Dans
l’affaire Imane Khelif, le CIO se mérite clairement un carton rouge.
Rappelons brièvement les faits. Imane Khelif est une athlète algérienne,
elle se trouve à Paris titre de boxeuse.
L’affaire
Khelif fait irruption dans l’actualité dès son premier combat au Jeux
Olympiques 2024 de Paris. L’Algérienne y affronte l’Italienne Angela
Carini, dans la catégorie des moins de 66 kilos. Le combat sera de
courte durée, en effet l’Italienne abandonne le combat après 46 secondes
et concède la victoire à l’Algérienne. Suite à l’abandon d’Angela
Carini, la question qui s’est posée a été s’agissait-il d’un combat
juste et égal? Question légitime car: «en 2023, Imane Khelif participe
aux championnats du monde. Elle se hisse en finale, mais elle est
disqualifiée après et ne peut la disputer. Les tests révèlent un taux de
testostérone très au-dessus de la limite permise pour les boxeuses»
«Réagissant à chaud, la première ministre d’Italie, Giorgia Meloni,
déclare: «Je pense que les athlètes qui ont des caractéristiques
génétiques masculines devraient pas affronter des femmes. Et pas parce
que je veux discriminer, mais pour défendre les droits des athlètes
féminines.» L’Italie ne blâme pas Carini. Tout le contraire. «Sur ce
ring, nous n’avons pas vu l’esprit olympique, mais l’idéologie woke. On a
bien vu la supériorité musculaire de l’athlète d’Algérie. l’athlète
italienne a bien fait de se retirer», a dit Federico Mollicone, le
député qui préside la commission parlementaire sur les sports au
Parlement italien.»(La mystérieuse affaire Imane Khelif: Boxeuse ou
boxeur?, Journal de Montréal, 1er août). « Alors que
fait Khelif aux Olympiques si elle fut bannie des championnats de monde ?
C’est que voyez-vous, ce n’est pas laFédération internationale de boxe
amateur qui fait les règles pour le JO, mais la division boxe du Comité
international olympique (CIO).» À ce sujet, il faut savoir que la la
fédération internationale de boxe amateur, présidée par le Russe Umar
Kremlev et le CIO sont en délicatesse,
Le
Comité International olympique avait l’occasion de trancher la délicate
question des athlètes féminines souffrant d’hyperandrogénie. Au lieu de
cela: «Le président du CIO, Thomas Bach a déclaré samedi que le
«discours de haine adressé» aux boxeuses Imane Khelif et LinYu-Ting aux
Jeux olympiques de Paris était «totalement inacceptable». «Nous ne
participerons pas à une guerre culturelle[…] à motivation politique.
Khelif d’Algérie et Lin de Taïwan, ont été soumises à des journées
d’examen minutieux à l’échelle mondiale quant à leur sexe.
[…].PourThomas Bach, les choses sont simples (NDA): «Nous avons deux
boxeuses qui sont nées femmes, qui ont été élevées comme des femmes, qui
ont des passeports de femmes et qui ont compétition pendant de
nombreuses années en tant que femmes, a souligné Bach. Certains veulent
s’approprier la définition de ce qu’est une femme.» (Le président du CIO
condamné les discours de haine envers Imane Khelif et Lin Yu-ting, La Presse, 3 août).
Thomas
Bach semble vouloir se contenter de critères plutôt superficiels pour
déterminer le sexe des athlètes participants aux JO. Difficile de croire
que la médecine moderne ne disposent pas d’examens plus sérieux
(physiologiques etgynécologiques) pour déterminer le sexe des athlètes.
Thomas Brach a, même s’il ne s’en rend pas compte, la lourde
responsabilité de protéger l’intégrité du sport olympique, mais surtout
de protéger le sport féminin. Triste conclusion de toute cette histoire
pour le sport féminin. Imane Khelif quittera Paris, médaille d’or au cou
suite à sa victoire en finale contre la taïwanaise Lin Yang Liu. Qui
servira à Thomas Bach et au CIO, le carton rouge qu’ils méritent.
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