Nos
gouvernements, fédéral et provincial (du moins ceux du Parti libéral du
Québec, et une certaine presse ne cessent de faire l'apologie de
l'immigration. Nous aurions besoin de cette dernière, de ses bras et de
ses lumières, impossible de faire croître le Québec sans elle et de le
faire avancer vers la diversité surtout, le Québec ne saurait se passer
de « chance pour le Québec".
Plus
récente illustration de cet apport d'une «chance pour le Québec», Samir
Choweiry, président du groupe Katasa qui possède le CHSLD Herron à
Dorval, ce CHSLD qui a vu 31 de ses pensionnaires décéder dans des
conditions ignobles.
Alors
que «Pour protéger les aînés, Québec impose depuis des années la
vérification des antécédents criminels des employés et gestionnaires de
foyers pour personnes âgées. Normalement, pour être écarté d'un emploi,
il faut avoir commis un crime jugé incompatible avec le travail auprès
d'une clientèle vulnérable. Mais l'interprétation est très large, en
2011, Marguerite Blais avait jugé inacceptable qu'un ancien motard
criminel travaille comme concierge dans une résidence privée pour
personnes âgées.[...] «Samir Chowieri n'est pas un simple concierge. Il
est président du Groupe Katasa. Son entreprise possède sept résidences
pour personnes âgées au Québec (notamment, le District Aylmer, Le
Riverain de Granby, le Manoir Pierrefonds, Le village Riviera,le Marquis
Tracy, NDA) dont le CHSLD privé Herron, mis sous tutelle après la mort
de 31 résidants en moins d'un mois et de la découverte de résidants
laissés à l'abandon. Le parcours de Samir Choweiri est décrit dans une
déclaration sous serment rédigée en 1994 par David Wilson, une enquêteur
de la Gendarmerie royale du Canada (GRC)[...] M. Choweiri est arrivé
comme immigrant au Canada le 23 février 1972, y apprend-on. disait être
barbier et posséder 2 000$. Dès la fin des années 1970, il était dans la
ligne de mire de la police comme trafiquant de drogue. En 1980,
Interpol avait avisé la GRC que deux suspects arrêtés à la frontière de
la Syrie et du Liban avec 14,4 kg de haschich avaient déclaré être payés
pour la drogue au Canada au nom de Choweiri[...] L'année suivante,
avant même sa libération de prison, Samir Choweiri a été condamné pour
un nouveau crime, cette fois un complot de fraude impliquant l'achat de
12,5 tonnes de fromage. Sorti de prison en 1982, M. Choweiri a participé
à la création d'un empire familial qui allait inclure jusqu'à une
cinquantaine d'entités commerciales différentes, précise le document de
la GRC. Très actif dans l'immobilier en Outaouais, il a commencé à
acquérir des résidences pour personnes âgées, notamment la Résidence de
l'Île, à Gatineau, achetée à la fin des années 1980. Dès 1992, la GRC a
ouvert une troisième enquête criminelle sur l'homme d'affaires. À
l'époque, les policiers de la Division des produits de la criminalité le
soupçonnaient d'être un important trafiquant de drogue de la région
ainsi qu'un blanchisseur qui recyclait les fonds de plusieurs membres du
crime organisé à travers ses entreprises. » (Du trafic de drogues aux
résidences pour aînés, La Presse, 15 avril).
Le
portrait de Samir Choweiri demeurait incomplet jusqu'à ce matin, M.
Choweiri n'est pas qu' ancien trafiquant de drogue «réhabilité» dans les
affaires. Peut-être soucieux de prouver son intégration et de rendra à
sa patrie d'adoption, l'entreprenant Levantin est aussi un généreux
donateur au Parti libéral du Québec.(Une famille de généreux donateurs
au PLQ, Journal de Montréal, 16 avril).C'est plus de de 10 000 $
sur près de 15 ans que Samir Choweiri, son épouse, Lise Chartrand, et
ses filles, Katherine, Samantha et Tanya ont donné au PLQ. Le moins
serait aujourd'hui que le PlQ rende ces sommes et les donne par exemple à
un fonds pour les familles des défunts afin de couvrir les frais
funéraires des malheureux du CHSLD Herron.
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