Les
négociations entre la direction de la Ligue nationale de hockey (LNH)
et l'Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey (AJLNH)
semblent ont finalement abouti et nous aurons une saison de hockey.
«Nous concentrons nos énergies afin d'amorcer la saison vers la
mi-janvier» a dit Bettman, selon des propos rapportés par LNH.com.» (Le retour de la LNH se précise, La Presse, 16 décembre) Bouffée d'oxygène pour certains, la saison à venir nous permettra surtout de retrouver avec plaisir les Black Hawks de Chicago et leur emblématique jersey, bonne et rassurante nouvelle car après la capitulation des Redskins de Washington au football, celle des Indians de Cleveland au baseball et, plus près de nous des Redmen de
l'Université McGill, il y avait lieu de craindre que la tête
d'autochtone illustrant le jersey des Black Hawks ne succombe devant les
appels des puristes du mouvement Woke. Dans ce contexte: « It
was only a matter of time before the issue of the Chicago Blackhawks
nickname and their Indian head logo resurfaced as a point of contention,
certains espéraient la disparition du nom et de la tête d'Indien de
l'organisation comptant sur le nouveau dirigeant des Black Hawks, Danny
Wirtz. Sa réponse a été claire: « Les Chicago Black Hawks n'imiterons
pas les Indiens de Cleveland et ne changerons pas leur surnom.» (Chicago
Blackhawks won't follow The Cleveland Indians lead and change their
nickname , new CEO Danny Wirtz says, Chicago Tribune, 17 décembre), Il suffit qu'un homme se lève et dise No pasaran pour
mettre un terme à la folie. Grâce à la résolution de Danny Wirtz (Les
Blackhawks font partie du patrimoine de la famille Wirtz depuis 1966,
c'est avec plaisir que nous retrouverons à la mi-janvier, le jersey
illustré par les Bobby Hull, Stan Mikita, Pierre Pilote, Glen Hall et
Tony Esposito et Denis Savard; l'histoire peut continuer. Pour
paraphraser Charles de Gaulle, nous serions tentés d'écrire:«L'histoire
et le bon sens ont perdu des batailles, il n'ont pas perdu la guerre»,
tant qu'il aura des Danny Wirtz, l'espoir demeure permis. Avec un Danny
Wirtz à la direction de l'Université d'Ottawa en lieu et place du
recteur Jacques Frémont, pas d'affaire Vérushka lieutenant-Duval.
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