Monday, October 14, 2024

L’Éléphant dans la pièce

 



Malgré ses aspirations à la laïcité, gouvernement Legault n’est visiblement pas au bout de ses peines comme en témoigne ce que nous appellerons l’«affaire de l’école Bedford».
« Pendant des années des élèves du primaire se sont fait crier après et ont été traité de «causes perdues» par un clan de professeurs ayant imposé un climat toxique dans une école révèle un rapport qui amène le ministre Drainville à enquêter sur 11 enseignants. Il s’agit d’un des nombreux faits troublants qui se retrouvent dans un rapport d’enquête à propos de l’école primaire Bedford qui sera rendu public vendredi.
«C’est un rapport dévastateur», résume le ministre Bernard Drainville en entrevue avec Le Journal. «Globalement, le niveau de compétence des enseignants de l’école Bedford est inquiétant» peut-on lire dans le rapport. Les matières peu ou pas enseignées, comme les sciences, le cours d’éthique et culture religieuse et l’éducation à la sexualité. Des enseignants y affirmeraient que les troubles d’apprentissage ou l’autisme n’existent pas, qu’il faut «casser» les élèves en difficulté. De nombreux jeunes auraient été privés de services éducatifs , notamment Parce que des enseignants interdisaient aux autres professeurs de les observer en classe. «Certains vont même jusqu’à obstruer les fenêtres pour éviter la surveillance, rapporte-t-on.» (Élèves humiliés et envoyés au mur: 11 enseignants feront l’objet d’une enquête pour climat toxique et incompétence, Journal de Montréal, 11 octobre) 
 

 
 
Au fil des ans un «clan majoritaire» a réussi à imposer sa vision «traditionnelle»,excluant les enseignants qui ne partageaient pas cette vision. Plusieurs membres de ce clan étaient d’origine maghrébine, mais la culture n’explique pas tout. Des enseignants de la même culture ont en effet résisté et tenté de dénoncer les agissements de ce clan ajoute-t-on dans le rapport. Le ministreDrainville a d’ailleurs réitéré ces nuances en entrevue . En mai 2019 la direction a d’ailleurs dû envoyer une lettre invitant les enseignants à parler français dans les espaces communs de l’école. «Ça ne devrait pas arriver»tranche M. Drainville qui rappelle que les professeurs des écoles francophones ont un «devoir d’exemplarité» […] Deux accompagnateurs du ministère seront donc dépêchés à l’école Bedford et 11 enseignants feront l’objet d’une enquête qui pourrait mener à la révocation de leur brevet d’enseignement, a annoncé le ministre.»(Journal de Montréal, 11 octobre) Les lecteurs de ce blogue auront déjà compris que l’«éléphant dans la pièce», c’est l’Islam. Intuition confirmée par Mario Dumont qui dan sa chronique du Journal de Montréal écrit: «L’histoire concerne un groupe d’enseignants musulmans qui ont formé un clan majoritaire pour prendre le contrôle de l’école. Ils y imposeraient leurs croyances et leurs méthodes.»( La religion de retour dans nos écoles, Journal de Montréal, 12 octobre). Il faut souhaiter que Bernard Drainville mette à profit cette affaire pour réaliser que la laïcité, c’est plus qu’une histoire de signes ostentatoires, faciles à interdire et qu’il est plus difficile d’interdire des idées et des comportements. Parlant de comportements à surveiller. Ou était la direction d’établissement de l’école Bedford? Ou était était le syndicat des enseignants «résistants aux menées du «clan majoritaire»»? D’origine maghrébine eux aussi?En fait, il y a deux éléphants dans la pièce. Ces Maghrébins ne sont que la pointe de l’iceberg, l’iceberg d’une immigration incompatible avec le Québec, incompatible, inassimilable et envahissante au point de vouloir faire la loi chez nous et se comportant ici comme en territoire conquis. (voir ce blogue, Comme en territoire conquis, 9 octobre).

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