Cet homme, c’est Pablo Rodriguez, chef du Parti libéral du Québec (PLQ). Dans le dossier des prières de rue, il a choisi son Camp: il a choisi de voir l’arbre des prières rue et d’ignorer la forêt des provocations islamistes.
Pour lui, le contrôle des prières de rue doit relever des municipalités, Pour en arriver à cette conclusion, il réduit le tout à une question de lois, de règles et de permis: «Toute manifestation doit suivre les règles, les lois. Toute manifestation doit obtenir des permis [émis pa la ville] a expliqué mardi le chef du PLQ, rappelant que les municipalités doivent «appliquer » les règlements en place pour ce genre d’évènements.
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| SourceL: Facebook (Caroline Sarah St-Laurent) |
Pablo Rodriguez faisait écho aux conclusions du comité d’étude sur le respect des principes dela Loi sur la laïcité l’État (ou loi 21) et sur les influences religieuses qui a mis des réserves sur l’interdiction des prières de rue. Selon le comité Pelchat-Rousseau-mandaté par le gouvernement Legault-, c’est aux villes de se doter de politiques pour mieux encadrer « les manifestations religieuses dans l’espacepublic». Toujours selon ce comité, Québec devrait ensuite approuver les politiques municipales pour éviter des «extrêmes»et assurer une uniformité.
M. Rodriguez n’est pas allé aussi loin mardi, répétant qu’il faut d’abord faire respecter les règlements en vigueur au niveau des villes avant d’ajouter une nouvelle loi. «Vous avez entendu la coprésidente [du comité, Christine Pelchat (ancienne députée libérale NDA), qui dit que ce n’est pas un problème propre à Montréal», a fait remarquer le chef libéral lors d’un point de presse à Québec. «M. Legault prend ça puis dit: «Là, il faut absolument agir là-dessus» comme si c’était la priorité de tous les Québécois , alors que c’est sa priorité à lui, pour changer de poste, pour ne pas parler de SAAQclic, pour ne pas parler du déficit , pour ne pas parler de tous les problèmes qui sont vécus aujourd’hui dans la société québécoise» (Le pouvoir revient aux villes, croit Pablo Rodriguez, La Presse, 2 septembre)[…]. Vous passez à coté de la question de l’heure, quoi de mieux alors que de décocher une petite flèche partisane.

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