La
nomination de Mary Simon au poste de gouverneur-général du Canada, une
nomination qui doit tout à la volonté de réconciliation avec les
Premières Nations, une nomination allant tout à fait dans le sens d'un
Canada diversifié et inclusif, marque en théorie et dans les faits la
mort d'un certain Canada. Celui des deux peuples fondateurs. Théorie qui
de toute façon, ne trouva jamais preneur qu'au Canada français.
Certains topos télévisuels se sont plu à titrer que nous avions
désormais une gouverneur-général «bilingue, mais sans parler français»
Mary Simon parle la seule langue officielle de ce pays qui ait une
importance, l'anglais.pour ce qui est de son bilinguisme, il consiste
parler sa langue d'origine, l'inukitut , L'utilisation du , va dans le
sens de certaines revendications de leaders des Premières Nations qui
souhaitent vivement que les Premières Nations soit considérées comme
«peuples fondateurs » cet enterrement de première classe du française
est un dangereux précédent; pourquoi serait-il impossible dans un futur
rapproché de concevoir un gouverneur-général s'exprimant en anglais et
en punjabi ou exclusivement en anglais et en mandarin? MarySimon est
devenue le premier chef d'état incapable de parler la langue ou a tout
le moins l'une des langues officielles de son pays.
Avec la nomination de Mary Simon, nous assistons à la mort en direct d'un certain Canada.
Si tant est que ce Canada ait jamais existé.
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