L'agitation
autour de l'»affaire Harry-Meghan»a été à l'origine d'articles dans la
presse québécoise. Articles dont la tonalité générale va de la
condamnation du jeune couple et plus généralement de la monarchie
(Sophie Durocher, «Harry et Meghan, restez chez vous!»,Journal de Montréal, 13 janvier; et Loïc Tassé, «Les parasites royaux», Journal de Montréal, 14 janvier, Réjean Parent, «En finir avec la monarchie»,Journal de Montréal, 15 janvier; Gilles Proulx,»Corruptrice de monarchie», Journal de Montréal, 16 janvier;Mathieu Bock-Côté, Les ados royaux du Canada, Journal de Montréal, 16 janvier) à une compréhension non dénuée de sympathie pour la Reine (Denise Bombardier,»Fin de règne misérable», Journal de Montréal,
13 janvier).Le texte de Sophie Durocher pour sa part est un désolant
mélange de hargne et d'inculture. Elle écrit:»à mes yeux, la famille
royale n'est qu'une bande d'enfants gâtés qui vivent au crochet de la
société. Ils ne sont là ou ils sont que grâce au sang qui coule dans
leur veine. Ils ne sont pas élus, ne représente personne d'autre
qu'eux-mêmes et n'occupent aucun «emploi» réellement utile.» (Harry et
Meghan, restez donc chez vous, op.cité) Chacun des arguments soulevés
par Sophie Durocher mérite une réponse.
(«enfants
gâtés»«vivent au crochet de la société», relèvent purement et
simplement de l'envie, Tient-elle à partager la vie des membres de la
famille royale et telle que la Reine Elizabeth II, voir sa vie consacrée
au service public et à la nation, une vie vécue de surcroit dans les
objectifs des papparazzi),«Il ne sont pas élus, ne représentent
qu'eux-mêmes» Les membres de la famille royale ne sont pas élus, chef
d'État pour chef d'État, il est possible de comparer, Donald Trump et
Emmanuel Macron aux membres de la famille royale britannique, la reine
Elizabeth a parcouru l'Empire et le Commonwealth, le prince Charles et
les autres enfants de la famille royale voyagent à travers le
Commonwealth depuis des années; jamais ils ne se sont couverts, ou
couverts leurs pays de ridicule comme Justin Trudeau lors de son voyage
en Inde. «...Ne représentent personne d'autre qu'eux-mêmes. Ils ne
représentent pas qu'eux mêmes, ils représentent, mieux, ils incarnent,
la nation britannique et à travers eux, ce sont les heures glorieuses de
l'Empire que voient probablement plusieurs britanniques lorsque la
reine les saluent de la main assise dans son carosse royal. Pour
plusieurs britanniques, ils représentent aussi à n'en pas douter,
l'unité et la pérennité du Royaume-Uni. «N'occupent aucun «emploi»
vraiment utile». Nous proposons à Sophie Durocher de suivre la reine
Elisabeth II dans ses fonctions officielles pendant une journée , elle
demandera grâce avant la fin de la journée. Rappelons à Mme Durocher, le
service militaire du prince Harry en Afghanistan comme pilote
d'hélicoptère de combat. Aucun observateur n'a aperçu un rejeton de la
famille Bush en première ligne en Afghanistan, personne non plus, n'y a
vu Justin Trudeau, peu désireux de se déguiser en soldat canadien. À
comparer aussi, à un Donald Trump évitant soigneusement tout service
militaire. Pour revenir à l'«emploi utile», il serait bon que Mme
Durocher considére l'apport économique et touristique de la monarchie
britannique à l'économie du Royaume-Uni. Finalement, «ils ne sont là que
grâce au sang qui coulent dans leur veine», curieusement, je pense la
même chose en voyant Justin Trudeau. Concluons en paraphrasant le comte
de Chambord qui déclarait, en 1872 «Ma personne n'est rien, mon principe
est tout», dans le cas des Sussex:»Leurs personnes ne sont rien, leur
principe est tout».
Exactement
Comme Philippe de Belgique et Harald V de Norvège représentent et
incarnent leur nation. N'oublions pas que la monarchie peut aussi
s'avérer une garantie de stabilité politique, la France ne s'est
visiblement pas remise de l'exécution de Louis XVI. Que faire de Mme
Durocher, un séjour en cellule d' isolement avec une collection complète
des oeuvres de Charles Maurras.
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