Nous devrions, comme citoyens, être reconnaissants à Doug Ford de sa franchise sur les radars photos.
En effet, pour Doug Ford: «les radars photo de l’Ontario ont donné leurs dernières contraventions: ils ont été officiellement été remisés vendredi par le gouvernement de Doug Ford». Le premier ministre ontarien a indiqué que sses dispositifs seraient retirés des routes le 14 novembre. «À partir d’aujourd’hui, les radars photo «pompe à fric» (dans son communiqué, en anglais, Doug Ford parle de cash-grab municipal speed cameras) ne sont plus permis en Ontario», a-t-il écrit. Les automobilistes québécois se doutait que les radars photos avaient plus à voir avec le fait d’effectuer de lucratives ponctions dans les goussets des automobilistes québécois qu’avec la sécurité routière. L’abandon des radars photos ne signifie pas que le gouvernement Ford négligera sécurité routière, il aura recours à d’autres méthodes fin d’assurer celle-ci: "Il compte encourager l’implantation de dos d’âne, de carrefours giratoires et une meilleure signalisation « qui ralentissent les automobilistes sans leur coûter plus cher ». I s’agit de mesures de sécurité prouvées» (L’Ontario retire officiellement ses radars photos des routes, TVA Nouvelles,14 novembre). Mais voilà, la franchise a un prix. «L’Ontario fait complètement fausse route en matière de sécurité routière en retirant ses radars photos, préviennent des experts, rappelant au passage que l’outil avait ses preuves au Québec et partout dans le monde dans les dernières années» (les radars photos ont connu un tel succès en France qu’à partir de 2018 ils ont régulièrement fait l’objet de vandalisme (les radars photos étaient enduits de peinture, graffités, recouverts de sacs poubelle ou carrément incendiés. Paul Leduc et les experts consultés se gardent bien de nous parler de ces réactions, craignent-ils de donner des idée aux automobilistes québécois. «Je trouve ça ignorant, tonne Paul Leduc, ancien patron à la sécurité routière la Sûreté du Québec, qui a participé au déploiements radars photos dans la Belle Province (il n’est pas venu à l’esprit du journaliste de TVA Nouvelles (Laurent Lavoie) que Paul Leduc n’est pas la personne la mieux placée pour commenter le recours aux radars photos au Québec, car à titre d’ancien patron à la sécurité routière à la Sûreté du Québec, Paul Leduc est clairement en conflit d’intérêt lorsqu’il commente sur le sujet. Ça me semble une décision politique, populiste.» (voilà, le mot est lâché). («Je trouve ça ignorant: Doug Ford fait fausse route en se débarrassant des radars photos, TVA Nouvelles, 15 novembre)
«Marie-Soleil Cloutier, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique, est du même avis: il est primordial que le Québec n’imite pas ses voisins. «Ce n’est vraiment pas une belle journée pour la sécurité routière», résume Mme Cloutier. On compte une cinquantaine de ces appareils au Québec. Selon le site du gouvernement, le autorités souhaitent en déployer progressivement plus de 250 sur l’ensemble du réseau routier québécois.» («Je trouve ça ignorant: Doug Ford fait fausse route en se débarrassant des radars photos, op.cité).
Non seulement, le gouvernement québécois, contrairement au gouvernement ontarien, n’entend pas cesser de recourir aux photos radars, ,mais il a l’intention de multiplier par cinq le nombre de «pompe à fric» sur le territoire du Québec et voilà pour la considération de notre gouvernement pour les automobilistes québécois (automobilistes ou «vaches à lait à traire» avec ces «pompe à fric»)











