Tuesday, March 12, 2024

Poulet indigeste

 



Depuis des mois et des mois, c’est sans relâche que l’on nous rabâche que le Québec fait face à une crise; crise qui a nom, pénurie de main-d’oeuvre . Médias et gouvernement ne cessent de nous le répéter. Le message est accompagné de son inévitable corollaire; celui d’ouvrir les portes du Québec à l’immigration. Il semble que pour certaines rôtisseries St-Hubert de a région de Québec, le message passe cinq sur cinq: «Les restaurants St-Hubert de la région de Québec ne pourraient plus se passer de travailleurs étrangers, qui leur «donnent un deuxième souffle», notamment en assurant une meilleure «stabilité» des employés en cuisine. «On a souvent le problème d’enseigner à des gens et un mois plus tard quand ils quittent. On a l’impression de toujours recommencer. Mais ces gens là ne sont pas de passage. Ils aiment leur travail et apprennent très vite » explique Stéphane Laporte, directeur du restaurant sur Grande Allée (toujours heureux d’avoir le nom de l’un de ces Quislings québécois au petit pied, NDA), emballé par les compétences de ces nouveaux employés. Depuis deux ans, il emploie deux travailleurs guatémaltèques en cuisine. Selon lui, l’arrivée des travailleurs étrangers dans son établissement a donné «un boost très bénéfique pour la cuisine ». « J’étais toujours short staff, à -3 ou -4employés en cuisine.Mais le fait qu’ils soient arrivés honnêtement , ça nous sauve. Je dirais même qu’ils remplacent facilement quatre employés»(façon à peine «subtile» de traiter les employés Québécois de souche de lâches et de «sans coeur» NDA)» , ajoute-t-il. les rôtisseries St-Hubert ne se contentent pas que des deux Guatémaltèques de Stéphane Laporte. «Au total , la chaine de restaurants emploie 24 travailleurs étrangers temporaires mexicains , guatémaltèques et mauriciens dans ses 11établissements de la région.» (Ces trois employés latinos ont «sauvé» des restaurants Saint-Hubert, Journal de Montréal, 9 mars).
 

 
 
 Il y a plus. L’entreprise prend soin de bien accueillir ses nouveaux travailleurs, en leur fournissant ente autres un logement meublé et des vêtements d’hiver.(Les sans abri et les personnes en situation d’itinérance à Québec, apprécieront, NDA) Mme Martin [Clara Martin est directrice des ressources humaines NDA] explique que des gestionnaires accompagnent même les nouveaux arrivants en autobus , question de leur faire voir leurs futurs trajets pour se rendre au boulot.»  Il n’y a pas que le St-Hubert de la Grande Allée qui profite du boost qu’apporterait ces travailleurs latinos, celui de Val Bélair aussi, les lecteurs de ce blogue de la région de Québec décideront avec ces informations s’ils ont toujours le goût du poulet St-Hubert.
Dernière remarque sur ces «sauveurs» latinos. Est-ce trop demander à l’auteur de cet article, la journaliste Eliza Cloutier, si elle s’est assurée que lesdits «sauveurs» sont au pays légalement?

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