«Éric
Duhaime nous propose une pétition, qui ne gagnerait pas un concours de
nuances, s’intitulant «Protéger les enfants des drag queens».
Voyez-vous, un danger aurait infiltré nos écoles. On serait en voie de
faire entrer des drags dans nos classes. […].
C’est
une tentative à peine cachée d’«importer ici une hystérie américaine,
portée par les républicains et Fox News, qui ont monté en épingle des
anecdotes. Et d’importer du même coup un des principaux enjeux actuels
de ce qu’on appelle la guerre culturelle américaine.»(La guerre
culturelle gagne le Québec, Journal de Montréal, 14 avril).
Libre à Philippe Léger (dernier maillon de la famille des sondeurs) de croire que cette guerre culturelle n’est qu’américaine. A contrario
de Philippe Léger, nous croyons plutôt que cette guerre culturelle
embrase tout l’Occident. Nous en voulons pour preuve la diffusion de la
peste Woke et de celle de l’idéologie du genre. Si
Philippe Léger croit sincèrement que cette guerre culturelle est une
importation et ne fait rage que chez nos voisins du Sud, il faudrait
qu’il s’assoit rapidement avec ses collègues ès chroniques au Journal de Montréal,
Richard Martineau et Sophie Durocher, qui eux semblent acquis à la
thèse contraire et presque quotidiennement sont au front pour dénoncer
une absurdité woke ou un dérapage transgériste.
Contrairement
à ce que pense Philippe Léger, la «guerre culturelle ne gagne pas le
Québec», le Québec y est plutôt déjà immergée. Qu’il suffise de
rappeler à Monsieur Léger que l’université d’Ottawa n’est pas située
aux États-Unis. Dans cette guerre, il serait plus juste de parler de
guerilla tant les fronts apparaissent mobiles, les conservateurs et
traditionalistes occidentaux doivent se considérer immédiatement
mobilisés.
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