Depuis
des mois et des mois, c’est sans relâche que l’on nous rabâche que le
Québec fait face à une crise; crise qui a nom, pénurie de main-d’oeuvre .
Médias et gouvernement ne cessent de nous le répéter. Le message est
accompagné de son inévitable corollaire; celui d’ouvrir les portes du
Québec à l’immigration. Il semble que pour certaines rôtisseries
St-Hubert de a région de Québec, le message passe cinq sur cinq: «Les
restaurants St-Hubert de la région de Québec ne pourraient plus se
passer de travailleurs étrangers, qui leur «donnent un deuxième
souffle», notamment en assurant une meilleure «stabilité» des employés
en cuisine. «On a souvent le problème d’enseigner à des gens et un mois
plus tard quand ils quittent. On a l’impression de toujours recommencer.
Mais ces gens là ne sont pas de passage. Ils aiment leur travail et
apprennent très vite » explique Stéphane Laporte, directeur du
restaurant sur Grande Allée (toujours heureux d’avoir le nom de l’un de
ces Quislings québécois au petit pied, NDA), emballé par les compétences
de ces nouveaux employés. Depuis deux ans, il emploie deux travailleurs
guatémaltèques en cuisine. Selon lui, l’arrivée des travailleurs
étrangers dans son établissement a donné «un boost très bénéfique pour la cuisine ». « J’étais toujours short staff,
à -3 ou -4employés en cuisine.Mais le fait qu’ils soient arrivés
honnêtement , ça nous sauve. Je dirais même qu’ils remplacent facilement
quatre employés»(façon à peine «subtile» de traiter les employés
Québécois de souche de lâches et de «sans coeur» NDA)» , ajoute-t-il.
les rôtisseries St-Hubert ne se contentent pas que des deux
Guatémaltèques de Stéphane Laporte. «Au total , la chaine de restaurants
emploie 24 travailleurs étrangers temporaires mexicains ,
guatémaltèques et mauriciens dans ses 11établissements de la région.»
(Ces trois employés latinos ont «sauvé» des restaurants Saint-Hubert, Journal de Montréal, 9 mars).
Il
y a plus. L’entreprise prend soin de bien accueillir ses nouveaux
travailleurs, en leur fournissant ente autres un logement meublé et des
vêtements d’hiver.(Les sans abri et les personnes en situation
d’itinérance à Québec, apprécieront, NDA) Mme Martin [Clara Martin est
directrice des ressources humaines NDA] explique que des gestionnaires
accompagnent même les nouveaux arrivants en autobus , question de leur
faire voir leurs futurs trajets pour se rendre au boulot.» Il n’y a pas
que le St-Hubert de la Grande Allée qui profite du boost qu’apporterait
ces travailleurs latinos, celui de Val Bélair aussi, les lecteurs de ce
blogue de la région de Québec décideront avec ces informations s’ils
ont toujours le goût du poulet St-Hubert.
Dernière
remarque sur ces «sauveurs» latinos. Est-ce trop demander à l’auteur de
cet article, la journaliste Eliza Cloutier, si elle s’est assurée que
lesdits «sauveurs» sont au pays légalement?
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