C’est
là, l’attitude qui s’impose devant la position du gouvernement Legault,
dans les dossiers de l’immigration et de la francisation des immigrants
qui s’installent au Québec.Comprenne qui pourra les tergiversations et
les un pas en avant, deux pas en arrière que nous sert François Legault
dans le dossier de l’immigration. Ce François Legault pourrait sienne
l’expression d’Edgar Faure)ministre dans les gouvernements De Gaulle et
Pompidou, puis président de l’Assemblée nationale française. Pour Edgar
Faure: «Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent.»
Nous
devons à François Legault l’introduction dans le vocabulaire politique
québécois, du terme «louisianisation». Terme sensé résumer le sort qui
attendait le Québec, si nous demeurions les bras croisés devant
l’invasion migratoire suscitée par les politiques migratoires du
gouvernement de Justin Trudeau. Nous avons assisté à une guerre de
chiffres, ses chiffres changeant tous les jours, preuve que nous étions
en face d’une guerre de chiffres essentiellement politique, guerre ou
une chatte aurait perdu ses chatons.
Dernière
nouvelle du front: le ministre de l’immigration, Jean-François Roberge,
a déposé ce matin son plan annuel d’immigration. Les XXX accueillera en
2025 entre 64 000 et 67 000 nouveaux arrivants permanents, soit
environ10 000 de plus que cette année. Pourtant, le premier ministre
François Legault avait signalé en 2022 qu’il souhaitait freiner
l’immigration permanente , allant jusqu’à dire qu’il serait «suicidaire»
pour le Québec français d’accueillir plus de 50 000 nouveaux arrivants
par an.(Explosion de l’immigration permanente : un seuil de 67 000 prévu
l’an prochain, Journal de Montréal, 31 octobre).
Alors
que Jean-François Roberge nous annonce que nous serons en 2025, en zone
«suicidaire»en matière d’immigration permanente, ce qui n’inclut pas
les irréguliers débarquant à l’aéroport Trudeau et les étudiants
s’inscrivant à l’Université Concordia.
La
nouvelle tombe alors même que les nouvelles affluent sur les
difficultés vécues par les centres de francisation.(qu’il suffise de
mentionner:«C’est dramatique»: les fermetures de classes de francisation
se succèdent, Radio-Canada, 24 octobre, Moins de classe de francisation malgré une forte demande, La Presse, 10 août, Des fermetures de classes par dizaines au Québec, La Presse, 23 octobre, Roberge blâme le réseau scolaire pour les classes francisation fermées, Le Devoir,
23 octobre). Ce dernier texte est particulièrement intéressant,
Jean-François Roberge y joue les Ponce Pilate et se défausse de ses
responsabilités en affirmant que la responsabilité de ces fermetures de
classes de francisation est celle des Centres de services scolaires,
Roberge déclare à ce sujet: «C’est comme s’ils avaient choisi de
dépenser 100% de leurs budgets dans la première moitié de l’année . Puis
là, il nous disent qu’ils n’ont plus les sommes nécessaires pour
poursuivre», a-t-il tonné derrière son bureau de l’hôtel du Parlement
. »Ben oui! C’est sûr que s’ils dépensent toutes leurs sommes dans les
premiers mois, ils n’auront plus d’argent pour les derniers mois» a-t-il
raillé.»(Roberge blâme le réseau scolaire pour les classes francisation
fermées, Le Devoir, 23 octobre). François Legault
devrait peut-être avoir une conversation entre «quat’yeux»avec
Jean-François Roberge et lui rappeler qu’il n’est pas que ministre de
l’immigration, mais aussi de la Francisation et de l’Intégration. Je ne
suis pas naïf au point de croire que quelques heures en classe de
francisation suffise à faire de ces nouveaux arrivants des « bons
Québécois; ces quelques heures de francisation ne peuvent que permettre
l’acquisition du plus petit commun dénominateur de l’identité
québécoise, la langue française.
Plus petit commun dénominateur essentiel, mais qui n’est que la porte d’accès à l’identité québécoise.
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