Sunday, July 14, 2024

Jupiter

 



Génie stratégique ou chance de bossu. Probablement un mélange des deux. La dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron au lendemain des résultats désastreux de l’élection européenne du 8 juin du était-elle un coup de dés ou le résultat d’une analyse réfléchie des forces en présence. Je penche pour l’analyse réfléchie et un entourage au courant de la dynamique de la vie  politique française. 

Exemple: était prévisible la mobilisation destinée à «faire barrage» au Rassemblement national (RN)iet à confisquer le vote populaire des Français, il suffisait de se souvenir de 2002 alors que Jean-Marie Le Pen, causait la surprise et terminait en meilleure position que le socialiste Lionel Jospin, s’était retrouvé au second tour de l’élection présidentielle contre Jacques Chirac pour retrouver déjà cette volonté de «faire barrage» à l’extrême droite. Certains journalistes chroniqueurs de la Droite nationale n’hésitant pas alors à qualifier l semaine entre les deux tours de l’élection de «semaine terrible». Déjà en 2002, tout ce qui grenouillait en France, s’était mobilisé contre l’extrême droite et  le «fascisme qui ne devait pas passer».
 
 

 
 
Au final, toute cette agitation, laisse Emmanuel Macron seul au milieu de la scène, dominant tel Jupiter le paysage politique français. En refusant la démission de son premier ministre, Gabriel Attal, il montre qu’il entend garder les mains libres et choisir le nouveau premier ministre, macroniste, France insoumise ou Vert, qui devra être le premier ministre d’une nouvelle cohabitation. Emmanuel Macron a sous la main, deux candidats crédibles à Matignon; son ex-première ministre, Elizabeth Borne réélue dans le Calvados et un ex-président en la personne de François Hollande, élu dans son fief corrézien. Le voilà Grand arbitre du jeu politique français, entre les «extrêmes» de Kilyan Mbappée.

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