Dernière réserve

 

J’adhère sans trop de problèmes à la thèse du Grand remplacement. je n’avaisjusqu’ici  qu’une seule réserve, réserve sur le rôle joué par les gouvernements occidentaux, notamment européens, dans le Grand Remplacement. Les évènements se déroulant à Lampedusa ont balayé cette dernière réserve. Au cours des derniers jours, des milliers de migrants sont arrivés par la mer à l’île italienne de Lampedusa, «Située à moins de 150 km du littoral tunisien, Lampedusa est l’une des premières escales pour les migrants qui franchissent la Méditerranée en espérant gagner l’Europe. Chaque année, pendant l’été, ils sont des dizaines de milliers à prendre la mer sur des embarcations souvent vétustes, our tenter cette périlleuse traversée dans laquelle plus de 2 000 d’entre-eux ont déjà trouvé la mort depuis janvier. La situation n’a jamais été aussi tendue à Lampedusa, ou sont arrivés la majorité des 11 000 migrants parvenus depuis lundi sur le territoire italien, selon le ministère de l’Intérieur, saturant le centre d’accueil géré par la Croix-Rouge italienne (CRI) dont la capacité est de 400 places.» (Des milliers de migrants transférés de Lampedusa vers le continent, la Presse, 15 septembre). Ces arrivées ont provoqué de nombreuses réactions politiques, tant en Italie que dans les pays voisins.La situation à Lampedusa montre que «les approches strictement nationalistes ont leurs limites », a lancé Emanuel Macron, souhaitant ne pas «laisser seule l’Italie avec ce qu’elle vit aujourd’hui». Les relations entre les deux pays s’étaient crispées en novembre lorsque l’Italie avait refusé d’accueillir le vaisseau humanitaire Ocean Viking et les 230 migrants à son bord, poussant Paris à le laisser accoster à Toulon tout en dénonçant le comportement «inacceptable» de Rome. Mme Meloni , à la tête du parti post-fasciste Fratelli d’Italia (contrairement à ce que croient les deux journalistes de l’Agence France-Presse la réaction de Georgia Melloni n’a rien à voir avec le post-fascisme, comme première ministre italienne, elle assume pleinement son rôle de défenderesse de la souveraineté de son pays, NDA) reproche aux autres États européens de ne pas prendre leur part dans l’accueil des migrants, alors que l’Italie est en première ligne.». Georgia Meloni devra se faire une raison et ne compter que sur sa résolution pour défendre l’Italie, l’aide ne viendra pas de l’Union européenne: «Après avoir visité, avec la chef du gouvernement italien Giorgia Meloni, le centre d’accueil pour les migrants de l’île, Mme von der Leyen a détaillé un plan d’aide en 10 points, destiné à gérer l’urgence, à mieux répartir les demandeurs entre les pays européens, faciliter les retours, et à prévenir la répétition d’épisodes d’arrivées massives qui mettent sous fortes tensions les capacités logistiques et administratives de la péninsule. 

 

 

 

 

Ce plan est censé conjuguer fermeté à l’encontre des passeurs et facilitation des voies légales d’entrée dans l’espace européen pour les candidats éligibles à l’asile.À court et moyen terme, les partenaires européens de l’Italie. premier pays d’entrée dans l’UE sur cette route migratoire, doivent prendre leur part, a estimé la présidente de la Commission européenne.»(Von der leyen présente un plan pour aider l’Italie, La Presse, 19 septembre)   La veulerie d’Emmanuel Macron et d’Ursula van Leyen, leur complicité avec cette invasion de l’Italie et de l’Europe par des migrants venus d’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne suffisent à balayer la dernière réserve que je pouvais entretenir à l’égard de la thèse du Grand remplacement. Le plan de Mme van Leyen, avec sa «meilleure répartition» des demandeurs et soc invitation à «prendre leur part» aux partenaires européens de l’Italie, c’est de facto la consécration du statu quo et du Grand remplacement. La classe politique européenne «largue» l’Italie et l’abandonne son sort. 

 

 

 

C’est Churchill qui dénonçant les accords de Munich disait: «Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur, vous aurez la guerre». Georgia Meloni pourrait reprendre à peu de chose près, les mêmes termes et lancer à Emmanuel Macron, Vous avez voulu éviter le Grand remplacement  au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez l’invasion.