Monday, March 18, 2024

Chapeau, les Irlandais

 



et les Irlandaises. Les Irlandais et les Irlandaises  étaient appelés à se prononcer par référendum sur des amendements à certaine dispositions de leur Constitution relatives aux femmes et à la famille. «Les électeursdevaient se prononcer sur deux questions. La première concernait la définition la famille, proposant de élargir au-delà de celle fondée sur le mariage , pour inclure également les «relations durables»comme les couples en concubinage et leurs enfants. La seconde question proposait d’effacer une référence jugée dépassée sur le rôle des femmes dans le foyer, qui suggère qu’elles ont le devoir de prendre soin des autres personnes sous sur toit. Une nouvelle formule, plus large, aurait imputé à tous les membres de la famille la responsabilité de prendre soin les uns des autres.(Il n’y a pas de doute que cette intention  louable aurait significativement diminué la quantité de tâches domestiques accomplies par les épouses et mères irlandaises. Les opposants à ces changements avaient critiqué des formulations vagues, en particulier sur la deuxième question, et la disparition des mots «femme» et «mère» du texte. Le gouvernement  comptait sur ce double référendum, organisé le 8 mars, journée internationale des droits des femmes[…] pour effacer un peu plus l’empreinte laissée par l’Église catholique dans les institutions du pays.»
 

 
 
 «C’est une victoire significative du peuple contre l’establishment politique», s’est de son côté félicité auprès de l’AFP Peadar Toibin, chef du parti conservateur Aontu, qui avait soutenu le «Non».» La Constitution qu’entendait modifier le double référendum était celle adoptée en 1937, par l’État libre d’irlande.(Référendum en Irlande sur la famille Le «Non» a gagné, reconnaît le premier ministre, La Presse, 9 mars). IL faut considérer le double référendum irlandais comme l’épisode irlandais de la guerre menée depuis quelques années en Occident contre le mariage, religieux ou civil, guerre qui nous a valu l’adoption par les législateurs de ces «bricolages» juridiques, visant à «diluer» le mariage, nous en voulons pour exemple le PACS (pacte civil de solidarité, adopté en 1999) en France et l’union civile au Québec (adopté en 2002). Les électeurs irlandais ont dit non à la tentation de jouer aux apprentis sorciers avec des institutions fondamentales de la société (i.e.: la famille et le mariage) et ont refusé de voir l’Irlande entrer dans le rang de la conformité occidentale. Chapeau les Irlandais.

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