«Le
premier ministre Justin Trudeau estime que le chef du Bloc québécois
Yves-François Blanchet sème «l'intolérance» en répandant des
insinuations au sujet du nouveau ministre des Transports Omar
Algahbra.» (Blanchet sème «l'intolérance», dit Trudeau, La Presse,
15 janvier). De quelle «intolérance» s'agit-il? de questions plus que
légitimes au vu du passé de M. Alghabra. «M. Blanchet a indiqué plus tôt
cette semaine à la suite de la nomination du fâlot M. Alghabra que «des
questions se posent sur la proximité du nouveau ministre des
Transports [...] avec le mouvement islamique politique dont il a été un
dirigeant pendant plusieurs années. De 2004 à 2005, Omar Alghabra a
dirigé la Fédération canada-arabe (FCA). (on nous répondra que tous les
Arabes ne sont pas musulmans et que tous les musulmans ne sont pas
islamistes, soit, mais il n'en demeure moins la majorité des Arabes
sontmusulmans) [...] Le nouveau ministre de 51 ans a depuis dénoncé les
propos de M. Blanchet, parlant de campagne de salissage dans certains
médias.» (Nouveau ministre: Trudeau qualifie les propos du chef
bloquiste d'»inacceptables» , Journal de Montréal, 15 janvier),
On constate qu'à quatre ans d'intervalle, le vocabulaire des chefs
libéraux n'a guère changé. Au printemps 2016, c'est le chef du Parti
libéral du Québec, Philippe Couillard, qui accusait alors François
Legault de «souffler les braises de l'intolérance» car le chef de la
Coalition Avenir Québec s'interrogait sur l'opportunité de faire passer
le seuil d'immigration de 50 000 à 60 000. Même famille politique, même
vocabulaire, le fait de poser des questions aux libéraux relève de
«l'intolérance». Il s'agissait dans les deux cas de questions
pertinentes, des questions pour lesquelles le Québécois avaient et ont
droit à des réponses. Mais pas dans le Canada et le Québec des libéraux.
De Philippe Couillard à Justin Trudeau, la stratégie ne change guère,
il s'agit de laisser sous entendre en toutes circonstances que les
Québécois sont «racistes» et « islamophobes", même si pour cela, il faut
s'en prendre au très progressiste Bloc québécois,
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