Friday, September 30, 2022

Le chemin le plus court

 


Au Québec, l’heure est à la réconciliation, tous Autochtones comme Euro descendants (en ces heures wokes que nous traversons, je n’ose écrire Blancs).  L’une des crises emblématiques des différents entre Autochtones et Euro descendants est le décès de Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette. «Joyce Echaquan est décédée le 28 septembre 2020 à l’hôpital de Joliette dans des circonstances troublantes ou son état de santé a été mal évalué, alors que les préjugés entourant la clientèle autochtone avaient mené les professionnels de la santé à juger qu’elle était en sevrage de narcotiques. Une vidéo tournée par Mme Echaquan avait provoqué une onde de choc à travers le Québec et même au Canada, vidéo ou l’on pouvait voir qu’une infirmière l’abreuvait d’insultes racistes alors que Mme Echaquan était souffrante.» (La famille réclame près de 2,7 millions en dommages, La Presse, 29 septembre).

Des esprits cyniques nous dirons que l’affaire se devait se transformer tôt ou tard en opération bassement mercantile. Dans une époque ou tout se monnaye, Carol Dubé a probablement pensé; pourquoi pas moi? Honte à ces esprits mal tournés: «Carol Dubé, le conjoint de Mme Echaquan, s’est exprimé avec émotion lors de la conférence de presse visant à donner les détails de la poursuite, disant chercher une forme de guérison pour lui et tous ceux qui ont été touchés par le décès de sa conjointe. Il a affirmé que les choses doivent changer pour que personne n’ait à vivre ce qu’avait subi Joyce et pour ne pas qu’elle soit morte en vain. 
Puis passant au niveau supérieur, Carol Dubé et les chefs atikamek Sipi Flamand et Constant Awashish ont dénoncé le refus du gouvernement Legault de reconnaître le racisme systémique, estimant que le décès de Joyce Echaquan le démontre pourtant clairement.»


Pour les Carol Dubé, Sipi Flamand et Constant Awashish, le chemin le plus court vers la réconciliation et le vivre ensemble passe par un chèque et une génuflexion au sujet du racisme systémique. Nul besoin de thérapies, de colloques ou d’interventions du ministre Lafrenière, la solution à tous ces problèmes se trouve dans un chéquier bien garni

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