Malgré
ses aspirations à la laïcité, gouvernement Legault n’est visiblement
pas au bout de ses peines comme en témoigne ce que nous appellerons
l’«affaire de l’école Bedford».
« Pendant
des années des élèves du primaire se sont fait crier après et ont été
traité de «causes perdues» par un clan de professeurs ayant imposé un
climat toxique dans une école révèle un rapport qui amène le ministre
Drainville à enquêter sur 11 enseignants. Il s’agit d’un des nombreux
faits troublants qui se retrouvent dans un rapport d’enquête à propos de
l’école primaire Bedford qui sera rendu public vendredi.
«C’est un rapport dévastateur», résume le ministre Bernard Drainville en entrevue avec Le Journal.
«Globalement, le niveau de compétence des enseignants de l’école
Bedford est inquiétant» peut-on lire dans le rapport. Les matières peu
ou pas enseignées, comme les sciences, le cours d’éthique et culture
religieuse et l’éducation à la sexualité. Des enseignants y
affirmeraient que les troubles d’apprentissage ou l’autisme n’existent
pas, qu’il faut «casser» les élèves en difficulté. De nombreux jeunes
auraient été privés de services éducatifs , notamment Parce que des
enseignants interdisaient aux autres professeurs de les observer en
classe. «Certains vont même jusqu’à obstruer les fenêtres pour éviter la
surveillance, rapporte-t-on.» (Élèves humiliés et envoyés au mur: 11
enseignants feront l’objet d’une enquête pour climat toxique et
incompétence, Journal de Montréal, 11 octobre)
Au
fil des ans un «clan majoritaire» a réussi à imposer sa vision
«traditionnelle»,excluant les enseignants qui ne partageaient pas cette
vision. Plusieurs membres de ce clan étaient d’origine maghrébine, mais
la culture n’explique pas tout. Des enseignants de la même culture ont
en effet résisté et tenté de dénoncer les agissements de ce clan
ajoute-t-on dans le rapport. Le ministreDrainville a d’ailleurs réitéré
ces nuances en entrevue . En mai 2019 la direction a d’ailleurs dû
envoyer une lettre invitant les enseignants à parler français dans les
espaces communs de l’école. «Ça ne devrait pas arriver»tranche M.
Drainville qui rappelle que les professeurs des écoles francophones ont
un «devoir d’exemplarité» […] Deux accompagnateurs du ministère seront
donc dépêchés à l’école Bedford et 11 enseignants feront l’objet d’une
enquête qui pourrait mener à la révocation de leur brevet
d’enseignement, a annoncé le ministre.»(Journal de Montréal,
11 octobre) Les lecteurs de ce blogue auront déjà compris que
l’«éléphant dans la pièce», c’est l’Islam. Intuition confirmée par Mario
Dumont qui dan sa chronique du Journal de Montréal écrit: «L’histoire
concerne un groupe d’enseignants musulmans qui ont formé un clan
majoritaire pour prendre le contrôle de l’école. Ils y imposeraient
leurs croyances et leurs méthodes.»( La religion de retour dans nos
écoles, Journal de Montréal, 12 octobre). Il faut
souhaiter que Bernard Drainville mette à profit cette affaire pour
réaliser que la laïcité, c’est plus qu’une histoire de signes
ostentatoires, faciles à interdire et qu’il est plus difficile
d’interdire des idées et des comportements. Parlant de comportements à
surveiller. Ou était la direction d’établissement de l’école Bedford? Ou
était était le syndicat des enseignants «résistants aux menées du «clan
majoritaire»»? D’origine maghrébine eux aussi?En fait, il y a deux
éléphants dans la pièce. Ces Maghrébins ne sont que la pointe de
l’iceberg, l’iceberg d’une immigration incompatible avec le Québec,
incompatible, inassimilable et envahissante au point de vouloir faire la
loi chez nous et se comportant ici comme en territoire conquis. (voir
ce blogue, Comme en territoire conquis, 9 octobre).
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