Friday, October 25, 2024

Le GBS de PSPP

 



Depuis son accession à la tête du Parti québécois (PQ) Paul Saint-Pierre Plamondon (PSPP) montre qu’il a la carrure d’un homme d’État; plus que les François Legault et Marc Tanguay qui s’agitent sur la scène politique québécoise. De l’histoire du serment au roi à sa plus récente déclaration sur l’«affaire de l’école Bedford» PSPP montre aux nationalistes québécois qu’il est digne de leur confiance.
 

 
 
Que dit en substance PSPP sur la désolante «affaire de l’école Bedford. Pour PSPP: «L’homogéneité dans les écoles de Montréal, qu’est-ce que ça fait , c’est qu’il n’y a pas d’intégration possible . On ne peut pas s’intégrer à la société québécoise s’il n’y a pas de traces de la société québécoise en termes de langue ou de mentalité ou de principes», a lancé lundi le chef du Parti québécois en conférence de presse à l’Assemblée nationale.(Dérive à l’école Bedford: manque de mixité dans certaines écoles de Montréal, selon PSPP, Journal de Montréal, 21 octobre).
« Il en prend pour preuve les dérives de l’école Bedford, ou a régné pendant des années un climat de terreur imposé par un clan de professeurs d’origine maghrébine.[…] Dans cette établissement de Côte-desNeiges, une majorité d’élèves sont issus de l’immigration.» «Le danger, et ce n’est pas propre au Québec, c’est le cas partout en Occident, est que si dans des écoles, il y a un pays dans le monde ou une croyance religieuse qui est représentée à presque 100%, je ne veux pas exagérer , mais qui est vraiment majoritaire, c’est prévisible qu’il n’y aura pas d’intégration à la société d’accueil a renchéri le chef péquiste. Paul St-Pierre Plamondon soutient qu’il y a de nombreuses écoles de la métropole ou 75% et plus des élèves «ne sont pas nés au Québec. On devrait étudier comment on en arrive à une mixité, de sorte qu’il n’ait pas de microcosmes qui se forment. En fait, ce qu’on veut d’éviter des situations d’homogénéité ou même la loi n’a plus d’importance. C’est ça un peu le cas de l’école Bedford. La loi ne se rend plus» insiste-t-il. PSPP introduit intelligemment et sans avoir l’air d’y toucher, dans le débat les notions «d’accueillant» (Les Québécois de souche et les Québécois nés au Québec) et les «accueillis»(les enfants issus de l’immigration). Les premiers doivent être assez nombreux dans les classes pour pouvoir croire qu’il y ait un espoir que les seconds s’intègrent à la majorité francophone québécoise. Pour ce faire, la la proportion «d’accueillants» doit être supérieure à celle des «accueillis». Il doit être possible de trouver auprès des linguistes et anthropologues les proportions idéales d’«accueillants» et d’«accueillis» qui permettent d’optimiser l’intégration des seconds à la population d’accueil. Le PQ réclame donc que le gouvernement évalue ce qui se fait dans le monde à l’heure actuelle pour une meilleur mixité dans les écoles. Lui-même n’a pas de solution miracle à proposer. 
Le leader souverainiste croit fermement que le cas de l’école Bedford est de «l’entrisme islamiste» (enfin un homme politique québécois qui a le courage d’appeler les choses par leur nom, NDA), c’est à dire une poignée de personnes ayant pris les commandes d’une institution en faisant régner un climat de terreur pour imposer leur religion ou leur idéologie.» (Dérive à l’école Bedford: manque de mixité dans certaines écoles de Montréal, op cité). 




Deux solutions me viennent à l’esprit afin d’en arriver à une cette mixité souhaitable entre «accueillants» et «accueillis»; des solutions qui nous obligent d’abord à tenir compte du fait que l‘école publique québécoise est une école de quartier. Première solution, «diluer» les groupes trop homogènes dans leur diversité et ou manquerait les élèves «nés au Québec» (pour ce que cela veut dire), ce que nous pouvons et devons souhaiter ce sont non pas des élèves «nés au Québec», mais des élèves Québécois de souche. Pour diluer , ces groupes caractérisés par trop de «diversité», je propose d’avoir pour protéger les élèves «nés au Québec», le recours au busing, les «accueillis» trop nombreux dans une école seraient ainsi transportés dans d’autres quartiers de Montréal, afin d’éviter la mixité à sens unique dénoncée par PSPP. Les Montréalais (Québécois de souche ou nés ici), s’habitueraient rapidement au va-et-vient de quelques dizaines d’autobus jaunes dans les rues de Montréal. Corrolaire de cette proposition, le CSSDM serait appelé à constituer des écoles «diversifiées» d’ou seraient absents des élèves «nés au Québec. Les élèves «diversifiés» demeureraient entre eux quitte à assujettir ces classes d’«accueillis» à des programmes intensifs d’enseignement du français et de la culture québécoise. Les ministères de l’Éducation et de l’Immigration pourraient utilement ressortir de leurs archives les programmes en vigueur dans les COFI des années 1970-80. Des COFIS qui, à moins que je trompe recevaient d’abord et avant tout des «accueillis» en voie de francisation. Ce n’est pas nous qui le disons, dans un communiqué datant de 2018: «leMouvement Québec Français souhaiterait revoir s’établir partout sur le territoire du Québec des Centres d’orientation et de formation pour les immigrants (COFI) qui ont joué un rôle déterminant de 1967 jusqu’à la fin des années 90 dans la francisation des nouveaux arrivants . Comme à cette époque les COFI offriraient des cours de français et autres services reliés à l’intégration qui permettraient d’obtenir des résultats probants.»Ces nouveaux COFI ne seraient pas des «Club Med», il y règnerait une discipline de fer, c’est à ce prix que les «accueillis» y gagnerait le droit de demeurer au Québec. 

En contrepartie, les écoles recevant ces clientèles d’«accueillants» recevraient une attention toute particulière du ministère de l’Éducation, l’enseignement du français dispensé y serait très exigeant. Un enseignement exigeant rendu possible dans des classes vidées de leurs «accueillis» par le busing plus haut suggéré. Au lieu du Grand Remplacement, organisons le Grand déplacement. Pourquoi déplacer les «accueuillis» et non les «accueillants»? Pour laisser aux «accueillants nés au Québec» le privilège de demeurer dans leur quartier, et leur leur milieu de vie. Cette façon de faire permettrait peut-être d’éviter l’apparition de quartiers comme Notre-Dame-des Neiges, Rivières des Prairies et Saint-Michel.

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