Friday, August 15, 2025

Plus on est de folles…

 



…Plus on rit. Je vous l’accorde celle-là est facile. À mesure que les années passent, les Fiertés se multiplient: cette année nous avons eu droit avec la vénérable Fierté Montréal, à la création de Wild pride (fierté indomptable) (voir ce blogue, Nid à problèmes, 9 août). Nous avons également découvert l’existence de Rad Pride (Fierté radicale). Fierté radicale entend représenter une fraction ne reculant pas devant un militantisme agressif et agressant:  (Une recherche rapide sur Rad Pride s’avère d’aileurs révélatrice, car cette recherche vous conduit sur le site du Pink Bloc de Montréal ou pour être précis et complet le site du Pink Bloc Montréal\Thiotia:ke. Le Pink Bloc ne précise pas s’il considère que leur Montréal\Thiotia:khe est un «territoire non cédé», l’utilisation du Thio tia:ke, le laisse supposer. Cet hébergement de Rad Pride par le Pink Bloc est une belle démonstration d’intersectionnalité appliquée. Dans son communiqué de presse en date du 8 août, communiqué disponible sur le site du Pink Bloc: Rad Pride écrit: « Encore une fois la Rad Pride-ou Fierté radicale-se tiendra la veille du défilé traditionnel organisé par Fierté Montréal. 

 


 

 

Contrairement aux marches  officielles soutenues par des commanditaires surveillées par la police, la Rad Pride revendique une approche directe , communautaire et non encadrée. Elle s’inscrit dans la tradition des émeutes de Stonewall et de toutes les résistances queer radicales.[…] Le 9 août , la Rad Pride revient dans les rues pour une troisième édition. Ce que nous préparons, ce n’est pas une parade: c’est un acte de rupture, de mémoire, de joie de colère collective.( source: Communiqué de presse-36 organisations signent l’appel à la 3e Rad Pride prévue ce samedi 9 août, site du Pink Bloc, 8 août) 

La suite des choses devait prouver que Fierté radicale ne se contente pas d’émettre des communiqués, elle se montre capable de passer aux actes: «La manifestation queer Fierté radicale (Rad Pride) a rapidement donné lieu à des affrontements entre participants et police , samedi soir, à Montréal. Les participants sont arrivés à la place Émilie-Gamelin pour le départ prévu à 21 h 30. Après le départ, vers 21 h50, selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), des participants ont défié et poussé des policiers. Des pièces pyrotechniques et des objets ont été lancés en direction des forces de l’ordre, qui ont effectué des manoeuvres de dispersion utilisé du gaz irritant, ont indiqué les autorités. Le SPVM a également signalé que la vitrine d’un établissement bancaire sur la rue Sainte-Catherine, près de la rue Saint-Hubert, avait été fracassée par les manifestants, et qu’un feu avait été allumé dans une poubelle. Aucune arrestations’a été effectuée, a précisé le SPVM,[,,,]»(Affrontements entre manifestants et police à la marche Fierté radicale, Radio-Canada, 9 août). Il n’y a pas que des marcheurs et des manifestants autour de Fierté Montréal. Le cahier spécial Fiertés du Devoir nous permet de découvrir l’existence de Fierté littéraire. Un organisme dont le but selon son site est de: [notre] objectif est de fournir une plateforme ou les voix 2LBGTQIA+ peuvent s’exprimer librement et partager leurs histoires et enrichir le paysage culturel francophone.» (source: site internet de Fierté littéraire, onglet, notre mission). Aurons-nous droit en 2026: à une marche Fierté littéraire, avec Michel Tremblay et Simon Boulerice. À suivre.

Thursday, August 14, 2025

L’Ultime clou?

 


Les résultats de l’élection partielle dans la circonscription d’Arthabaska sont peut-être  le clou qui manquait dans le cercueil de la Coalition avenir Québec (CAQ). Comment croire aux chances de survie de la CAQ après cette défaite? Accablée par une série de sondages défavorables depuis des mois et devant des résultats désastreux dans Arthabaska (en 2022, la CAQ avait recueilli 23 447 votes (pour 51,7% des suffrages exprimés, lundi dernier, son candidat n’a réussit qu’à recueillir 2 668 vote pour 7,2 % des suffrages exprimés), défaite définitive, mais surtout défaite humiliante pour la CAQ. La CAQ vit peut-être ses dernières heures? La création de François Legault et Charles Sirois entrera probablement bientôt dans l’histoire. Probablement aux prochaines élections législatives en octobre 2026, rejoignant au cimetière québécois des partis morts; L’Action libérale nationale, l’Union nationale, Le Ralliement national, le Ralliement créditiste, etc. La CAQ a été constitué pour un seul motif: il s’agissait de créer un parti politique offrant une alternative aux électeurs Québécois: il s’agissait d’abord d’offrir à ces derniers: une pause dans l’affrontement fédéralisme-indépendantisme et sortir le Québec de cet affrontement «stérile» et «improductif» aux dires de François Legault et Charles Sirois. Force est de constater que le «moment CAQ» ne sera qu’un souvenir dans quelques mois. La CAQ devait être une parenthèse permettant aux Québécois de souffler et de réfléchir à des alternatives à l’affrontement fédéralisme-indépendantisme. La CAQ considérait que son autonomiste se voulant tout de même résolument canadien satisferait la majorité des Québécois, les électeurs québécois ont cru aux sirènes caquistes:le réveil a été brutal. La CAQ pratiquant au final un autonomiste bien timide, la CAQ n’obtenant rien en matière d’immigration, de soins de santé, etc. Les Québécois se sont rendus compte que la parenthèse caquiste était un cul-de sac.





La popularité du Parti québécois (PQ) sous la direction de Pierre Saint-Paul Plamondon montrait que la parenthèse caquiste ne répondait plus aux préoccupations des électeurs nationalistes québécois. Autre preuve, si cela était nécessaire: l’arrivée à la direction du PLQ d’un chef débarquant d’Ottawa, en la personne de Pablo Rodriguez, montre que les électeurs québécois fédéralistes ne veulent pas eux non plus de la parenthèse caquiste et qu’ils sont plutôt d’humeur à rompre des lances avec les indépendantistes québécois.

La dernière chance de la CAQ d’échapper à une déroute électorale serait-elle ce remaniement ministériel promis par François Legault pour la fête du travail. Opération sans intérêt, puisque Francois Legault devra se contenter de «brasser» de vieilles cartes. Pas de nouvelle donne en vue, François Legault devant se satisfaire de demander aux Christian Dubé, Éric Girard, Bernard Drainville, Geneviève Guilbault et Sonia Lebel de changer de chaises, aucun députés d’arrière-banc de la CAQ n’apparaissant avoir l’envergure pour relancer la CAQ.


En marge de l’élection dans Arthabaska

Interrogé sur les ondes de LCN, dans le cadre de la soirée électorale: Ruba Ghazal, député solidaire de Mercier, y est allé de propos révélateur sur l’univers intellectuel dans lequel évolue les solidaires. Alors que Paul Larocque le chef d’antenne à LCN, l’interrogeait sur la pertinence d’une candidature solidaire dans Arthabaska: Mme Ghazal a bien voulu convenir qu’Arthabaska n’était pas nécessairement une terre propice à Québec solidaire . Poursuivant sur sa lancée, la députée de Mercier résumait curieusement l’affrontement s’achevant dans Arthabaska: pour elle, cet affrontement, était un affrontement entre la droite et l’extrême droite. Il faut probablement comprendre, que dans l’univers intellectuel de Ruba Ghazal, la droite au Québec est formée par la CAQ et l’ «extrême droite» par le Parti conservateur d’Éric Duhaime. «La Terre appelle Ruba Ghazal, laTerre appelle Ruba Ghazal. 

Tuesday, August 12, 2025

Jument de Troie

 



Se peut-il qu’il existe une telle chose que jument de Troie? La question se pose à la lecture des propos de Sophie Fourgon, propos recueillis par Radio-Canada.

«C’est la première fois que Sophie Fouron hérite d’une émission de grande écoute à Radio-Canada, même si vraisemblablement elle est dans les bonnes grâces du diffuseur public depuis déjà quelques années. Durant quatre saisons, elle a coanimé le magazine culturel Retour vers la culture avec Benoît McGinnis, sur ICI ARTV. 

À 56 ans, Sophie Fouron a le sentimentale plus elle vieillit, plus de portes s’ouvrent à elle, contrairement à plusieurs autres femmes dans le métier. «Je défie les statistiques», s’amuse l’animatrice, qui reconnaît aussi que les efforts de la diversité culturelle dans le dernières années ont profité à celle qui est née d’une mère québécoise et d’un père haïtien.





«Oui, j’en ait peut-être eu des jobs parce que je coche des cases» mais combien n’en ait-je pas eu à cause de ma couleur de peau ou de mon nom? Ça je ne saurais jamais»

« Très au courant des préjugés qui persistent, Sophie Fouron se fait un point d’honneur de mettre en valeur la pluralité culturelle dans ses derniers projets à la télé, comme dans Tenir salon, dans laquelle elle s’entretient avec des coiffeurs venus des quatre coins du monde. Une démarche  qui s’inscrit en droite ligne avec le mouvement en faveur de l’inclusion. L’animatrice souhaiterait que ce ne soit pas juste une mode dans le milieu de la télévision, alors que l’on sent une certaine lassitude pour les questions de diversité. «Longtemps la culture au Québec, c’était fait par des «de souche» pour des «de souche». Avec Black Lives Matter, on s’est rendu compte que ça ne pouvait plus durer comme ça. Le mouvement a été très intense ensuite. Le camion a viré de bord abruptement, disons. Est-ce qu’ils y a eu des maladresses? Sans doute. Est-ce que c’est allé trop loin? Peut-être. Mis le fait est que qu’il y avait un immense rattrapage à faire pour une plus plus «diversité à l’écran»insiste celle qui a eu envie de devenir intervieweuse en regardant Oprah , mais aussi Claire Lamarche. (La remplaçant du remplaçant, Radio-Canada, 4 août)

Madame Fouron se sera probablement un plaisir, sinon un devoir, de transformer Bonsoir Bonsoir!,en véhicule de la «pluralité culturelle», elle le fera sans moi! En cherchant bien, je devrais bien finir par trouver quelques émissions faite par des «de souche» pour des «de souche»

Monday, August 11, 2025

Selon que vous serez riche ou misérable...

  ... les jugements de cour vous rendront blanc ou noir


Mes lecteurs auront reconnu dans ces quelques lignes, un extrait de la fable, Les animaux malades de la peste du grand fabuliste, Jean de La Fontaine. Un Jean de La Fontaine qui a, hier matin (6 août) également inspiré un Mathieu Bock-Côté intitulant sa chronique quotidienne du Journal de Montréal: Selon que vous êtes blanc ou noir, votre peine sera plus ou moins sévère. Qu’est-ce qui explique cette ce regain d’intérêt pour le fabuliste?

« Une décision récente rendue fin juillet au palais de justice de Longueuil, la juge Magali Lepage (Cour du Québec NDA)a condamné l’accusé Frank Parris à 24 mois de prison  dans une affaire de trafic de cannabis et de haschich. Ce dernier avait déjà plaidé coupable. Jusqu’ici, rien d’inhabituel. Or pour déterminer sa peine, la juge a considéré la jurisprudence, une analyse de la presse , une balance des facteurs aggravants et atténuants… mais aussi une évaluation de l’impact de l’origine ethnique ou culturelle (EIOEC), une analyse particulière qui se penche sur le parcours personnel d’un criminel à travers la loupe des barrières systémiques auxquelles il a pu faire face. Après lecture de l’évaluation, la juge a décidé d’accepter la suggestion de la défense, presque un an plus courte que celle dela poursuite. Il s’agit d’une première au Québec. Aucun juge québécois n’avait considéré une EIOEC dans la détermination d‘une peine jusqu’au 28 juillet dernier. La décision risque donc de faire jurisprudence dans le contexte québécois. De telles procédures existent depuis 2014, ailleurs au Canada.Qu’est-ce qu’ une EIOEC? Une EIOEC est un rapport présentenciel d’

experts qui est utilisé pour déterminé la peine d’une personne racisée -mais qui est surtout utilisée pour les personnes noires . Elle est donc déposée après qu’un accusé est reconnu coupable , mais avant que la peine soit déterminée. Le rapport fait un examen exhaustif du parcours de l’accusé, avec une insistance sur les «réalités propres» aux personnes racisées, à la «discrimination systémique» qu’elles ont vécues et aux défis spécifiques auxquels elles sont plus exposées (plus bas taux de diplomatie, plus grande proportion de familles monoparentales et de père absent, plus grand risque de vivre dans des quartiers défavorisés ou criminalisés. etc,),

 

Magali Lepage

 

 

On considère qe ces facteurs , plus présent chez les Noirs, mènent plus facilement à la criminalité. Comme l’explique Me Valérie Black St-Laurent, avocate et directrice des opérations chez Jurigo, «l’objectif d’une EIOEC, c’est vraiment d’informer la Cour pour contextualiser le parcours de la personne qui se trouve devant elle et qu’elle puisse rendre une peine qui qui est juste» et individualisée, comme le prévoit le Code criminel. 

« C’et individualisé, il reste que les statistiques montrent que tout le groupe des personnes noires est victime de discrimination» renchérit Karine Millaire, professeure adjointe à la faculté de droit de l’Université de Montréal, « Il faut tenir compte du fait qu’il y a une  surincarcération des personnes noires qui est issue du fait que notre système est aussi discriminatoire», dit-elle.

Dans le cas de Frank Paris, le rapport rappelle qu’il a grandi sans son père et que la monoparentalité est beaucoup plus importante chez les Noirs du Canada que chez d’autres groupes. L’EIOEC soulève également son enfance à Côte-des-Neiges, à Montréal, un «quartier défavorisé caractérisé par la pauvreté et le crime», et ou «il y a du profilage racial».

Sans faire de diagnostic, les autrices du rapportarguent aussi pour que soit considérée «la possibilité de syndrome post-traumatique(TSPT)» associé au « traumatisme intergénérationnel de l’esclavage » en Nouvelle-Écosse -«d’ou vient sa mère» - dans l’appréciation du parcours de vie de M. Paris, et donc dans sa peine.

La Nouvelle Écosse compte une population noire historique issue de l’esclavage. Même s’il est né au Québec, les visites fréquentes de M. Paris dans la famille de sa mère «ont forgé une expérience d’homme noir diverse, enracinée dans les églises noires» de cette province, peut-on lire dans le rapport. 

[…]Dans sa décision, la juge écrit qu’après la lecture de l’EIOEC, «la Cour a décidé de réduire sentence qui devrait être de 35 mois à une sentence de 24mois», comme le voulait la défense - une peine déjà purgée en détention préventive.  Elle a aussi ajouté une probation trois ans. « Nous devons apprendre. Nous devons nous adapter », écrit la juge Lepage.» (Une première peine adaptée aux criminels  racisés au Québec, La Presse, 5 août). Difficile de ne pas conclure que l’EIOEC ne s’inscrit pas dans le droit fil du wokisme le plus radical. 

Mathieu Bock-Côté ne s’y est pas trompé lorsqu’il écrit: «Cela nous rappelle que l’université comme la justice, est dominée par une idéologie de gauche radicale, qui aime se grimer avec les parures de la science ou de la rigueur intellectuelle, mais qui, dans les faits, sape les fondements de notre société. L’État lui-même a intériorisé cette idéologie. Une telle décision de justice nous montre à quel point nous sommes enfoncés dans ce marais idéologique qui relève du multiculturalisme radical  et du radicalisme le plus régressif, […]Ne soyons pas surpris que la confiance dans le système de justice s’émousse,»(Selon que vous êtes blanc ou noir, votre peine sera plus ou moins sévère, Journal de Montréal, 6 août).

Voilà pour les aspects intellectuels de l’histoire, qu’en est-il des suspects légaux?

Le gouvernement Legault s’est voulu rassurant: «Le gouvernement Legault a dénoncé, mercredi, l’imposition d’une peine réduite tenant compte des discriminations systémiques auxquelles été confronté un criminel racisé. Pour le ministre responsable de la Lutte contre le racisme Christopher Skeete, il s’agit d’une «triste première au Québec»[…]»Bien que nous respections pleinement l’indépendance judiciaire , ce jugement soulève des questions fondamentales sur l’égalité des citoyens devant la justice. Créer deux classes de citoyens, selon leur origine est préoccupant», écrit le ministre Skeete sur la plateforme X. Le ministre ajoute que «le système de justice québécois doit demeure juste et impartial». «L’idée que l’origine ethnique puisse influencer la sévérité d’une peine remet en question le principe fondamental d’égalité devant la loi, estime-t-il. Nous appelons à une réflexion collective sur les implications de cette décision. »(Criminel racisé: Québec dénonce la sentence réduite en raison du racisme systémique, TVA Nouvelles, 6 août). Sans attendre, Québec doit porter en appel cette décision et couper l’herbe sous les pieds des juges qui songeraient à s’inspirer de la juge LePage et qui seraient tentés d’utiliser la grille EIOEC.

Sunday, August 10, 2025

Première inquiétante

 



C’est à ma connaissance, une première dans un état du G7 et, plus généralement, dans un pays occidental: «Un homme de 27 ans, suivi psychiatrique de longue date, a été, condamné, mercredi 30 juillet, à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir brûlé un Coran en juin devant une mosquée de Villeurbanne (Rhône). [..,] «Jugé pour dégradation raison de la race, l’ethnie, la nationaux la religion», Le prévenu s’est défendu « d’être un islamophobe se disant « victime de sa maladie », une schizophrénie paranoïde qu’il traite depuis ses 18ans. « Je comprend que mon geste a été très grave», a-t-il expliqué. «pour moi, c’était juste un livre, Ce n’était pas contre les musulmans eux-êtes.» (À Lyon, un homme condamné à un an de prison ferme pour avoir brûlé un Coran, Le Monde, 30 juillet). Aux dernières nouvelles, Villeurbanne était toujours située en France et non en Arabie Saoudite ou en république islamique du Pakistan, mais il semble bien que le département du Rhône soit maintenant assujetti à la sharia. Inquiétant aussi cette condamnation d’un homme suivi psychiatriquement alors qu’habituellement ces cas bénéficient généralement d’un non-lieu, pour que nos sociétés demeurent libres du joug musulman: il faut que le Coran demeure ce qu’il est, i.e. un livre et qu’il ne lui soit pas accordé un statut privilégié reconnu par les tribunaux. 

 


 

 

Au nom du principe de laïcité, il est impossible de penser que ce jugement ne sera pas porté en appel, si ce n’était pas le cas, il faudrait considérer la laïcité française comme un souvenir. si c’était le cas, bienvenue en République islamique de France.

Saturday, August 9, 2025

Nid à problèmes

 



Difficile de qualifier autrement, Fierté Montréal. Il y a quelques semaines, l’organisme avait fait les manchettes à l’occasion de la crise provoquée par le départ d’un certain nombres d’organismes claquant la porte de Fierté Montréal en affirmant qu’il y avait: «des groupes ignorés, sous-utilisés, sous payés[…], des pratiques empreints de misogynie , de racisme, de sexisme. de capacitive . En bref, une culture organisationnelle toxique et une direction qui refuse d’écouter. Trop, c’est trop» écrivent les représentants des mécontents dans une lettre ouverte obtenue par LA PRESSE.» (Des organismes claquent la porte de Fierté Montréal, La Presse, 16 ,mai) , Parmi les mécontents, le Réseau des lesbiennes du Québec (RLQ), le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de l’Ouest de l’île, le Centre de solidarité lesbienne et Helem Montréal (organisme regroupant et soutenant la communauté LBGTQQ+ arabophone) , Shappix Social Club.

 La crise devait mener à la constitution par les mécontents d’un nouvel organisme, Wild Pride (Fierté indomptable). plus inclusif et plus politique selon les dires de ses dirigeants que Fierté Montréal. 

Une crise n’attendant pas l’autre, Fierté Montréal est à nouveau plongé dans la tourmente. Cette fois, la crise éclate autour du conflit israélo-palestinien à Gaza.

 Safia Nolin qui devait offrir une prestation dans le cadre du festival montréalais, a annoncé qu’elle annulerait sa présence à cause de la participation d’un groupe LBGQ+ pro-israélien au défilé de la Fierté. «Je ne veux pas fermer les yeux et participer  à une Fierté qui n’écoute pas ses propres groupes et qui ne se place pas du bon côté de l’histoire (Madame Nolin se rend-elle compte que ce «bon côté de l’histoire fait directement écho au «sens de l’histoire des marxistes NDA) C’est 100% à l’opposé de ce que la pride est censé être.»

Mercredi quelques heures après la mise en ligne de la publication Instagram de Safia Nolin, Fierté Montréal a diffusé un communiqué pour préciser «sa position sur le conflit israélo-palestinien».

«Devant l’ampleur des souffrances, des pertes humaines et des appels internationaux à la paix immédiate et durable dans le conflit israélo-palestinien, Fierté Montréal condamne le génocide en cours à Gaza, exprime sa solidarité pour le peuple palestinien et souhaite quels vie des personnes 2SLBGTQIA+ en Palestine , comme partout à travers le monde, soit respectée et préservée. (Pour ma part, je souhaite que la vie de tous les Gazaouis soit respectée et préservée NDA)«Le conseil d’administration de Fierté Montréal a pris la décision de refusera participation au défilé de la Fierté d’organisations aux propos haineux» ajoute l’organisation.(Safia Nolin annule sa présence à Fierté Montréal, Radio-Canada, 30 juillet)

 


 

 

« Mercredi soir, l’organisme Ga’aava et le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA) ont demandé à Fierté Montréal de «cesser [la] discrimination des membres LBGTQ+ de la communauté juive et de renverser sa renverser sa décision» d’ »exclure» des personnes LBGTQ+ juives du défilé de la Fierté. « Cette exclusion pour des motifs absolument bidons issus d’un choix politique opaque pris à porte close sous la pression de groupes qui détestent les Juifs, qui contestent l’existence d’Israël (toujours cette confusion entre les Juifs et Israël) et dont plusieurs membres ont célébré les atrocités du 7 octobre 2023 tient d’un processus très discriminatoire antidémocratique» a indiqué sur Facebook, Carlos A. Godoy L., président de Ga’aava». Pour l'un de mes correspondant, il était inutile de s’intéresser à cette nième crise à Fierté Montréal. Je suis d’un avis différent: je crois  au contraire qu’il faut « marquer» les organismes comme Fierté Montréal comme les joueurs de football canadien (ou américain) «marquent» leurs adversaires et suivent leurs déplacements. «Marquons» donc les organismes comme Fierté Montréal et Fierté Indomptable afin de ne pas ignorer les dérapages de ces organismes subventionnés. «Marquons les aussi parce que comme le chantais Félix Leclerc, dans Attends moi ti-gars, Le plaisir de l’un C’est de voir l’autre se caserne cou=ou-ou.