark Carney du pays qu’il entend gouverner au soir du 28 avril; l’incapacité apparente de Carney à mentionner des émissions produites par CBC. Faut-il en déduire que pour Mark Carney l’identité canadian n’existe pas! En ignorant ainsi l’identité canadian, faut-il conclure que Mark Carney fait implicitement sienne, la thèse de Justin Trudeau sur le caractère post-national du Canada.

Friday, April 4, 2025

Nos vrais maîtres

 



Pour une rare fois, l’un de nos quotidiens a braqué ses projecteurs vers les coulisses de la vie politique internationale. Délaissant les marionnettes qui s’agitent à l’avant-scène Le Journal de Montréal (le temps d’un article) s’est intéressé à ceux qui tirent vraiment les ficelles).

 


 


Jean-François Cloutier nous apprenait ainsi que Mark Carney participait régulièrement aux rencontres du groupe du Bilderberg! (On regrettera le ton léger de l’article. Comme si le journaliste s’étonnait lui-même de son audace et voulait désamorcer le caractère explosif de l’information. À le lire on croirait pour un peu que le Bildberger est une innocente assemblée de notables se réunissant au club house du golf local pour discuter de règlements de zonage ou de limites de vitesse dans les zones scolaires, alors que les participants aux réunions de Bildberger discute et décide de notre sort. À moins qu’en parlant de «mystérieux club privé réunissant l’élite de l’élite» Le journaliste Jean-François Cloutier ne cherche-t-il pas à titiller le lecteur en tentant de nous faire croire à un Mark Carney vaguement libertin appartenant à un club privé reprenant les pratiques de Wide eyes shut, le film de Stanley Kubrick, mettant en vedette Tom Cruise et Nicole Kidman ,NDA).

Mark Carney, l’homme surgi de nulle part et débarqué dans le paysage politique canadien, ne fait pas que participer aux travaux de Bildberger. « Mark Carney a fait partie du comité de direction (steering committee en anglais) de l’organisation transatlantique Bildberger à partir de juin 2020. Il n’a quitté ses fonctions que tout récemment, à la mi-janvier 2025. Il a été participant aux conférences du groupe en 2011 et 2012, en 2018 et 2019 et de 2022 à 2024, selon un porte-parole de Bildberger contacté par notreBureau d’enquête. À ce titre, il y a notamment croisé Jared Kushner, le gendre du président Donald Trump, en 2019. «La liste d’invités de Bildberger se lit comme un répertoire de conspirationniste de ce qui gouverne le monde», écrivait le journal The Guardian l’an dernier, Créé en 1954, Bildberger réunit chaque année pour trois jours  entre 120 et 140 personnes, surtout des Américains et des Européens qui ont le droit d’assister à l’évènement sur invitation. L’évènement annuel est entouré de mystère: puisqu’il n’y a aucun compte rendu public des échanges, les participants ne sont pas limités par leurs fonctions officielles dans leurs propos . « Il n’y a pas d’agenda détaillé, aucune résolution n’est proposée et aucun énoncé de politique n’est émis», indique le site de Bildberger. Sans être des membres au même titre que Mark Carney l’était , les anciens premier ministres canadiens Pierre Elliot Trudeau, Jean Chrétien, Paul Martin et Stephen Harper ont notamment assisté dans le passé à des conférences Bildberger. Le comité de direction dont a fait partie Carney, composé actuellement de 30 personnes, est chargé de préparer le programme de la réunion de même que ‘assurer la sélection des participants. C’est le comité qui contrôle l’agenda et qui établit la liste des participants. Il choisit les sujets qui seront abordés et par qui il le seront, selon le journal britannique The Independent.(Mark Carney, membre du mystérieux club privé Bildberger, fraye acec l’élite de l’élite, Journal de Montréal, 29 mars), alors qu’ils sont appelés à choisir bientôt leur premier ministre, les Canadiens devraient s’interroger sur cet homme sorti de nulle part et sur ses liens avec l’hyper classe mondialiste. Dans quelle mesure Mark Carney considère-t-il qu’il est d’abord responsable devant les Canadiens et non devant ses amis du Bildberger, poser la question, c’est y répondre.

Thursday, April 3, 2025

Marcher et mâcher de la gomme!

 



S’il faut se fier aux journalistes et chroniqueurs qui

 sévissent dans nos médias, écrits et électroniques. La campagne électorale qui s’amorce aujourd’hui pourrait s’avérer difficile pour les souverainistes québécois et le Bloc québécois en raison du vent de patriotisme canadien qui soufflerait sur le pays, un vent de patriotisme canadien attisé par les déclarations insensées de Donald Trump ses déclarations sur la souveraineté canadienne serait susceptible d’entamer le vote souverainiste, un vote qui pourrait se fragmenter devant la contradiction apparente de devoir défendre en même temps la souveraineté québécoise et la souveraineté canadienne contre les ambitions affichées par Donald Trump de transformer le Canada en 51e État américain.Contradiction qui sous la plume de certains et dans le micro d’autres prendrait les allures d’un insurmontable dilemme cornélien sur lequel l’électorat souverainiste serait susceptible de se briser. C’est accorder peu de crédit à l’intelligence de cet électorat. Le chef du Bloc québécois, Yves-Francois Blanchet, a intelligemment résumé l’attitude à adopter devant ce faux problème: pour lui. le Bloc doit se présenter à l’électorat québécois comme le défenseur du Québec et l’allié du Canada(un allié, conjoncturel, car nous devrons en sortir un jour, notre survie en dépend! NDA), (Le Bloc québécois se positionne comme défenseur Québec et allié du Canada, Le Devoir, 23 mars)

Pour ma part, je crois que l‘électorat souverainiste plus sophistiqué que ne veulent bien le croire ces savants analystes. Cet électorat, peut très bien faire la part des choses et voter pour l’indépendance du Québec tout en souhaitant le maintien de la souveraineté canadienne. Pas besoin de détenir un doctorat en sciences politiques pour réaliser qu’il serait bien plus difficile de «sortir» des États-Unis, trumpistes ou non, que du Canada.

 


 

 

C’est la raison pour laquelle je suis convaincu que le 24 avril prochain, les Québécois souverainistes sauront marcher et mâcher de la gomme! et voter pour la souveraineté du Québec et celle du Canada.

Wednesday, April 2, 2025

Sir Mark!

 



Quel genre de Canadien est donc Mark Carney? Quel genre de citoyen est celui qui sollicite notre confiance et entretient l’ambition de devenir le premier ministre du Canada? S’il faut se fier aux révélations de Radio-Canada ce matin (26 mars), Mark Carney ne se considère pas comme un citoyen canadien lambda, Les vulgaires contraintes de l’impôt, contraintes que subissent la grande majorité des Canadiens ne sont pas pour lui! Des contraintes qu’ils considèrent peut être inutilement fastidieuses et vulgaires. La familiarité de Mark Carney avec le merveilleux monde des Paradis fiscaux le rattrape, «L’utilisation de paradis fiscaux «n’est pas illégale» a rappelé le fiscaliste André Laureau, professeur associé la Faculté de droit de l’Université Laval en entrevue à Midi info diffusé sur ICI Première. « Si une société l’utilise pour camoufler des revenus et ne pas les divulguer aux autorités canadiennes , alors ça devient de l’évasion fiscale» a-t-il nuancé. Selon lui, les sociétés enregistrées dans un paradis fiscal n’ont pas à payer de ‘l’impôt sur leurs profits rapatriés au Canada. Toutefois, en vertu d’un «accord de renseignement» ces entreprises acceptent en retour «que le Canada se mette le nez dans leurs affaires» afin de s’assurer que l’argent ne soit pas issu de la criminalité. «les particuliers, eux, devront payer de l‘impôt sur leur revenu de dividende, d’intérêt ou d’autres» a-t-il expliqué, abondant dans le même sens que M. Carney. 

 


 

 

Le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre. a ridiculisé la réponse de son adversaire libéral, argumentant qu’il ne voit pas l’utilité d’investir de l’argent aux Bermudes si l’on doit payer des impôts au Canada de toute façon. «C’est ridicule , ce que M. Carney suggère.» «Il prétend que, d’une manière ou d’une autre, cet argent est canalisé grâce à une économie d’impôt aux Bermudes pour ensuite re venir au Canada. Pourquoi ne pas le laisser au Canada en premier lieu? Ça ne fait pas de sens» a-t-il ajouté « Il dit qu’il sait comment fonctionne le monde, eh bien, il sait comment le faire fonctionner pour lui et contre vous. Et c’est ce qu’il fera en tant que premier ministre. En point de presse à Montmagny, au Québec. M. Poilievre a réitéré sa demande que M. Carney dévoile ses actifs, argumentant qu’il les cache dans un paradis fiscal pour éviter les impôts imposés aux travailleurs canadiens. «Si le plombier, le mécanicien ou les travailleurs paient leurs taxes ici au Canada, M. Carney et les milliardaires devraient payer leurs taxes ici aussi» a ajouté le chef conservateur» (Le chef libéral sommé de dévoiler ses actifs, La Presse, 26 mars).  

En se considérant comme au-dessus de la corvée de l’impôt, Mark Carney donne une preuve de plus qu’il considère bien appartenir à une caste supérieure au celle du vulgum pecus canadien. Nous n’avions pas vraiment besoin de cette preuve pour le considérer comme l’un des membres de cette caste élitiste qui gouverne le monde et n’a de loyauté qu’au Dieu Dollar. De Justin Trudeau passant ses vacances sur une île de l’Aga Khan à Mark Carney ayant recours aux paradis fiscaux, le Canada est mûr pour un gouvernement populiste anti élitiste! Le Mark Carney qui se révèle ainsi à nous, s’avère élitiste et oligarque, ce Mark Carney est une belle illustration de cette hyper classe mondialiste qui sait mieux que nous ce qui est mieux pour nous. Il sera accueilli comme un membre du sérail au World Economic Forum de Davos. Souhaitons simplement, sans trop y croire, qu’il ne s’y trouve pas au titre des premier ministre du Canada. Souhaitons que  cette histoire de paradis fiscal colle à Mark Carney tout au long de la campagne électoral et qu’il soit interrogé quotidiennement sur cette magnifique «casserole».

casserole"




Friday, March 21, 2025

Au revoir, Gabriel

 



Gabriel Nadeau-Dubois (GND) tourne la page: «Usé»épar les dissensions internes, les remises en question répétées de son leadership et par la vie de jeune père, le co-porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois tire un trait sur sa vie politique. Le député de Gouin, en poste depuis 2017, a confirmé jeudi qu’il renonçait à la co-direction du parti et au titre  de leader parlementaire de QS. Il conserve tout de même son poste de simple député jusqu’au prochaines élections de 2026»(«Usé», Gabriel Nadeau-Dubois ne sollicitera pas un autre mandat, Le Devoir, 20 mars).Je ne crois pas au départ définitif de GND de la vie politique. Je crois que celui qui a vu les fées se pencher sur son berceau peut légitimement se «considérer en réserve de la République», la République étant ici, Québec solidaire. La vie de jeune père ne dure qu’un temps et, à mon avis, les dissensions internes de Québec solidaire sont appelées à se résorber, idem pour les remises en questions de son leadership, les Solidaires rendront probablement compte au fil des mois et des sondages que GND demeure leur meilleur porte-drapeau. porte-parole articulé  l’ex leader étudiant était de surcroit devenu un parlementaire aguerri, à des coudées au dessus de la majorité des députés caquistes, des députés aqueux, i.e., incolores, inodores et sans saveur. Un GND qui excellait dans le rôle d’épine au pied de François Legault. S’il veut survivre, Québec solidaire devra emprunter la voie proposée par GND lorsque ce dernier a évoqué, en mai 2024, le fait que Québec solidaire devait devenir un «parti de gouvernement»., Une mutation demandant selon GND: «À son avis, deux grandes réformes s’imposent pour le parti: une refonte de son programme et un changement de structure. «Le programme de Québec solidaire a été rédigé il y a longtemps, à partir de 2006. C’est un document qui, à l’époque était d’actualité, mais depuis, le Québec changé, le monde a changé.» La structure de QS qui a aussi été décidée à une époque ou ce parti «n’avait pas de député et par a suite, seulement quelques députés», doit quant à elle être «plus efficace, moins lourde et plus simple» a-t-il ajouté.»(Québec solidaire doit devenir «un parti de gouvernement»dit Gabriel Nadeau-Dubois, Radio-Canada, 1er mai 2024). 

Nul doute que GND ne demeurera présent et actif dans les coulisses de QS et travaillera à convaincre les Solidaires de se résoudre à cette mutation a moins qu’ils ne tiennent à connaître encore des soirées comme celle de l’élection partielle dans Terrebonne lundi dernier et se résoudre encore et encore à finir la soirée avec 4,55%des suffrages exprimés  et voir le Parti québécois emporter le siège. 

 


 

 

C’est pour cela que je crois qu’il est plus prudent de nous satisfaire aujourd’hui d’un «Au revoir, Gabriel!».Il serait prématuré, à mon avis, d’enterrer politiquement Gabriel Nadeau-Dubois!