La nouvelle étonne d’abord, puis l’effet de surprise passée, elle a de quoi décourager l’observateur qui s’efforce malgré tout de garder toute sa tête.
C’est le genre de nouvelles à vous convaincre que le Canada est devenu, ou en voie de devenir une maison de fous.
De quoi s’agit-il? Il s’agit de l’«affaire du triple meurtre de Brossard», Une triste histoire de triple meurtre qui commence en septembre 2022: les pompiers du Service des incendies de Longueuil répondent à un appel pour un incendie dans un condo de Brossard. Sur les lieux, ils découvrent les corps sans vie de Zac et Eliam Ballouz et de leur mère Shynthia Bussières. Le corps de la mère porte des marques de violence. Les soupcons se portent rapidement sur le père, Mohammad Al Ballouz. Aux termes,d’un procès tenu au Palais de Justice de Longueil: «Mohammad Al Ballouz a été reconnu coupable lundi des meurtres de ses garcons Zack et Eliam , garçonnets de 2 et 5 ans et de celui de leur mère Synthia Bussières»(Père coupable d’avoir décimé sa famille: dans un pénitencier pour femmes pour au moins 25 ans, Journal de Montréal, 19 décembre). Jusque là, nous sommes en face d’une triste histoire de violence familiale, comme il y en a malheureusement trop. C’est à l’étape suivante que nous passons à la Maison de fous. Pourquoi cet homme condamné pour un féminicide et un double infanticide prendra-t-il le chemin du pénitencier pour femmes.
Pour une raison fort simple: Mohammad Al Ballouz a prétendu lors de son procès être une femme: «L’accusée s’identifie désormais comme une femme et se présente sous le nomme Levana Ballouz. Ce changement de genre avait été annoncé lors de son enquête préliminaire en janvier dernier.»
« Oui. Pendant le procès, l’accusée a insisté sur le fait qu’elle était Mme Levana Ballouz et que tous devaient s’adresser à elle au féminin. Portant une perruque blonde, elle a toujours été vêtue de façon féminine. Mercredi dernier, elle a martelé être une femme, une mère et même une «soccer mom».(Ballouz sera-t-elle détenue à vie dans un pénitencier pour femmes?, La Presse, 20 décembre) C’est en vertu de ces prétentions que Ballouz prendra le chemin de la prison pour femmes de Joliette après avoir été détenue a la prison provinciale pour femmes Leclerc pendant la durée de son procès.
«Si elle le désire, Ballouz pourra être détenue au pénitencier de Joliette (le seul établissement fédéral pour femmes au Quebec).»En vertu d’une politique adoptée en mai 2022 par le Service correctionnel Canada (SCC) tous les délinquants peuvent être incarcérés, selon leur préférence, dans un établissement pour hommes ou pour femmes , peu importe leur sexe à la naissance. Les autorités carcérales peuvent refuser ce transfert seulement si des «préoccupations dominantes en matière de santé ou de sécurité ne peuvent être résolues» précise cette politique.» (Ballouz sera-t-elle détenue à vie dans un pénitencier pour femmes?, La Presse, op. cité)
>Un citoyen aura à passer a travers un processus médical ou rencontrer un psychiatre. Mais dans un pénitencier, il y a un free pass, s’est insurgé l’ex-sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu, «On a jamais pris en considération le droit des femmes a la sécurité »,a renchéri une gestionnaire retraitée de la Commission canadienne des droits de la personne, Marie-Claude Girard.(Père coupable d’avoir décimé sa famille : dans un pénitencier pour femmes pour 25 ans? Journal de Montréal, 19 décembre) (sur ces agressions intra muros,) J’invite les lecteurs de ce blogue à lire la chronique de Richard Martineau intitulée Un homme dans une prison pour femmes, Journal de Montréal, 21 décembre)
Le Service correctionnel du Canada attend probablement que Ballouz agresse physiquement ou sexuellement un co-détenue. Agression plausible car Al Ballouz selon les informations disponibles n’est pas passé sous le bistouri et disposerait donc encore de tout son «équipement» de mâle biologique, en souhaitant que il n’y ait pas «mort de femme(s)» lors de cette (ces) agressions.Vous avez bien lu quelques lignes plus haut le SCC permet aux criminels de choisir l’établissement qui correspond a leur identité de genre ou expression de genre, sur simple auto-identication. Ce n’est pas simplement la Maison des fous, c’est une maison des fous ou les fous ont pris le contrôle de l’établissement.
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