…Plus on rit. Je vous l’accorde celle-là est facile. À mesure que les années passent, les Fiertés se multiplient: cette année nous avons eu droit avec la vénérable Fierté Montréal, à la création de Wild pride (fierté indomptable) (voir ce blogue, Nid à problèmes, 9 août). Nous avons également découvert l’existence de Rad Pride (Fierté radicale). Fierté radicale entend représenter une fraction ne reculant pas devant un militantisme agressif et agressant: (Une recherche rapide sur Rad Pride s’avère d’aileurs révélatrice, car cette recherche vous conduit sur le site du Pink Bloc de Montréal ou pour être précis et complet le site du Pink Bloc Montréal\Thiotia:ke. Le Pink Bloc ne précise pas s’il considère que leur Montréal\Thiotia:khe est un «territoire non cédé», l’utilisation du Thio tia:ke, le laisse supposer. Cet hébergement de Rad Pride par le Pink Bloc est une belle démonstration d’intersectionnalité appliquée. Dans son communiqué de presse en date du 8 août, communiqué disponible sur le site du Pink Bloc: Rad Pride écrit: « Encore une fois la Rad Pride-ou Fierté radicale-se tiendra la veille du défilé traditionnel organisé par Fierté Montréal.
Contrairement aux marches officielles soutenues par des commanditaires surveillées par la police, la Rad Pride revendique une approche directe , communautaire et non encadrée. Elle s’inscrit dans la tradition des émeutes de Stonewall et de toutes les résistances queer radicales.[…] Le 9 août , la Rad Pride revient dans les rues pour une troisième édition. Ce que nous préparons, ce n’est pas une parade: c’est un acte de rupture, de mémoire, de joie de colère collective.( source: Communiqué de presse-36 organisations signent l’appel à la 3e Rad Pride prévue ce samedi 9 août, site du Pink Bloc, 8 août)
La suite des choses devait prouver que Fierté radicale ne se contente pas d’émettre des communiqués, elle se montre capable de passer aux actes: «La manifestation queer Fierté radicale (Rad Pride) a rapidement donné lieu à des affrontements entre participants et police , samedi soir, à Montréal. Les participants sont arrivés à la place Émilie-Gamelin pour le départ prévu à 21 h 30. Après le départ, vers 21 h50, selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), des participants ont défié et poussé des policiers. Des pièces pyrotechniques et des objets ont été lancés en direction des forces de l’ordre, qui ont effectué des manoeuvres de dispersion utilisé du gaz irritant, ont indiqué les autorités. Le SPVM a également signalé que la vitrine d’un établissement bancaire sur la rue Sainte-Catherine, près de la rue Saint-Hubert, avait été fracassée par les manifestants, et qu’un feu avait été allumé dans une poubelle. Aucune arrestations’a été effectuée, a précisé le SPVM,[,,,]»(Affrontements entre manifestants et police à la marche Fierté radicale, Radio-Canada, 9 août). Il n’y a pas que des marcheurs et des manifestants autour de Fierté Montréal. Le cahier spécial Fiertés du Devoir nous permet de découvrir l’existence de Fierté littéraire. Un organisme dont le but selon son site est de: [notre] objectif est de fournir une plateforme ou les voix 2LBGTQIA+ peuvent s’exprimer librement et partager leurs histoires et enrichir le paysage culturel francophone.» (source: site internet de Fierté littéraire, onglet, notre mission). Aurons-nous droit en 2026: à une marche Fierté littéraire, avec Michel Tremblay et Simon Boulerice. À suivre.