Une situation comme celle qui s’est développée à l’école Bedford (voir sur ce blogue L’éléphant dans la pièce, 14
octobre), ne se développe pas en quelques jours,Pour qu’elle devienne
possible, il faut que pendant des mois, sinon des années, des gens
acceptent de détourner le regard et de fermer les yeux. C’est la
conclusion à laquelle arrive le journaliste Patrick Lagacé: «Mardi, j’ai
résumé le rapport de 90 pages de l’enquête du ministère de l’Éducation
sur la saga nauséabonde de l’école Bedford, ou un «clan dominant»
d’enseignants rétrogrades a pu sévir pendant sept ans, aux dépens du
personnel et des enfants. Aujourd’hui, il faut parler de l’incurie du
centre de services scolaires de Montréal (CSSDM) et de l’alliance des
professeures et professeurs de Montréal, le syndicat qui représente les
enseignants du CSSDM. Je commence avec ce fait: tout le monde savait .
La direction du CSSDM était au
courant
du harcèlement qui se déroulait à l’école Bedford , des méthodes
périmées et brutales. L’Alliance savait qu’un noyau dur d’enseignants
polluait le climat de travail, poussant des enseignants à quitter
l’école en masse, année après année. Mais personne dans ce tandem
syndical-patronal n’a agi de façon décisive pour faire cesser un climat
malsain pour le personnel et, surtout, pour les élèves. » (Si l’école
était importante(21), La Presse, 15 octobre)
Voilà
pour les complices qui ont permis l’instauration et le maintien pendant
sept ans de ce «climat nauséabond» à l’école Bedford. Faut-il
considérer Patrick Lagacé comme un complice a posteriori,
compte tenu du fait qu’il se satisfasse de parler de «climat
nauséabond» sans mentionner le fait que ce climat résultait des
convictions islamiques des 11 enseignants du «clan dominant». Monsieur
Lagacé, au nom de la vérité, il faut appeler un chat, un chat et un
musulman, un musulman.
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