Friday, December 20, 2024

J’ai un alibi

 


J’ai un alibi, et un bon. Je n’ai pas quitté le Québec depuis des années. Mon passeport est échu depuis des années. Je n’ai jamais mis mis les pieds à Mazan. Jusqu’à ce qu’éclate la scabreuse «affaire de Mazan», j’ignorais jusqu’à l’existence de cette municipalité française. 

Qu’importe, si je me fie à la couverture médiatique de l’«affaire», je suis coupable du simple fait d’être un homme, aux yeux de ceux qui entendent faire l’opinion, je ne suis pas mieux que les 21 inculpés dans l’«affaire», condamnés aujourd’hui. 

 

 


 


Nous avons connu au Québec une manifestation de cette détestable «culpabilité par association» lors du drame de Polytechnique; les hommes québécois, par association, étaient tous devenus des Marc Lépine.


Ni tueurs, ni violeurs, ni Marc Lépine, ni Dominique Pélicot, la grande majorité des hommes occidentaux vont continuer d’entretenir des relations somme toute respectueuses, à défaut d’être parfaites, avec leurs compagnes. Ils n’ont pas besoin des campagnes de presse féministes pour savoir comment traiter leurs compagnes.

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