Wednesday, October 16, 2024

Les complices

Une situation comme celle qui s’est développée à l’école Bedford (voir sur ce blogue L’éléphant dans la pièce, 14 octobre), ne se développe pas en quelques jours,Pour qu’elle devienne possible, il faut que pendant des mois, sinon des années, des gens acceptent de détourner le regard et de fermer les yeux. C’est la conclusion à laquelle arrive le journaliste Patrick Lagacé: «Mardi, j’ai résumé le rapport de 90 pages de l’enquête du ministère de l’Éducation sur la saga nauséabonde de l’école Bedford, ou un «clan dominant» d’enseignants rétrogrades a pu sévir pendant sept ans, aux dépens du personnel et des enfants. Aujourd’hui, il faut parler de l’incurie du centre de services scolaires de Montréal (CSSDM) et de l’alliance des professeures et professeurs de Montréal, le syndicat qui représente les enseignants du CSSDM. Je commence avec ce fait: tout le monde savait . La direction du CSSDM était au
courant du harcèlement qui se déroulait à l’école Bedford , des méthodes périmées et brutales. L’Alliance savait qu’un noyau dur d’enseignants polluait le climat de travail, poussant des enseignants à quitter l’école en masse, année après année. Mais personne dans ce tandem syndical-patronal n’a agi de façon décisive pour faire cesser un climat malsain pour le personnel et, surtout, pour les élèves. » (Si l’école était importante(21), La Presse, 15 octobre)

Voilà pour les complices qui ont permis l’instauration et le maintien pendant sept ans de ce «climat nauséabond» à l’école Bedford. Faut-il considérer Patrick Lagacé comme un complice a posteriori, compte tenu du fait qu’il se satisfasse de parler  de «climat nauséabond» sans mentionner le fait que ce climat résultait des convictions islamiques des 11 enseignants du «clan dominant». Monsieur Lagacé, au nom de la vérité, il faut appeler un chat, un chat et un musulman, un musulman.

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