Les
Jeux Olympiques de Paris sont sur les rails, façon de parler après une
cérémonie d’ouverture s’étant déroulée sur la Seine. Les voilà
officiellement ouverts suite une cérémonie d’ouverture longue, trop
longue (près de quatre heures), et décousue. La présentation des
athlètes sur des bateaux défilant sur la Seine n’ajoutait rien à la
cérémonie. Il y a au Québec un terme qui décrit bien ce type
d’évènement, Ce cérémonie sur la Seine n’est, en bon québécois, q’une gammick.
Les Français préféreront parler d’esbroufe. Pourquoi la Seine? Avec les
champs Elysées, Paris ne compte-t-elle sur la «plus belle avenue du
monde»?
De
ce spectacle décousu, je retiens, le porteur de la flamme masqué
courant sur les toits de Paris comme une poule pas de tête; un tableau a
fait forte impression, «Autre moment fort de cette soirée: le tableau Festivité imaginé par Thomas Jolly, reprenant l’esthétique du célèbre tableau La Cène
de Léonard de Vinci. «Transgressive et joyeuse, la passerelle Debilly, a
accueilli la DJ française Barbara Butch, chef d’orchestre d’un long cat-walk
ou ont défilé danseurs militants drag queens , mannequins[…]»(Jeux
Olympiques Paris 2024: Revivez les temps forts de cette cérémonies
d’ouverture historique, Vogue France, 27 juillet) Dans
ce tableau, il importe de mentionner que Barbara Butch personnifiait le
Christ, l’ «artiste» de 43 ans, portant une coiffe digne d’une déesse
grecque, était accompagnée des drag queens françaises Nicky Doll Paloma et Piche ainsi que du danseur étoile Germain Loubet de la danseuse Princess Madori.
Puisque
nous sommes en France, une telle cérémonie ne pouvait échapper à une
polémique politique d’une intensité bien gauloise. «Quelques heures
après le spectacle sur la Seine, des personnalités politiques de tous
bords ont commenté la cérémonie, entre enthousiasme, retenue et
indignation. Des polémiques dont la France a le secret. Quelques heures
seulement après la spectaculaire cérémonie d’ouverture des JKO 2024, les
réactions politiques ont commencé à pleuvoir[…] Les mots élogieux n’ont
pas manqué dans les rangs du camp présidentiel. «La plus belle
cérémonie de l’histoire pour la plus belle compétition sportive de monde
dans le plus beau pays du monde!» s’est réjoui le ministre de
l’Économie Bruno Le Maire en redoublant de superlatifs. Dans la foulée,
d’autres figures macronistes ont abondé: «Le meilleur de la France , le
meilleur de nous-mêmes», s’est enthousiasmé Aurore Bergé , chargée de
l’Égalité entre les hommes et les femmes. À droite du spectre politique ,
le bilan de ce spectacle est plus contrasté. « J’aurais pu revenir sur
le négatif de cette cérémonie. Sur cette vision de notre histoire qui
met en spectacle la décapitation de Marie-Antoinette et qui cherche à
ridiculiser les Cheétiens» a écrit en préambule la sénatrice Les
Républicains des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer. En nuançant toutefois:
« Mais gardons en mémoire l’arrivée de notre équipe qui fait déjà
notre fierté.»
Plus
sévère, l’ancienne proche d’Éric Zemmour et ex-membre de Reconquête
Marion Maréchal sur X a tancé: «Difficile d’apprécier les rares tableaux
réussis entre les Marie-Antoinette décapitées, le trouple qui
s’embrasse, l’humiliation de la Garde républicaine obligée de danser sur
du Aya Nakamura, la laideur générale des costumes et des chorégraphies.
On cherche désespérément la célébration des valeurs du sport et de la
beauté de la France au milieu d’une propagande woke aussi que grossière»
( propagande «woke» et «grossière», «L’extrême-droite en PLS»: la
classe politique divisée après la cérémonie des JO 2024, Le Figaro, 27 juillet).
Philippe
de Villiers pour sa part, y est allé d’un tweet ou il écrit: «La
cérémonie d’ouverture des JO est une honte. Nous actons le suicide de
notre pays devant le monde entier. La Cène avec les drag queens et la
décapitation de Marie-Antoinette ajoute l’infamie à la laideur la France
de Macron et du wokisme n’est plus la France.»( Ouverture des JO: la
cérémonie wokiste passe, la France demeure, Boulevard Voltaire, 27 juillet)
Pour
le reste, profusion de danseurs s’agitant de façon hystérique. des
danseurs, à la sexualité ambiguë, pour le dire poliment. Mystère aussi
de la mise en scène un tableau représentant un improbable mariage entre
l’art lyrique et le heavy metal. Après ce désolant spectacle, vivement,
place aux athlètes.
No comments:
Post a Comment