L’expression
n’est pas de moi, mais de la ministre de l’Éducation supérieure de la
Colombie britannique, Selina Robinson, expression qui lui a valu de se
faire saquer par son patron: «Sous pression, le premier ministre
britanno-colombien David Eby s’est résigné à montrer la porte à sa
ministre de l’Éducation supérieure, lundi , après qu’elle eut qualifié
de «terre merdique» le Proche-Orient pré-Israël,»(Le Proche-Orient,
«terre merdique»: une ministre juive perd son poste, Journal deMontréal,
5 février). «Pendant son allocution (allocution faite dans le cadre
d’un discours en ligne organisé par le Bnai Brith Canada, NDA), Mme
Robinson, a fait référence à la Palestine d’avant 1948 en la qualifiant
de «terre merdique» («crappy piece of land», en anglais) ou il n’y avait
rien, avant d’expliquer qu’à son avis, la création d’Israël a permis de
développer cette portion du Proche-Orient. Ses propos ont été fustigés
par des groupes anti-islamophobie. La grogne enflant, son chef l’avait
d’abord défendue, avant d’évoquer des cours obligatoires d’islamophobie.
Il s’est finalement résigné à qu’elle perdrait son ministère, mais
demeurerait députée dans son caucus.»
Difficile
de ne pas voir dans le ««terre merdique ou il n’y avait rien» de Selina
Robinson un écho lointain du crédo des sionistes de la fin du XIXe
siècle et du début du XXI siècle, voulant que la Palestine, alors sous
domination ottomane, soit:«une terre sans peuple pour un peuple sans
terre». Cette «terre merdique», c’est bien cette «terre sans peuple»,
toujours présent donc cette indifférence, pour ne pas dire ce mépris
pour des Palestiniens incapables de mettre en valeur leur terre natale.
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