Chassez
le naturel, il revient au galop. Les porte-drapeaux canadiens de la
cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024 de Paris ont pu faire
illusion quelques jours et laisser croire que le couple canadien composé
de Maude Charron et Andre de Grasse représentaient la réalité et
surtout la diversité canadienne (voir sur ce blog So Canadian,
25 juillet). Le naturel nous est rapidement revenu sur le nez avec le
choix de Summer Macintosh et Ethan Katzberg. J’écrivais dans So Canadian,
«un homme, une femme, une francophone, un anglophone,Voilà toute la
belle diversité canadienne représentée dans les choix du Comité
olympique canadien». L’illusion aura duré deux semaines.
À la trappe, la
francophone Le duo uniquement anglophone de Summer Macintosh et Ethan
Katzberg apparaît probablement plus canadian et plus
représentatif de la réalité canadienne au comité olympique canadien que
l’improbable duo Charron-de Grasse. Voilà les choses revenues à la
normale dans le plus meilleur pays du monde cher à Jean
Chrétien. Difficile de ne pas conclure que nous assistons à un retour à
la normale; pas une voix qui s’élève à Ottawa pour regretter ce duo
exclusivement anglophone. Silence assourdissant de la fédérat, Pascale
Saint-Onge (ministre du Patrimoine canadien). Silence au moins aussi
assourdissant de la part d’Isabelle Charest , ministre québécoise du
Sport, Loisir et du Plein air. Pas de surprise là, tout cela est
tellement canadien.
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