La charrue avant les boeufs

Dans les derniers jours de la campagne électorale, Dominique Anglade a voulu convaincre les électeurs québécois de son authenticité, cette authenticité lui a-t-elle permis de sauver les meubles pour le Parti libéral du Québec (PLQ)?

Faut-il conclure que dans le dossier de la reconnaissance à l’Assemblée nationale du Parti Québécois (PQ) et Québec solidaire (QS) nous découvrons une Dominique Anglade authentique, une Dominique Anglade mauvaise perdante. Comment interpréter autrement sa réticence à accorder le statut de partis reconnus au PQ et à QS? Dominique Anglade n’est pas seulement mauvaise perdante, elle se montre aussi lâche, en se cachant derrière François Legault. Mme Anglade lie en effet, la reconnaissance du PQ et de QS à la réforme du mode de scrutin; une réforme que François Legault a repoussé aux calendes grecques.

 

 

 

Faut-il appuyer Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé: En point de presse, vendredi après-midi, Le péquiste Pascal Bérubé, réélu dans Matane-Matapédia, en a appelé au «sens du devoir» de Dominique Anglade. Obliger les 11 députés de QS et les 3 députés du PQ à siéger à titre d’indépendants -du «jamais vu»-risquerait de «paralyser»l’Assemblée nationale selon lui.» (Reconnaissance des partis: le PQ en appelle au « sens du devoir» des libéraux. Radio-Canada, 7 octobre). Nous voudrions dire, paralyser, paralyser, Monsieur Bérubé tout en étant conscients qu’à ce jeu ce sont le PQ et QS qui porteront l’odieux de l’initiative, pas le PLQ.