Thursday, October 2, 2025

La Cage dorée

 


Donald Trump a présenté cette semaine son plan de paix pour Gaza. Un plan de paix ayant reçu, sans surprise, l’appui d’israël. Sans surprise, tant il apparaît, comme un plan conçu à Tel-Aviv. «Je soutiens votre plan pour mettre fin à la guerre Gaza, qui nous permet d’atteindre nos buts de guerre», a déclaréBenjamin Nétanyahou. »Tous nos otages, les vivants et les morts, vont tout de suite rentrer à la maison. Le Hamas sera désarmé. Gaza sera démilitarisée. Israël va […] y conserver la responsabilité de la sécurité, y compris pour un périmètre de sécurité pour un certain temps.» «Si le Hamas rejette votre plan, monsieur le président, ou s’ils disent l’accepter mais font ensuite tout pour le bloquer, Israël va terminer le travail», a toutefois ajouté le premier ministre israélien. Le président américain a assuré à Benjamin Nétanyahou qu’il aurait son «soutien total» à Gaza  si le Hamas rejetait son plan.» (Trump et Nétanyahou s’accordent sur un plan qui arrêterait la guerre à Gaza, Le Devoir, 29 septembre) Le président Trump se satisfaisant de jouer ici le rôle habituel dans ces rencontres, à savoir, le «chien de poche» du premier ministre israélien.

Ce que le binôme Trump-Nétanyahou compte imposer aux Palestiniens est une tutelle de facto. Pas question de la reconnaissance d’un État de Palestine.  

 


 

 

Au terme du plan Trump, les Palestiniens devraient disposer non d’un État car «Le territoire palestinien serait gouverné par une autorité « «technocratique et apolitique» gérant les affaires courantes, dont le Hamas serait exclu. Le gouvernement temporaire prévu serait placé sous la supervision d’un «comité de paix» présidé par Donald Trump lui-même et dans lequel l‘ex-premier ministre britannique Tony Blair jouerait un rôle. Que voilà façon élégante de décrire une «cage dorée». Une cage dorée dont, semble-t-il, Donald Trump lui-même, détiendrait les clés. Après avoir bombardé l’Iran pour satisfaire Tel-Aviv, voilà Que l’occupant de la Maison Blanche à occuper la tâche de garde-chiourme du peuple palestinien, À  quand les casquettes MIGA (Make Israel Great Again) 

Wednesday, October 1, 2025

Antifa

 


Le Président américain, Donald Trump, a récemment déclaré le mouvement Antifa, mouvement terroriste aux États-Unis. Antifa pour antifasciste. les Antifas pourchassent un fascisme vaincu voilà 8 décennies. Les Antifas ne pourchassent pas un fascisme largement fantasmé (Le mouvement MAGA chez nos voisins du Sud, Le Rassemblement national en France). Mais s’en prennent très concrètement à toutes les forces qui entendent incarner le réveil des peuples que nous connaissons actuellement en Occident: peuples se dressant contre la submersion migratoire, peuples prenant la mesure de la menace islamiste qui pèse sur nos sociétés. Premiers sur la ligne de front: les mouvements nationalistes et populistes qui fleurissent actuellement en Europe et en Amérique. Premiers sur cette ligne de front au Québec, les jeunes militants de Nouvelle Alliance, les Antifa volent présentement sous le radar au Québec. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne se manifestent pas chez nous. Nos amis de Nouvelle Alliance  les ont rencontré récemment à Québec, lors de leur Marche pour l’indépendance, (tenue le 20 septembre dernier). Je n’étais pas sur les lieux, mais un vieil ami, témoin fiable, m’écrivait y avoir vu le député solidaire Étienne Grandmont alors que d’autres témoins affirment y avoir vu son collègue Sol Zanetti, lui aussi député solidaire. Ils n’étaient pas seuls, se trouvaient aussi sur place des Antifas, reconnaissables à leurs drapeaux conjuguant le noir de l’anarchie et le rouge de la Révolution, des pro-Palestiniens, des gauchistes (trotskistes) reconnaissables à leur drapeau (un drapeau des Patriotes frappé d’une étoile rouge surchargée d’une faucille et d’un marteau. Mon ami a aussi constaté la présence sur les lieux, pour reprendre les termes de son courriel: «de militants LBGTQ+ et divers autres crasseux(crasseuses) aux cheveux colorés et\ou rasés. aux jeans délavés ou déchirés, anneaux dans le nez et pour la plupart d’entre eux portant masque et verres fumés

 


 

 

Si les Antifas n’ont pas encore ici l’importance qu’ils ont sous d’autres latitudes, il est clair que tous les éléments y sont pour permettre une rapide coagulation de ces éléments pour conduire à l’émergence d’un mouvement Antifa conséquent au Québec. Nos jeunes amis de Nouvelle Alliance aurons probablement l’occasion de croiser à nouveau cette faune.

Qu’importe, lors de cette prochaine probable rencontre, je leurs suggère d’entonner à pleine voix la chanson Les lansquenets) pour son refrain: Qu’ils freinent donc s’ils l’osent, notre ascension grandiose!



Monday, September 29, 2025

Comme «cul et chemise»

 



Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec (PCQ) et Youri Chassin, aujourd’hui député indépendant de la circonscription de Saint Jerôme, mais initialement élu en 2018, sous la bannière de la Coalition avenir Québec (CAQ) tenaient mercredi le 24 septembre, un point de presse commun, malgré le fait qu’ils viennent d’horizons partisans différents: Duhaime et Chassin semblent s’entendre comme «larrons en foire», au point de présenter ensemble cinq propositions pouvant servir, selon eux, de socle au virage «à droite» amorcé par François Legault il y a quelques jours. Voir ce blogue (François va-t-en guerre, 18 septembre). Mercredi matin, Youri Chassin et Éric Duhaime ont invité le premier ministre François Legault à aller au bout du virage à droite qu’il a entrepris cet automne. Cela passe, disent-ils par cinq propositions qui constituent «Le seuil minimal pour que le virage du gouvernement soit crédible». « Il faut qu’on continue à se faire voler nos idées », a notamment déclaré le chef du PCQ. La liste inclut la libéralisation du commerce de l’alcool ( il s’agirait en faite la privatisation de la Société des alcools du Québec, une vieille marotte libertarienne), l’abolition des quotas sur les véhicules électriques, le vote secret pour l’accréditation syndicale et la fin de la permanence des hauts fonctionnaires. Enfin, ils demandent qu’on «ramène la SAAQ à sa mission d’assurance», en lui retirant une série de responsabilités comme la gestion des permis.» (À défaut d’un député, Le Parti conservateur du Québec gagne un allié, Le Devoir, 25 septembre). 

 


 

 

Si par malheur, François Legault devait acquiescer aux exigences du duo Duhaime-Chassin, ce n’est pas un virage «à droite » que François Legault réaliserait, mais un virage libertarien.


Saturday, September 27, 2025

Décision attendu.e

 

«Cherchant à mettre fin à «la confusion linguistique dans les communications de l’État»québécois, le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge a déposé un nouveau règlement mercredi matin empêchant l’utilisation d’appellations ou telles que le pronom «iel» lorsque la communication s’adresse à un groupe de personnes, le mot «toustes» ou bien la fusion de deux flexions en utilisant un point comme «enseignant.e». Cette nouvelle mesure s’appliquera aux ministères, sociétés d’État, municipalités et organismes publics de la fonction publique québécoise, de même qu’au réseau de la santé et de l’éducation, par le biais de leur ministre respectif.[…] 

 


 

 

« Le français, notre langue officielle qui nous unit collectivement , ne doit pas être dénaturé. Il doit demeurer accessible pour en faciliter sa compréhension et son apprentissage. Conserver une cohérence dans les communications permet d’être compris par le plus grand nombre de personnes» justifie plus en détail le ministre Roberge dans un communiqué annonçant le nouveau règlement. Ce dernier précise d’ailleurs que ces modifications à la Politique linguistiques de l’État sont en conformités avec les recommandations de l’Office québécois de la langue française (OQLF). «Le contrôle de la qualité de la langue est aussi un moyen de s’assurer que le français de l’Administration est accessible à toutes et à tous. L’OQLF recommande d’utiliser une écriture épicène , ou des mots neutres un dédoublement des mots sont privilégiés. Par exemple «les étudiants et les étudiantes» ou bien «la communauté étudiante » sont désormais des formulations obligatoires à utiliser dans les communications de l’État.[…] Qu’en est-il des personnes non binaires qui utilisent le pronom iel? L’OQLF mentionne qu’il «ne conseille pas le recours à ces pratiques rédactionnelles», en référence à «l’utilisation de néologisme qui ne sont ni masculins ni féminins(comme iel au lieu de il ou elle , foreur en remplacement frère/soeur)» « Plaisir de vous annoncer, nous nous n'avons pas usages restent propres aux communautés de la diversité de genre», précise la vitrine linguistique de l’Office.»(Québec met fin aux appellations inclusives dans ses communications, Le Devoir, 24 septembre). 

« Mais avec de telles contraintes , comment désigner une personne non-binaire dans une communication écrite, comme dans le cas médiatisé de l’enseignante Mx Martine, qui refusait les formules habituelles de «Mme.» ou «M.». « On n’est pas obligé de mettre un pronom. Je peux dire, tout simplement,: « Bonjour Martine»(Jean-François Roberge a-t-il discuté avec son collègue de l’Éducation avant de lancer des «Bonjour Martine». Je ne suis pas obligé d’insérer un marqueur de genre» souligne M. Roberge» (Rédaction inclusive: le gouvernement Legault interdira les «iel» et «toustes» dans les communications de l’État, Le Journal de Montréal, 24 septembre). Avec ses «Bonjour Martine» , Jean-François Roberge est bien loin du vouvoiement souhaité par Bernard Drainville). Rétrospectivement, je me vois mal en 2e année, donner du « Monique» (son vrai prénom) à Mlle Racine du haut de mes sept ans, il est vrai que depuis ce temps, les choses ont bien changé, et que pour des cohortes d’écoliers québécois passés par les CPE et habitués à tutoyer leurs éducatrices, ils n’auront pas de mal à tutoyer leurs enseignantes,  Si dans un premier mouvement, je me réjouis de ce coup d’arrêt donné à cette novlangue. une novlangue aux indéniables parfums LBGTQ+.

Pour les Québécois francophones, la langue françaises une patrimoine individuel  et collectif trop important pour le soumettre aux desirata d’une infime minorité. 



Wednesday, September 24, 2025

Quel État

 



C’est fait, dans une belle démonstration de panurgisme ils se sont tous précipités à la tribune des Nations Unies pour reconnaître l’État de la Palestine. Il est d’ailleurs surprenant qu’il n’y ait pas eu d’échauffourées et de bousculades au pied cette tribune afin d’être le premier à s ‘emparer du microphone afin de reconnaître l’État de la Palestine. 





La reconnaissance étant acquise, la question à se poser maintenant est qu’on-t-il reconnu au juste? 

La bande de Gaza est un champs de ruines grâce aux «bons soins» de Benyamin Netanyahou et Tsahal. La menace de transformer Gaza en Riviera méditerranéenne pèse toujours sur la tête de millions de Gazaouis. 

Privé de Gaza, Les Palestiniens se verront contraints de se replier sur la Cisjordanie pour édifier leur État. Une Cisjordanie qui vit, elle, sous la menace d’être coupée en deux: «Le ministre des finances, Bezalel Smotrich, qui plaide pour la construction des 3 000 logements de la colonie E1, juge qu’elle porterait un «coup de grâce» à la possibilité d’un État palestinien. «Un coup de grâce porté à l’idée d’un État palestinien.» Bezalel Smotrich, le ministre des finances israélien, membre de l’extreme droite nationaliste et religieuse, n’a pas dissimulé sa satisfaction ses intentions , jeudi le 14 août, en annonçant la décision de valider le projet de développement d’une colonie juive stratégique, à l’est de Jérusalem, en Cisjordanie, territoire occupé par Israël de façon illégale depuis 1967. La conséquence de cette annonce si elle devait se réaliser, est majeure: avec cette colonie de 3 000 logements, connue sous le nom de code de E1, située dans la ville de Maalé Adoumim, la Cisjordanie déjà morcelée, se trouverait coupée en deux, et la perspective de création d’un État palestinien viable serait presque impossible. « La construction coloniale dans la zone E1 est la continuations plans d’occupation visant à anéantir toute possibilité de réaliser l’État palestinien sur son territoire » a réagi l’Autorité palestinienne.»(L’extrême-droite israélienne veut valider un projet de colonie qui couperait la Cisjordanie en deux, Le Monde, 14 août). Le catamaran Palestine est mal partiavec son flotteur Gaza en ruines et son flotteur Cisjordanie menacé d’être charcuté. La question est donc maintenant: dans quel état, Le Canada, La France et la Grande-Bretagne ont-ils reconnu l’état de la Palestine? Si l’État de Palestine voit un jour le jour, il ne pourra être qu’un État croupion.


Thursday, September 18, 2025

François va-t-en guerre

 



«Nouveau Conseil des ministres, mais, surtout, nouveau plan d’action aux accents conservateurs à Québec. Le premier ministre François Legault compte administrer un «traitement de choc» pour « couper profondément dans la bureaucratie » après sept ans de règne marqué par une augmentation de la taille de l’État. La cheffe des opérations sera la comptable France-Élaine Duranceau - qu’on appellera pas Cruella» a osé M. Legault sur le ton de la «blague» (belle «blague» de mononcle, M.Legault) dans son discours mercredi. Elle tiendra le couperet comme présidente du Conseil duTrésor, une grosse promotion du remaniement ministériel. «Le gouvernement a fait beaucoup de changements à l’intérieur du système» actuel depuis depuis 2018, mais ce système «a atteint ses limites». Il est devenu une «camisole de force» lil faut s’en libérer, a soutenu M.Legault. Il a prévenu ses 29 ministres :P il faudra «mettre nos culottes» et «faire le ménage». À l’occasion de son discours dans l’agora du parlement, François Legault a présenté les «grandes lignes»de son «nouveau plan» pour sortir des bas-fonds dans l’opinion populaire. Il n’a pas dit un mot sur l’éducation, qui était jusqu‘ici en tête dessus priorités, sinon pour rappeler les investissements passés. Il a à peine abordé le dossier de la santé-essentiellement pour dire qu’il ne reculera pas devant les médecins au sujet de la révision de leur rémunération.L’«efficacité» de l’État est au coeur de son plan. «Tout est long, tout est compliqué , tout est de plus en plus coûteux» a-t-il pesté . Réalisant peut-être que cette recherche de l’«efficacité de l’État» pourrait paraître à l’électeur moyen comme bien abstraite, d’autant plus qu’après le dérapage de SAAQclic, les mots «efficacité de l’État» sonnent drôlement dans la bouche de François Legault. Finalement, le thème de l’ «efficacité de l’État» pourrait ne pas être le tremplin conduisant François Legault et la Coalition avenir Québec vers un troisième mandat. Le premier ministre s’est peut-être convaincu qu’il fallait mettre de la «viande sur l’os» et donner un peu de substance à cette «efficacité de l’État». 

 Cette «viande» ,François Legault n’a pas eu de difficulté à la trouver. «Il faut avoir le courage de moderniser le régime syndical», a ajouté le premier ministre, Jean Boulet, toujours au Travail, est déjà à l ‘oeuvre pour restreindre l’utilisation que font les syndicats des cotisations syndicales (d’accord avec cette «modernisation du régimesi, et seulement si les organismes «patronaux»comme  le Conseil du patronat du québec, La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante et la Fédération des chambres de commerce du Québec sont astreints à des règles similaires. Il envisage aussi de revoir les règles sur les votes de grève. 

 


 

 

«Sur un autre front associé à la droite , François Legault veut imposer .la loi et l’ordre» pour «s’attaquer avec beaucoup de fermeté [à des] fléaux: le crime organisé, les gangs de rue , l’exploitation , le trafic de drogues dures, les crimes sexuels contre les femmes étal cybercriminalité . Il faut miser sur la prévention, mais aussi sur la répression policière et judiciaire, a-t-il dit. L’ex-policier de Montréal Ian Lafrenière (petit rappel, Ian Lafrenière, le nouvel «Elliott Ness»; de François Legault a terminé sa carrière au Service de police de la ville de Montréal (SPVM) bien loin «du terrain» à titre de porte-parole du SPVM)) Il prend du galon et se retrouve à la tête de la Sécurité publique-tout en conservant la responsabilité des Relations avec les Premières Nations et les Inuits. Il devra  présenter «rapidement la sécurité des Québécois».( François Legault annonce un «traitement choc», La Presse, 10 septembre) 

Certains veulent voir dans ce remaniement ministériel et ce «traitement choc», les prémisses d’un «virage à droite», comme le journaliste Tommy Chouinard «Nouveau Conseil des ministres, mais surtout, nouveau plan d’action aux accent conservateurs à Québec ( François Legault annonce un «traitement choc», op.cité), même son de cloche chez le sondeur Philippe Léger: «Lors de son passage à l’émission Le Québec matin, ce dernier a avancé que les nouveaux ministres visent notamment à rafraîchir l’image de la CAQ, mais aussi à faire pencher le parti vers la droite. «Si on regarde le portrait plus général actuellement, ce qu’on voit du côté de la CAQ, c’est un début selon moi, d’un virage un peu plus à droite sur les questions économiques et les questions de la loi et de l’ordre» a-t-il mentionné. (Remaniement  début d’un virage à droite de la CAQ?, TVA Nouvelles, 10 septembre).

Affrontements avec les syndicats, coupes sombres dans la fonction publique, «loi et ordre», Tommy Chouinard et Philippe Léger entretiennent une vision singulièrement réductionniste de la droite. Pas un mot sur l’identité québécoise, ou sur la défense et la promotion de notre civilisation hélleno-chrétienne face à l’islamisme qui se développe chez nous. Pas un mot sur les considérations morales nécessaires la vie d’une société ordonnée et civilisée, pas de « loi et d’ordre» sans ses considérations morales. Avec de telles prémisses: Son «virage à droite»,François Legault, le prendra sans moi. 

 


Que les choses soient claires: François Legault semble d’humeur a en découdre, si François veut aller en guerre contre les syndicats, il ira sans moi!

Saturday, September 13, 2025

Encore et encore

 



C’était prévisible. Il ne fallait pas attendre autre chose en ces temps dominé par le wokisme le plus déjanté. En cette ère wokiste, la moindre opération toponymique  devient un laboratoire et un manifeste pour changer l’identité du monde.

«Vertières, Marry-Two-Axe-Earley, Césira-Pasirotto, Madeleine-Parent et Anjou: C’est ainsi que se nommeront les cinq nouvelles stations issues du prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal. Jusqu’à présent, la Société de transport de Montréal (STM) s’appuyait surtout sur des repères géographiques pour nommer ses stations de métro. Ce nouveau tronçon de la ligne bleue s’arrêtera près de plusieurs rues dont les noms sont déjà utilisés sur la ligne verte, au sud. «Je l’ai vu comme une belle occasion à saisir», a expliqué la mairesse Valérie Plante, qui n’a pas caché son excitation en conférence de presse. «Profitons de l’occasion pour honorer des bâtisseuses et des bâtisseurs» a-t-elle dit, soulignant sa volonté de bien représenter les femmes qui ont marqué l’histoire de la Ville.[…](La STM dévoile les noms des nouvelles stations de la ligne bleue, Radio-Canada, 9 septembre) Cette volonté de «bien représenter les femmes qui ont marqué l’histoire de la Ville» est cohérente avec le projet évoqué au printemps dernier, d’une carte interactive célébrant la femme dans les 68 stations du métro en donnant aux stations du métro de Montréal des noms de femmes ou de duos de femmes ayant marqué l’histoire de la Ville de Montréal ( «Montréal, ville de femmes» une carte interactive pour célébrer la femme dans le métro, Journal de Montréal, 7 mars) (voir ce blogue,Woke sur toute la ligne, 11 mars).  nouveau tronçon suivra le tracé de la rue Jean-Talon Est. Vers l’est, après s’être arrêtés à l’actuel terminus Saint-Michel, les trains s’arrêteront d’abord à la station Vertières, coin Pie-IX. Il rappelle la t bataille de Vertières de 1803, qui a mené à l’indépendance d’Haïti. «Ce nom constitue un geste de reconnaissance à l’égard de la communauté haïtienne, qui s’est établie pendant plusieurs années dans le quartier Saint-Michel», explique la STM. Coin Viau, la station sera nommée en l’honneur de la mohawk de Kahnawake Mary Two Axe Earley qui a été en 1985 , la première femme à retrouver son statut d’Indienne après avoir épousé un allochtone. 

Le 17 octobre 1979, Mary Two-Axe Earley reçoit le prix du Gouverneur général en reconnaissance de sa contribution à faire progresser la cause de l’égalité des femmes et des filles au Canada.

Sa lutte acharnée pour les trois des femmes autochtones a culminé par la modification, en 1985, d’un alinéa de la Loi sur les Indiens, qui prévoyait qu’une femme perdait son statut et ainsi l’accès à sa communauté, si elle mariant (sic) un non-autochtone. 

La ligne bleue passera ensuite par la station Césira-Parisotto à l’angle du boulevard Lacordaire. Aussi appelée mère Anselme, cette femme est une «figure marquante de la communauté italienne au Québec», qui a fondé les écoles et l’hôpital Marie-Clarac. 

 


 

 

La station Madeleine-Parent , nommée en l’honneur de cette syndicaliste et féministe qui s’est battue toute sa vie contre les abus des pouvoirs établis, quels qu’ils soient , suivra au coin du boulevard Langelier. 

«On a voulu honorer les communautés qui contribuent à faire vivre Montréal» a expliqué le président dela STM, Éric Alan Caldwell, lors de l’annonce, disant vouloir « souligner comment la diversité enrichit notre identité collective». Tout occupé par : «la diversité [qui] enrichit notre identité collective», il ne viendra jamais à l’esprit d’Éric Alan Cadwell que notre enracinement est aussi une composante qui enrichit notre identité collective. Ainsi, pourquoi ne pas choisir la bataille du Long-sault, en lieu et place de celle de Vertières.

Madeleine Parent aura maintenant tout loisir de rejoindre Léa Roback (évoquée dans le projet de carte interactive). Il ne manquerait maintenant qu’une station Fred Rose pour donner l’occasion à Éric Alan Caldwell, de constituer une ligne rouge dans le métro de Montréal. La meilleure conclusion à apporter à cette initiative de la STM, se trouve dans la chronique volontairement sarcastique de ce jour de Richard Martineau. Dans cette chronique, intitulée «À quand la station Valérie-Plante?», Journal de Montréal, 11 septembre, il faut croire que Richard Martineau s’est livré avant d’écrire sa chronique un exercice de télépathie, lisant dans les souhaits secrets de Valérie Plante.

Wednesday, September 10, 2025

Les sacrifiés

 



Notre classe politique acceptera-t-elle enfin de prendre à bras le corps l’un des principaux tabous auxquels est confronté le monde de l’Éducation québécois. Un vrai tabous, pas l’un de ces tabous frelatés comme les aime Janette Bertrand. «Marwah Rizqy part en croisade pour en finir avec la sous scolarisation des garçons dans L’écart silencieux, un documentaire qui promet de faire jaser, présenté dès le 4 septembre sur le site de Savoir Média. «Le sujet n’est nouveau c’est sans doute ce que’on retiendra de cette quête de la députée libérale de Saint-Laurent. Cela fait des années que l‘on sait. Des décennies qu’on documente. Et que rien ne bouge. Précision: il s’agit d’une quête «non partisane» prend soin de préciser la principale intéressée qui a déjà annoncé, on s’en souviendra, ne pas se représenterez 2026. elle parle en temps que citoyenne et mère e deux jeunes garçons, ce qui n’est évidemment pas anodin. C’et que la démarche n‘est pas anodine, elle aussi, et Marwah Rizqy le sait. »C’est la première fois qu’on fait un documentaire non partisan avec une députée en siège» débute la principale intéressée , rencontrée dans les bureaux de Savoir Média. Elle remercie au passage les autres députés qui ont accepté de se mouiller, de Pascal Paradis (Parti québécois) à Sol Zanetti (Québec solidaire, sans oublier Bernard Dainville, le ministre de l’Éducation lui-même. «Et tous ceux qui ont participé ont répondu avec leurs tripes, ce n’est pas habituel. Ils se sont vraiment livrés.» 

Pour cause: « Ils ont tous compris qu’il y avait un véritable enjeu national» Et il est de taille: chaque année  20 000 femmes de plus que d’hommes obtiennent un diplôme du cégep ou de l’université. Pourquoi? Surtout : «qu’est-ce qu’on peut faire?» demandera la députée libérale dans le documentaire , réalisé par Flavie Payette-Renouf (Le dernier felquiste).

L’enjeu lui est apparu très concrètement il y aux ans, en donnant une conférence à l’université . Pas un homme dans la salle. Pas un. «quelque chose ne va pas» réalise-t-elle . Une demande d’accès  à l’information plus tard et elle en a la confirmation, chiffres à l’appui: systématiquement , moins d’hommes s’inscrivent à l’université , mais également au cégep, tandis que moins de garçons quittent le secondaire avec leur diplôme en poche, année après année, l’écart de réussites se maintient à 10 ou 12%. On ne peut pas, comme société, regarder ces écarts qui s’accumulent» dit-elle. Cela fait des décennie que les chercheurs-à commencer par Égide Royer (Psychologue, professeur titulaire associé la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, expert en réussite scolaire, interrogé dans le film-s’époumonent à sonner l’alarme. Plusieurs intervenants (notamment Catherine Kaeck , coautrice de La sous scolarisation des hommes) le lui ont dit. D’ou l’idée de faire ce film, afin de prendre le taureau par les cornes, nommer les choses et, surtout, proposer des solutions. 

Avant d’y venir, il faut savoir que le sujet a un je -ne-sais-quoi de «tabou», comme si on enlevait quelque chose aux «filles» avance Égide Royer dans le documentaire. Bernard Drainville confirme: «C’est beaucoup plus facile pour toi comme femme de soulever cet enjeu là «dira-t-il. Pourquoi? Parce que venant d’un homme, cela risque de passer pour une suggestion « anti-filles ». Or cela n’a rien à voir. affirme à son tour Pauline Marois, première ministre du Québec, de 2012 à 2014, à la caméra. «C’est elle, celle à l’origine de l’aprentissage dès la petite enfance, celle qui a cru dans les CPE, rappelle Marwah Rizqy, c’est la plus féministe, et ça personne ne peuvent douter. Or elle-même le dit, regardez, il faut aussi qu’on s’occupe des hommes. Certes, mais comment? nous y voici»

«Le nerf de la guerre, c’est la lecture.» 

 


 

 

On le sait: les difficultés de lecture sont des indicateurs majeurs de risque de décrochage. Ce qui est intéressant, c’est que le documentaire présente des moyens éprouvés d’y arriver: commencer la lecture le plus tôt possible, laisser libres de choisir ce qu’ils lisent, leur offrir des modèles positifs (pourquoi pas des joueurs de hockey, Rimouski l’a fait avec le programme Nicslecture, (le programme de lecture mis sur pied par l’Océanic de Rimouski de la Ligue de hockey junior majeure du Québec NDA) et les résultats sont surprenants) surtout donner le goût de la lire et fixer un temps de lecture obligatoire au quotidien, comme en Ontario notamment. «Il n’y a pas de minutes obligatoires au Québec» laisse tomber Marwah Rizky «C’est mon dernier tour de piste martèle-t-elle et s’il y a un enjeu dont j’aimerais que les gens se souviennent en souhaitant qu’il devienne une priorité nationale, c’est celui dela sous-scolarisation des garçons » Le film se conclut aussi avec enferme appel à l’action.»(Pour en finir avec la sousscolaristion des garçons, La Presse, 1er septembre) Dit autrement, la lecture peut aider à pallier ce risque la lecture et a contrario de Marwah Rizqy et de L’Écart silencieux. osons appeller les  choses par leur nom; le silence québécois sur la sous scolarisation des garçons ne relève pas d’un «tabou» , mais plutôt d’un véritable diktat féministe: pour l’un des intervenants du documentaire (c’est Renaud Paradis, qui dit qu’il s’agissait implicitement de solder des siècles de dettes envers les femmes). Fallait-il pour autant que la facture soit réglée sur le dos des garçons solarisés grosso modo depuis la Révolution tranquille? Comment expliquer autrement que le monde de l’éducation québécois ait accepté de passer sous «Fourches  Caudines»du féminisme et de sacrifier de facto deux générations de garçons québécois sur l’autel de ce féminisme. Combien de garçons québécois sous scolarisés et ultimement décrocheurs sont ainsi restés «sur le carreau»? Une société comme la société québécoise n’a pas les moyens de gaspiller ainsi ces ressources humaines, 

Je ne sais si la solution à la sous scolarisations garçons réside dans la lecture. la lutte au décrochage scolaire ne doit pas être confondue avec la recherche de solution à la sous scolarisation des garçons, ce sont deux problèmes fort différents, des problèmes qui appellent des solutions différentes. J’ai souvenir, il y a quelques années que des intervenants en éducation confrontés à cette sous scolarisation des garçons en tenaient pour un accroissement significatif des heures consacrées aux sports afin d’utiliser à bon escient la testostérone caractéristique de cet âge chez les garçons. Nous pouvions, dans la cour de récréation, nous adonner au ballon chasseur, au drapeau et même, l’hiver, au roi de la montagne, nos institutrices nous laissant nous tirailler à loisir. Nous retournions en classe, toute testostérone brulée. Et, bien calmés, nous nous trouvions attentifs aux enseignements de nos institutrices, il est vrai que ces dernières avaient un peu de Drill Instructor du corps des Marines dans le corps, ce qui ne m’empêche pas de remercier encore aujourd’hui les Mademoiselle Grondin et Racine de mon enfance, avec elles, le corps raide et les oreilles molles nous nous apprenions et réalisions toute la vérité qu’il y dans la maxime de nos amis anglo-saxons: No pain, no gain, maxime dont j’ai lu récemment la version poétique tatouée sur le bras d’une jeune femme: No rain, no flowers. 


L’écart silencieux, En ligne dès le 4

septembre , à 20h. Sur Savoir Média, le 11septembre, à 20 h. 

Friday, September 5, 2025

L’homme qui voit l’arbre

 

Cet homme, c’est Pablo Rodriguez, chef du Parti libéral du Québec (PLQ). Dans le dossier des prières de rue, il a choisi son Camp: il a choisi de voir l’arbre des prières rue et d’ignorer la forêt des provocations islamistes.

Pour lui, le contrôle des prières de rue doit relever des municipalités, Pour en arriver à cette conclusion, il réduit le tout à une question de lois, de règles et de permis: «Toute manifestation doit suivre les règles, les lois. Toute manifestation doit obtenir des permis [émis pa la ville] a expliqué mardi le chef du PLQ, rappelant que les municipalités doivent «appliquer » les règlements en place pour ce genre d’évènements.

 

 

SourceL: Facebook (Caroline Sarah St-Laurent)

 

 

Pablo Rodriguez faisait écho aux conclusions du comité d’étude sur le respect des principes dela Loi sur la laïcité l’État (ou loi 21) et sur les influences religieuses qui a mis des réserves sur l’interdiction des prières de rue. Selon le comité Pelchat-Rousseau-mandaté par le gouvernement Legault-, c’est aux villes de se doter de politiques pour mieux encadrer « les manifestations religieuses dans l’espacepublic». Toujours selon ce comité, Québec devrait ensuite approuver les politiques municipales pour éviter des «extrêmes»et assurer une uniformité.

M. Rodriguez n’est pas allé aussi loin mardi, répétant qu’il faut d’abord faire respecter les règlements en vigueur au niveau des villes avant d’ajouter une nouvelle loi. «Vous avez entendu la coprésidente [du comité, Christine Pelchat (ancienne députée libérale NDA), qui dit que ce n’est pas un problème propre à Montréal», a fait remarquer le chef libéral lors d’un point de presse à Québec. «M. Legault prend ça puis dit: «Là, il faut absolument agir là-dessus» comme si c’était la priorité de tous les Québécois , alors que c’est sa priorité à lui, pour changer de poste, pour ne pas parler de SAAQclic, pour ne pas parler du déficit , pour ne pas parler de tous les problèmes qui sont vécus aujourd’hui dans la société québécoise» (Le pouvoir revient aux villes, croit Pablo Rodriguez, La Presse, 2 septembre)[…]. Vous passez à coté de la question de l’heure, quoi de mieux alors que de décocher une petite flèche partisane. 

Tuesday, September 2, 2025

Bas les pattes, Bernard



Ceux qui aiment le Québec et la langue française que nous y parlons doivent s’intéresser, à moins qu’il ne faille s’inquiéter,  de  la  croisade dans laquelle s’est lancée notre ministre de l’Éducation, l’honorable Bernard Drainville,

Comment appréhender les différentes facettes de cette réforme de l’enseignement du français.

Ce qui a surtout retenu l’attention des médias est le fait que cette réforme faisait mention d’une liste de mots que les élèves du primaire se devaient d’apprendre et d’une autre liste de termes qu’il ne seraient plus requis de connaître. Cette liste orthographique comprendrait 3 000 mots. Sans aller jusqu’à exiger que les écoliers québécois maîtrisent les quelques 64 000 mots du Petit Larousse, il faut souhaiter que le vocabulaire des têtes blondes québécoises soit le plus étendu possible, et qu’ils disposent d’un vocabulaire de plus de 3 000 mots à la fin du cycle primaire.


 

 

 

L’étude en parallèle des deux listes montre une indéniable influence «wokiste» sur la composition de ces listes.

Ainsi, le ministère de l’Éducation a placé les mots: alcool, tabac, amérindien, esquimau, canon, messe, pasteur et prêtre sur la liste des «Mots retirés». en contrepartie, les mots autochtone , québécois (adjectif), culture, bébéiste et humoriste apparaissent sur la liste des « mots ajoutés». la présence des termes amérindien et esquimau sur la liste des «mots retirés» relève clairement du wokisme, celle des termes alcool et tabac relèverait-elle d’un nouveau et émergent «puritanisme wokiste»? Manifestation de wokisme aussi que cette apparition du terme autochtone sur la liste des «mots ajoutés», pourquoi ne pas «passer» directement au terme «première nation» et ne pas télescoper le terme Autochtone. Force est de conclure qu’à ce régime , à la fin de leur cycle primaire, les écoliers québécois seront de parfaits petits soldats wokes, raison de plus de souligner l’importance du rôle des parents dans la lutte à cet endoctrinement des têtes blondes québécoises. Il ne faut pas chercher de logique autre que la «logique»dans cette liste, S’il y a une autre logique que cette logique woke, elle échappe même au ministre: «L’heure était à la réforme puisque la liste des 3 000 mots obligatoires n’avait pas été mise à jour depuis une dizaine d’années  a estimé M. Drainville, en entrevue à l’émission Le Bilan, vendredi. «Cette liste-là a été définie par des experts qui sont allés voir les livres lus par les élèves, qui sont arrivés avec une base de 5 000 mots, qu’ils ont réduits à 

2 700 mots. Il est à la discrétion des enseignants de choisir les 300 autres mots qui compléteront la liste. « sur recommandation des experts, des mots tels «esquimau» et «amérindien» ont été retirés de la liste. Toutefois les raisons derrière le fait d’enlever les mots « métro» «ski» et «messe», par exemple restent en suspens même pour M. Drainville. «Si je peux rassurer vos auditeurs… le mot église lui est resté. Alors, il y a un équilibre. On retire la messe, mais on garde l’église» a-t-il ironisé.» (Nouvelle liste orthographique: « Pour certains mots , je comprends la logique… pour le «chameau » honnêtement. je ne sais pas dit Drainville, Journal de Montréal, 29 août) 

Bernard Drainville ironise…Faut-il voir là une manifestation d’humour laïc.C’est peut-être au nom de cet humour laïc que Bernard Drainville a tenu à ce que la nouvelle liste orthographique inclut le terme «humoriste». 

Il y a plus malheureusement plus dans cette réforme mise de l’avant par Bernard Drainville. 

«Bernard Drainville veut faire «d’une pierre deux coups» en permettant aux jeunes « de mieux maîtriser le français »[…] en puisant dans la culture d’ici » avec son nouveau programme d’enseignement» […] Cette annonce du ministre qui comprend le renforcement de la communication orale, de la lecture et de l’écriture survient alors que l’on constate le déclin du français notamment chez les plus jeunes. L’avènement des réseaux sociaux, dont Tik Tok et les plateformes numériques comme Netflix rendent l’anglais très «attractif» Précise le ministre de l’Éducation lors de son passage à l’émission Tout un matin sur les ondes de ICI Première. Étrange réflexe, dans le cadre d’une réforme de l’enseignement du français, que d’utiliser le terme «attractif» (véritable expression franglaise et calque de l’anglais attractive, l’Office québécois de la langue française en déconseille l’usage et suggère de lui préférer les termes attrayant ou séduisant). 

De plus, cette volonté de «puiser dans la culture d’ici» fait craindre que l’«honorable» Bernard Drainville ne soit tenté de voir le français du Québec larguer ses amarres avec la langue de Molière pour n’être plus que la langue de Tremblay (Michel) ou de Charlebois (Robert). Quelqu’un au ministère de l’Éducation voudrait-il rappeler à Bernard Drainville qu’une langue n’est pas un terrain de jeu surtout lorsque cette dernière fait jour après jour face aux assauts de l’anglais?

Fasse que le remaniement ministériel à venir nous débarrasse de l’«honorable» Drainville. Un dernier souhait, celui que la liste des mots à maîtriser continue de contenir le mot insignifiant, bien utile pour qualifier le ministre Drainville.