et
les Irlandaises. Les Irlandais et les Irlandaises étaient appelés à se
prononcer par référendum sur des amendements à certaine dispositions de
leur Constitution relatives aux femmes et à la famille. «Les
électeursdevaient se prononcer sur deux questions. La première
concernait la définition la famille, proposant de élargir au-delà de
celle fondée sur le mariage , pour inclure également les «relations
durables»comme les couples en concubinage et leurs enfants. La seconde
question proposait d’effacer une référence jugée dépassée sur le rôle
des femmes dans le foyer, qui suggère qu’elles ont le devoir de prendre
soin des autres personnes sous sur toit. Une nouvelle formule, plus
large, aurait imputé à tous les membres de la famille la responsabilité
de prendre soin les uns des autres.(Il n’y a pas de doute que cette
intention louable aurait significativement diminué la quantité de
tâches domestiques accomplies par les épouses et mères irlandaises. Les
opposants à ces changements avaient critiqué des formulations vagues, en
particulier sur la deuxième question, et la disparition des mots
«femme» et «mère» du texte. Le gouvernement comptait sur ce double
référendum, organisé le 8 mars, journée internationale des droits des
femmes[…] pour effacer un peu plus l’empreinte laissée par l’Église
catholique dans les institutions du pays.»
«C’est une victoire
significative du peuple contre l’establishment politique», s’est de son
côté félicité auprès de l’AFP Peadar Toibin, chef du parti conservateur
Aontu, qui avait soutenu le «Non».» La Constitution qu’entendait
modifier le double référendum était celle adoptée en 1937, par l’État
libre d’irlande.(Référendum en Irlande sur la famille Le «Non» a gagné, reconnaît le premier ministre, La Presse,
9 mars). IL faut considérer le double référendum irlandais comme
l’épisode irlandais de la guerre menée depuis quelques années en
Occident contre le mariage, religieux ou civil, guerre qui nous a valu
l’adoption par les législateurs de ces «bricolages» juridiques, visant à
«diluer» le mariage, nous en voulons pour exemple le PACS (pacte civil
de solidarité, adopté en 1999) en France et l’union civile au Québec
(adopté en 2002). Les électeurs irlandais ont dit non à la tentation de
jouer aux apprentis sorciers avec des institutions fondamentales de la
société (i.e.: la famille et le mariage) et ont refusé de voir l’Irlande
entrer dans le rang de la conformité occidentale. Chapeau les
Irlandais.
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