Saturday, March 2, 2024

La guerre à Justin

 



Nous vivons depuis deux ans et quelques jours à l’heure de l’«opération militaire spéciale» voulue par la Russie afin de «dénazifier»l’Ukraine, pour ceux qui se sont laissé convaincre par la marginale présence du Bataillon Azov au sein des Forces armées ukrainiennes. Peu, très peu d’Occidentaux se sont laissés convaincre par cet argument. Qui y a-t-il à comprendre de cette guerre , est-ce une guerre voulue par le seul Vladimir Poutine  afin de détruire l’Ukraine et d’éradiquer toute trace de nationalisme et de culture ukrainiennes.
 
 

 
 
Paradoxalement, c’est Justin Trudeau qui nous éclaire sur le véritable sens de cette guerre («Votre bataille est notre bataille», dit Trudeau à Zelensky, Journal de Québec, 24 février). «Votre bataille est notre bataille. Vous vous battez pour votre souveraineté, votre langue, pour votre culture, pour votre démocratie, mais aussi pour notre démocratie» a souligné le premier ministre canadien à Hostomel (Ukraine, NDA).» La démocratie de Justin Trudeau, c’est le règne de l’ «idéologie du genre», des mariages des couples de même sexe, de l’aide médicale à mourir, du gouvernement des juges. C’est pour cela que les Ukrainiens meurent?
Je subodore Justin Trudeau de se moquer du sort des Ukrainiens comme de sa première guigne, les Ukrainiens ne sont que des pions jetables dans la Weltanschauung de Justin Trudeau. Les Ukrainiens meurent aujourd’hui dans une guerre idéologique entre l’«autocratie» et la démocratie,
Une guerre idéologique qui ne prendra pas fin avec la fin de la guerre en Ukraine, Après l’Ukraine et Poutine, les «croisés de la démocratie» à la Justin Trudeau et à la Emmanuel Macron chercheront et finiront par trouver un nouvel bouc émissaire à qui faire porter le chapeau.
Selon moi, cette prochaine victime de ces «croisés de la démocratie» pourraient être Victor Orban, le président hongrois. L’homme s’oppose à l’invasion migratoire de la Hongrie, au délire LBGTQ et auxmaoriages des conjoints de même sexe; pas assez pour lui servir une «intervention militaire spéciale» sous pavillon de l’Union européenne cette fois. Mais assez pour lui servir une belle «révolution de couleur» et le remplacer par un candidat bien docile sorti de la matrice de l’Open society Foundation de George Soros.

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