Les
Français ont choisi quel gouvernement ils voulaient avoir le 19 juin
dernier au terme des élections législatives. Victoire de la gauche
macroniste et insoumise, percée du Ralliement national.
Quelles
conclusions tirées de ces élections au-delà du nombre de sièges de
chacun? C’est l’essayiste Alain de Benoist, auteur de Vue de droite et
figure de proue de la Nouvelle droite qui a nous semble-t-il le mieux
tiré les conclusions de ces élections (la présidentielle et la
législatives), dans une analyse publiée dans Le nouveau conservateur en date du 22 juin et relayée par le site Synthèse nationale, Alain de Benoist écrit:
«Au
premier tour de la dernière présidentielle, trois candidats ont franchi
la barre des 20 %. Les autres se situaient entre 7 % et 0%. Entre 7% et
20%: rien du tout! C’est aussi cela qui est significatif. Quant au
second tour, il a consacré l’existence de deux blocs désormais bien
identifiés: un bloc populaire (ou national-populaire), regroupant
l’essentiel des classes populaires et une partie des classes moyennes
aujourd’hui en voie de déclassement, sinon de disparition, et un bloc
élitaire ou bourgeois, rassemblé autour de Macron, sans équivalent
depuis la monarchie de Juillet. Emmanuel Macron a été l’élu des riches
et des vieux, ou si l’on préfère des libéraux de droite et de gauche, de
la bourgeoisie d’affaires, de la bourgeoise intellectuelle, de la
classe managériale, des notables de province et des retraités aisés.
L’installation de ces deux blocs est aujourd’hui la principale donnée de
la vie politique française. Ceux qui ne veulent pas l’admettre iront
dans le mur.»
Mauvaise
nouvelle pour la France dont il faut craindre le déclassement comme
puissance. Déclassement déjà entamé sous les Sakorzy et Hollande,
puisque l’un et l’autre, comme Macron provenaient de ce bloc
élitaire-bourgeois.
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