Génie
stratégique ou chance de bossu. Probablement un mélange des deux. La
dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron au
lendemain des résultats désastreux de l’élection européenne du 8 juin du
était-elle un coup de dés ou le résultat d’une analyse réfléchie des
forces en présence. Je penche pour l’analyse réfléchie et un entourage
au courant de la dynamique de la vie politique française.
Exemple:
était prévisible la mobilisation destinée à «faire barrage» au
Rassemblement national (RN)iet à confisquer le vote populaire des
Français, il suffisait de se souvenir de 2002 alors que Jean-Marie Le
Pen, causait la surprise et terminait en meilleure position que le
socialiste Lionel Jospin, s’était retrouvé au second tour de l’élection
présidentielle contre Jacques Chirac pour retrouver déjà cette volonté
de «faire barrage» à l’extrême droite. Certains journalistes
chroniqueurs de la Droite nationale n’hésitant pas alors à qualifier l
semaine entre les deux tours de l’élection de «semaine terrible». Déjà
en 2002, tout ce qui grenouillait en France, s’était mobilisé contre
l’extrême droite et le «fascisme qui ne devait pas passer».
Au
final, toute cette agitation, laisse Emmanuel Macron seul au milieu de
la scène, dominant tel Jupiter le paysage politique français. En
refusant la démission de son premier ministre, Gabriel Attal, il montre
qu’il entend garder les mains libres et choisir le nouveau premier
ministre, macroniste, France insoumise ou Vert, qui devra être le
premier ministre d’une nouvelle cohabitation. Emmanuel Macron a sous la
main, deux candidats crédibles à Matignon; son ex-première ministre,
Elizabeth Borne réélue dans le Calvados et un ex-président en la
personne de François Hollande, élu dans son fief corrézien. Le voilà
Grand arbitre du jeu politique français, entre les «extrêmes» de Kilyan
Mbappée.
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