Nous
connaîssons la conclusion de ce qu’il faut bien appeler l’affaire du
«serment au roi». Affaire éminent politique. Dans cette affaire
abdiquant l’aspect politique, François Legault et Nathalie Roy ont
choisi, lâchement et facilement de se retrancher derrière le de
règlement de l’Assemblée nationale, en refusant aux trois mousquetaires
du Parti québécois (PQ) l’entrée au Salon bleu de l’Assemblée nationale,
François Legault et la voix de son maître, i.e, Nathalie Roy, font
preuve d’un légalisme assez mesquin. Au-delà du légalisme, il y a la
légitimité. On nous dira que la tâche première des législateurs est de
faire appliquer la loi ou le règlement dans ce cas. On ne parle pas ici
de griller, un arrêt obligatoire ou de dépasser les limites de vitesse
sur l’autoroute, mais d’une question politique se posant pour la
première fois, et de milliers de voies ainsi que de trois députés élus.
François Legault et Nathalie Roy ne sont pas que les «gardiens de la
loi», ils sont aussi là pour veiller sur la légitimité de la démocratie
québécoise. Une démocratie qui va bien au-delà de ce serment à Charles
III. Qui aurait reproché à François Legault et Nathalie Roy d’avoir
permis aux Plamondon, Bérubé et Arseneau d’entrer au Salon bleu?
Dans
ce débat entre loi et légitimité, mes lecteurs n’auront guère de
difficulté à deviner quelle est ma position sur l’attitude à tenir à
l’égard d’Éric Duhaime.
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