Au Québec, l’heure est à la réconciliation, tous Autochtones comme Euro descendants (en ces heures wokes
que nous traversons, je n’ose écrire Blancs). L’une des crises
emblématiques des différents entre Autochtones et Euro descendants est
le décès de Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette. «Joyce Echaquan est
décédée le 28 septembre 2020 à l’hôpital de Joliette dans des
circonstances troublantes ou son état de santé a été mal évalué, alors
que les préjugés entourant la clientèle autochtone avaient mené les
professionnels de la santé à juger qu’elle était en sevrage de
narcotiques. Une vidéo tournée par Mme Echaquan avait provoqué une onde
de choc à travers le Québec et même au Canada, vidéo ou l’on pouvait
voir qu’une infirmière l’abreuvait d’insultes racistes alors que Mme
Echaquan était souffrante.» (La famille réclame près de 2,7 millions en
dommages, La Presse, 29 septembre).
Des
esprits cyniques nous dirons que l’affaire se devait se transformer tôt
ou tard en opération bassement mercantile. Dans une époque ou tout se
monnaye, Carol Dubé a probablement pensé; pourquoi pas moi? Honte à ces
esprits mal tournés: «Carol Dubé, le conjoint de Mme Echaquan, s’est
exprimé avec émotion lors de la conférence de presse visant à donner les
détails de la poursuite, disant chercher une forme de guérison pour lui
et tous ceux qui ont été touchés par le décès de sa conjointe. Il a
affirmé que les choses doivent changer pour que personne n’ait à vivre
ce qu’avait subi Joyce et pour ne pas qu’elle soit morte en vain.
Puis
passant au niveau supérieur, Carol Dubé et les chefs atikamek Sipi
Flamand et Constant Awashish ont dénoncé le refus du gouvernement
Legault de reconnaître le racisme systémique, estimant que le décès de
Joyce Echaquan le démontre pourtant clairement.»
Pour
les Carol Dubé, Sipi Flamand et Constant Awashish, le chemin le plus
court vers la réconciliation et le vivre ensemble passe par un chèque et
une génuflexion au sujet du racisme systémique. Nul besoin de
thérapies, de colloques ou d’interventions du ministre Lafrenière, la
solution à tous ces problèmes se trouve dans un chéquier bien garni
No comments:
Post a Comment