Sans aller jusqu’à cet extrême, mais cette semaine, force est de reconnaître que ceux qui souhaitent parler de culture au Québec le font à leur risques et périls et se retrouvent rapidement sur de la glace mince. Cette semaine, c’est Pierre-Karl Péladeau (PKP)qui s’est retrouvé dans cette situation. «Si M. Péladeau est attaché à la production québécoise , il n’en demeure pas moins que Québécor est une société cotée en bourse qui doit chercher la rentabilité pour ses actionnaires. Il aussi répété sa critique de Radio-Canada, financée par le gouvernement fédéral, qui lui fait concurrence dans le marché publicitaire (c’est une vielle marotte chez PKP. Si on coupe la publicité de Radio-Canada , est-ce qu’il va y avoir un transfert complet? Probablement non, mais il va y avoir plus d’espace dans le marché publicitaire pour la télévision privée»,a défendu le dirigeant. M. Péladeau, pourquoi déshabiller Pierre si nous ne sommes pas assurés de pouvoir ainsi vêtir Paul. Le seul résultat de cette opération de déshabillage serait de faire de Radio-Canada un canard boiteux face aux plateformes de diffusion américaines. À ce jeu, ce n’est pas que Radio-Canada qui risque de se retrouver dans la situation de canard boiteux, mais TVA aussi sans l’assurance que les revenus publicitaires aujourd’hui reçus par Radio-Canada «passent» à TVA. […] nous nous retrouverions ultimement avec deux canards boiteux «Les difficultés de la télévision traditionnelle sont une menace pour la culture québécoise, a plaidé M. Péladeau. «Derrière la télévision, c’est notre culture, notre identité, notre différence . Nous avons tous une responsabilité collective de la protéger.» (La télé traditionnelle dans une situation difficile , prévient Pierre Karl Péladeau, La Presse 26 août),
Monsieur Péladeau, les soirs ou vous ne recevez pas de doctorat honoris causa vous prend-il à l’occasion le goût de regarder les émissions diffusées sur les ondes de TVA?
Si oui, vous serez peut-être en mesure de m’expliquer le rapport à notre culture et à notre identité: d’émissions comme Les chanteurs masqués une émission copiée sur l’émission sud-coréenne The masked singer, Survivor une production suédoise à l’origine, diffusée et popularisée à travers le monde par la chaîne américaine CBS;Sortez-moi d’ici une produit nous venant de Grande-Bretagne et diffusée initialement dans son pays d’origine sous le titre de I’m a celebrity…cet me out of here, pour ne nommer que celles-là: voilà pour l’identité québécoise. Pour ma part, je suis d’avis, que ce sont justement des émissions comme celles plus haut mentionnées qui constituent des menaces pour la culture et l’identité québécoises. Avec de tels amis, la culture québécoise n’a pa besoin d’ennemis.
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