Journalistes et observateurs en sont venus à la conclusion que la question du rapatriement des pouvoirs en matière d’immigration sera la «question de l’urne» le 3 octobre prochain. Pour François Legault, cette question est une question «de survie pour notre nation». De cette conviction, François Legault tire des conclusions électoraliste:«Il ne se satisfait pas du refus opposé par le gouvernement fédéral à sa demande d’obtenir la maîtrise programme de regroupement familial. «C’est pour ça que je demande aux prochaines élections , un mandat fort pour aller négocier ça avec le gouvernement fédéral», a-t-il fait valoir lors du discours de clôture du congrès national de la Coalition avenir Québec, dimanche. François Legault propose d’en faire une «priorité» de sa campagne électorale afin que «les Québécois comprennent bien l‘urgence de rapatrier les pouvoirs» de sélection de quelque 23% des immigrants qui lui échappent, soit 11 200 des 45 100 immigrants attendus en 2022. […]François Legault s’est abstenu de préciser les contours du «mandat fort» qu’il sollicite auprès l’électorat québécois.[…]«À partir du moment ou on a l’appui d’une majorité de Québécois, c’est dur pour les partis politiques fédéraux de refuser cette demande-là [et ] de gagner au fédéral sans appui au Québec », s’est-il contenté de dire. (La maîtrise de l’immigration est une «question de survie pour notre nation» selon Legault, Le Devoir, 28 mai). Qui aura l’audace de dire à François Legault de retirer ses lunettes roses? L’histoire montre que le gouvernement fédéral ne négocie avec Québec que «Le couteau sur la gorge», François Legault s’illusionne s’il croit que le «mandat fort» qu’il sollicite constitue un tel couteau, D’autant plus que: «Des militants ont proposé au gouvernement québécois de tenir un «référendum sectoriel» afin d’établir un rapport de force plus favorable , mais en vain. « nous avons à maintes reprises répété cette demande . Le Canada dit «non» chaque fois depuis le gouvernement de Robert Bourassa. Pourtant. chaque fois on prend notre trou . On cède pour un autre; parfois pour un six ans. Ça suffit le niaisage ! » a fait valoir Kevin Serafini, militant de Terrebonne.[…] « La première initiative de la prochaine législature devra être l’organisation d’un référendum sur l’immigration « a-t-il soutenu. « Bravo » a « Bravo » a lancé une sympathisante caquiste. L’état-major de la CAQ a toutefois jugé sa proposition d’amendement non recevable.» (La fierté, Lord Durham et le référendum s’invitent au congrès de la CAQ, Le Devoir, 28 mai). L’état-major de la CAQ a-t-il craint pour l’unité de la Coalition, François Legault, péquiste repenti, a-t-il fait de l’urticaire à la seule mention du mot référendum? Si les libéraux fédéraux avaient des observateurs à Drummondville, et ils devaient en avoir, sinon, il doit s’en un trouver dans la fraction fédéraliste de la CAQ, ils auront tiré les conclusions qui s’imposent, en refusant Un «référendum sectoriel» sur l’immigration, François Legault prouve qu’il n’a pas de cojones et que s’il compte aller à Ottawa avec son «mandat fort, il doit déjà se faire à l’idée de reprendre l’autoroute Guy-Lafleur(ex autoroute 50) direction Montréal, la queue entre les jambes.
No comments:
Post a Comment