Combien d’«affaires l’école Bedford», le Québec devra-t-il vivre avant de comprendre et de prendre la mesure de la menace et surtout de l’identité de cette menace?
Il serait facile et rassurant de croire que le phénomène est circonscrit au quartier Côte-des neiges à Montréal aux écoles primaires Bedford, Pascal-Baylon et l’école secondaire La voie. Ils n’en est malheureusement rien. Tel un cancer, le problème s’étend; Le Devoir nous apprenait le 14 novembre que: «Le gouvernement de François Legault soupçonne qu’au moins 17 écoles du Québec ont directement transgressé les principes de la Loi sur la laïcité de l’État dans les dernières années. Il lancera des «mandats de vérification» dans chacun de ces établissements.[…] Le cabinet du ministre Drainville confirme par ailleurs que certains centres de services scolaires mènent en parallèle leurs propres vérifications vis-à-vis du respect de la loi sur la neutralité religieuse . Selon les résultats de l’ensemble de ces mandats, il évaluera la nécessité de «renforcer les contrôles et la laïcité dans les écoles.»(Québec s’assurera du respect de la laïcité dans 17 écoles, Le Devoir, 14 novembre). Première observation cette liste est manifestement déjà dépassée, sans les mandats de vérification des centre de services scolaires; j’en veux pour preuve, l’article paru dans La Presse du 5 décembre voulant que l’école secondaire Saint-Maxime à Laval fasse justement l’objet de l’un de ces mandats de vérification. «Des prières en classe. Des membres du personnel qui se parlent entre eux et s’adressent aux élèves en arabe.[…] L’établissement a aussi été le théâtre de fortes réticences d’élèves aussitôt qu’il est question de sexualité dans les cours ou les activités en milieu scolaire.[…].Les journalistes de La Presse, Katia Gagnon et Caroline Touzin travaillant à partir du témoignage d’un dénonciateur A (ayant travaillé à Saint-Maxime), dénonciation corroborée par un autre dénonciateur (elle aussi ancienne travailleuse à Saint-Maxime).
«Le témoignage du dénonciateur initial, que La Presse a obtenu, fait état de nombreux enjeux liés à la laïcité dans cette école qui compte une forte présence maghrébine. Cet ancien employée de l’école y a travaillé pendant plusieurs années. Il ne travaille plus à Saint-Maxime.»
La Presse pu corroborer plusieurs éléments de ce témoignage initial à l’aide d’une seconde source, qui a aussi travaillé pendant plusieurs années à Saint-Maxime. Cette source, que nous désignerons comme source B. a quitté l’école. Elle a aussi requis l’anonymat, craignant des représailles professionnelles.
«Premier point: la prière à l’école. À Saint-Maxime, des élèves utilisent les sales de classe ou les corridors pour prier. » Certains enseignants maghrébins laissent des élèves faire la prière pendant la période de leurs cours. Il n’y avait pas vraiment d’intervention. La direction, si elle intervenait, s’adressait directement au prof…mais ça recommençait de plus belle indique la source A. «Un enseignant s’est déjà fait rencontrer par la direction parce qu’il priait dans les pauses avec ses élèves. C’est une surveillante qui avait surpris une dizaine de jeunes qui priait avec le prof, dans la classe», confirme notre second informateur.
«Il avait des ablutions qui se faisaient dans les toilettes. Ils cherchaient des coins isolés dans les corridors pour faire leurs prières. Aussitôt qu’on les arrêtait, la gang nous sautait dessus. Monsieur, vous ne pouvez pas arrêter ça, c’est la prière, c’est Dieu. On se faisait accuser de racisme constamment.» La source B
« Nous avons effectivement dû intervenir à quelques occasions pour faire respecter les principes dela laïcité, précise Annie Goyette, porte-parole du CSS. Chaque fois l’équipe-école s’est assurée d’intervenir de manière respectueuse et éducative auprès de l’élève concerné, en notant clairement qu’il n’était pas possible de prier ni à l’intérieur ni sur le terrain de l’école.»
Combien de temps l’équipe-école se contentera-t-elle «d’intervenir de manière respectueuse et éducative», avant de comprendre que ses élèves n’entendront jamais raison avec la manière respectueuse et éducative, l’heure de la manière forte est probablement venue; devant l’ampleur du problème, suspensions et expulsions (pour les récidivistes) apparaissent maintenant de mise. pour les enseignants contrevenant aux dispositions sur la laïcité, suspensions sans solde et congédiements pour les récidivistes, nous saurons ainsi à quel enseigne logent les syndicats de ces professeurs préférant le prosélytisme musulman à leur tâche.
Prières et ablutions, ne contentaient pas ces élèves et professeurs de Saint-Maxime. Ils ont trouvé mieux.
« Certains élèves qui se rendaient prier à la mosquée le vendredi voyaient d’ailleurs leurs retards motivés systématiquement par certains membres du personnel. «Les autres enseignants qui ne motivent pas se font traiter de racistes parce ils appliquent les règles concernant les retards des élèves» souligne la source A.
Il n’y a pas que la religion. «Des professeurs maghrébins se parlent en arabe dans la salle des enseignants devant les autres professeurs non maghrébins» indique la source A. « Chaque année, la direction demandait, en assemblée générale, de parler français, pour e respect de tous, mais cette demande est ignorée par ces enseignants. » La source A
La source B confirme que la direction est intervenue plus d‘une fois pour établir que le français était la langue commune de l’école.»
Ce n’est pas tout: «En avril 2023 ,la troupe de théâtre Parminou s’est rendue à Saint-Maxime pour y présenter la pièce de théâtre Embrasse-moi si tu veux. La pièce, un projet financé par le ministère de la Santé et des services sociaux, aborde les thèmes de la prévention des ITSS et des grossesses, des relations amoureuses saines et du consentement. La seconde représentation a été interrompue à plusieurs reprises par un groupe d’élèves maghrébins qui étaient heurtés parles thèmes abordés.«J’ai été témoin du brouhaha», dit la source A, qui indique qu’un «gros groupe» d’élèves maghrébins «lançait des pétards, criait, faisait sonner des alarmes. C’était la débandade totale» «Les élèves criaient tout le long. Je ne sait pas ce qu’ils criaient ou comment ils criaient, mais c’est sûr que ça été une représentation très problématique» dit Ariane Coddens-Bergeron, responsable des communications de la troupe Parminou. les comédiens ont dû arrêter le spectacle deux fois pour rappeler les élèves à l’ordre ; «ce qu’on fait très rarement», précise Mme Coddens-Bergeron.(Des allégations «préoccupantes»dans une école de Laval, La Presse, 5 décembre).
Ces allégations «préoccupantes» me désolent d’autant plus que Saint-Maxime a été mon Alma mater du Secondaire I au Secondaire V. La mienne et celle de mes trois soeurs et de mon frère cadet, l’école Saint-Maxime située dans le quartier Chomedey à Laval a changé au rythme des changements démographiques connus par le quartier.
Et dire qu’ils, s’en trouvent encore au Québec pour souhaiter une immigration maghrébine car cette immigration parle français.
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