L’homme
croyait-il que la direction du Parti libéral du Québec (PLQ) lui
tomberait dans les mains tel un fruit mur? Denis Coderre se voyait-il,
déjà tel un moderne et libéral Abraracourcix porté sur le pavois et
prendre la succession de Dominique Anglade? Denis Coderre a appris que
pour lui, il y aurait un Vendredi Saint avant Pâques (comme Pierre
Fitzgibbon, je puis moi aussi y aller de comparaisons bibliques).
Le Vendredi saint de Denis Coderre, c’est le ABC (Anybody but Coderre) qui semble s’organiser au sein du PLQ. (Chefferie du PLQ: des libéraux en mode recrutement pour contrer Denis Coderre, Journal de Montréal,
21 février). «Des libéraux s’activent en coulisses pour attirer des
candidats dans la course à la chefferie afin d’éviter un couronnement de
Denis Coderre. Les bonzes du parti sont à pied pour séduire des
aspirants au trône libéral. […] Même d’anciens élus mettent la main à
la pâte pour tenter de recruter la perle rare, selon nos informations.
Dans
une entrevue accordée notre Bureau parlementaire la semaine dernière
l’ancien ministre fédéral a soutenu que l’interdiction des signes
religieux pour certains employés de l’État, même chez les profs, ne lui
pose aucun problème et qu’il reconduirait la clause dérogatoire la
Charte fédérale qui protège la Loi sur la laïcité de l’État ds
poursuites judiciaires. Il s’agit pratiquement d’un crime de
lèse-majesté pour plusieurs libéraux.
Cette
«chasse aux candidats» ne réserve guère de surprises: «Certains
continuent de rêver que le ministre fédéral François Philippe Champagne
fasse le saut en politique provinciale ou que Sophie Brochu ou le grand
patron de Desjardins, Guy Cormier, se laissent tenter par la course au
leadership. D’autres candidatures font aussi saliver les éminences
grises du PLQ.Le maire BrunoMarchand est du nombre. Des approches
informelles auraient été faites auprès du numéro une laVille de Québec.
Certains y voient une candidature de choix provenant de l’extérieur de
Montréal. Mais il continue de décliner. […] Bon nombre de libéraux
veulent un profil de leader capable de faire face au péquiste Paul
St-Pierre Plamondon et au solidaire Gabriel Nadeau-Dubois aux prochaines
élections. Le nom de l’ancien ministreLuc Fortin circule . Certains
verraient aussi d’un bon oeil que le PDG de la Fédération des Cambres de
commerce du Québec(FCCQ) se lance dans l’aventure. L’entrepreneur de 44
ans, qui a milité chez les jeunes libéraux, est allègrement sollicité
selon nos sources. « Je suis reconnaissant des personnes de plusieurs
horizons qui sollicitent mon intérêt pour l’aventure politique. Je
demeure en ce moment très heureux dans mon rôle à la FCCQ et fier de ce
j’y accomplis», a-t-il commenté mardi. Le président et chef dela
direction du Conseil du patronat, Karl Blackburn, a aussi des adeptes
chez le militants libéraux . Joint par notre Bureau parlementaire,
l’ancien député de Roberval et ex-président du PLQ a assuré qui
appréciait son rôle actuel. « Jen’ai pas d’intérêt à ‘en aller à la
chefferie […], je suis vraiment bien ou je suis et e ne regarde pas
ailleurs. » a-t-il fait valoir.
Frédéric Beauchemin est le seul député libéral qui a démontré de l’intérêt à briguer la chefferie.»
Que conclure de cette courte énumération de «candidats possibles»?
Pourquoi
un François Philippe Champagne abandonnerait-il sa limousine otavienne
pour labourer les champs et villages du Québec Profond afin d’y porter
la bonne parole libérale ?
Pour
ce qui est de Charles Milliard et Karl Blackburn leurs noms sont
probablement «sortis du chapeau» parce que certaines éminences grises du
PLQ entendent reprendre le titre de «parti de l’économie» qu’ils
considèrent s’être fait dérober par la Coalition avenir Québec.
Pour l’heure, contentons-nous et surtout satisfaisons-nous, d’observer les problèmes du PLQ des lignes de côtés.
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