Saturday, February 6, 2021

Biais idéologiques

 


Il fallait prévoir que l'affaire Camara fasse l'objet d'une exploitation politique, nous avons déjà évoqué celle effectuée par Valérie Plante (Voir ce blogue, Troublée par quoi, pour qui, 6février).
Pas de surprise pour ce qui est de Valérie Plante, la Fraternité des policiers de la ville de Montréal ne s'y est pas trompée non plus, «Dans une lettre coup-de-poing acheminée à la mairesse durant l'heure du dîner vendredi [...], Yves Francoeur n'y va pas de main morte à l'endroit de Mme Plante. M. Francoeur réagissait ainsi  à la sortie publique de la mairesse qui a clamé haut et fort jeudi que «Mamadi Fara Camara est un homme innocent» et que la couleur de sa peau «pourrait lui avoir nui dans cette malheureuse affaire.[...] «Nous espérons que vous saurez dorénavant vous comporter de façon plus responsable en évitant que vos biais idéologiques n'interfèrent avec votre nécessaire devoir de réserve.» (Affaire Mamadi Camara: La Fraternité des policiers en furie contre Valérie Plante, Journal de Montréal, 5 février)




Puisque nous en sommes aux «biais idéologiques»Difficile de ne pas parler de la sortie du Justin «de quoi j'me mêle» Trudeau sur l'affaire Camara. L'homme incapable d'assurer aux Canadiens un nombre suffisant de vaccins a du temps pour descendre de l'Olympe et prendre parti dans une affaire fondamentalement locale. Il eut été surprenant que le monomaniaque du racisme systémique qui est premier ministre du Canada nous épargne son opinion sur l'affaire Camara, se prévalant de son statut de député d'une circonscription montréalaise.  Justin Trudeau «fait» lui aussi dans le «biais idéologique». Justin Trudeau réclame une enquête. «C'est un cas troublant» a affirmé le premier ministre Justin Trudeau dès le début de sa conférence de presse visant à faire le point sur la pandémie. [...] Selon Justin Trudeau, cette affaire constitue une preuve de plus que le racisme systémique est un problème réel au pays. «Le racisme systémique existe dans toutes nos institutions et particulièrement quand  on parle de nos corps policier. Ça devient extrêmement important de garder et de restaurer la confiance des citoyens dans ces institutions. [...]»(Ce que nous avons surtout vu ce n'est pas une perte de confiance   de la population dans nos institutions, mais l'agitation grégaire des journalistes et l'agitation d'une partie de la classe politique, visiblement moins intéressée par le sort de M.Camara que par le fait de pouvoir parler ad nauseam de profilage racial

No comments:

Post a Comment