Saturday, September 27, 2025

Décision attendu.e

 

«Cherchant à mettre fin à «la confusion linguistique dans les communications de l’État»québécois, le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge a déposé un nouveau règlement mercredi matin empêchant l’utilisation d’appellations ou telles que le pronom «iel» lorsque la communication s’adresse à un groupe de personnes, le mot «toustes» ou bien la fusion de deux flexions en utilisant un point comme «enseignant.e». Cette nouvelle mesure s’appliquera aux ministères, sociétés d’État, municipalités et organismes publics de la fonction publique québécoise, de même qu’au réseau de la santé et de l’éducation, par le biais de leur ministre respectif.[…] 

 


 

 

« Le français, notre langue officielle qui nous unit collectivement , ne doit pas être dénaturé. Il doit demeurer accessible pour en faciliter sa compréhension et son apprentissage. Conserver une cohérence dans les communications permet d’être compris par le plus grand nombre de personnes» justifie plus en détail le ministre Roberge dans un communiqué annonçant le nouveau règlement. Ce dernier précise d’ailleurs que ces modifications à la Politique linguistiques de l’État sont en conformités avec les recommandations de l’Office québécois de la langue française (OQLF). «Le contrôle de la qualité de la langue est aussi un moyen de s’assurer que le français de l’Administration est accessible à toutes et à tous. L’OQLF recommande d’utiliser une écriture épicène , ou des mots neutres un dédoublement des mots sont privilégiés. Par exemple «les étudiants et les étudiantes» ou bien «la communauté étudiante » sont désormais des formulations obligatoires à utiliser dans les communications de l’État.[…] Qu’en est-il des personnes non binaires qui utilisent le pronom iel? L’OQLF mentionne qu’il «ne conseille pas le recours à ces pratiques rédactionnelles», en référence à «l’utilisation de néologisme qui ne sont ni masculins ni féminins(comme iel au lieu de il ou elle , foreur en remplacement frère/soeur)» « Plaisir de vous annoncer, nous nous n'avons pas usages restent propres aux communautés de la diversité de genre», précise la vitrine linguistique de l’Office.»(Québec met fin aux appellations inclusives dans ses communications, Le Devoir, 24 septembre). 

« Mais avec de telles contraintes , comment désigner une personne non-binaire dans une communication écrite, comme dans le cas médiatisé de l’enseignante Mx Martine, qui refusait les formules habituelles de «Mme.» ou «M.». « On n’est pas obligé de mettre un pronom. Je peux dire, tout simplement,: « Bonjour Martine»(Jean-François Roberge a-t-il discuté avec son collègue de l’Éducation avant de lancer des «Bonjour Martine». Je ne suis pas obligé d’insérer un marqueur de genre» souligne M. Roberge» (Rédaction inclusive: le gouvernement Legault interdira les «iel» et «toustes» dans les communications de l’État, Le Journal de Montréal, 24 septembre). Avec ses «Bonjour Martine» , Jean-François Roberge est bien loin du vouvoiement souhaité par Bernard Drainville). Rétrospectivement, je me vois mal en 2e année, donner du « Monique» (son vrai prénom) à Mlle Racine du haut de mes sept ans, il est vrai que depuis ce temps, les choses ont bien changé, et que pour des cohortes d’écoliers québécois passés par les CPE et habitués à tutoyer leurs éducatrices, ils n’auront pas de mal à tutoyer leurs enseignantes,  Si dans un premier mouvement, je me réjouis de ce coup d’arrêt donné à cette novlangue. une novlangue aux indéniables parfums LBGTQ+.

Pour les Québécois francophones, la langue françaises une patrimoine individuel  et collectif trop important pour le soumettre aux desirata d’une infime minorité. 



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