L'histoire
repasse les plats et malheur à ceux qui insouciants préféreraient
l'oublier. les incidents récents entre la Grèce et la Turquie sont là
pour nous le rappeler.
«la
guerre des mots et des images entre Athènes et la Turquie voisine a
grimpé d'un cran cette semaine avec l'afflux massif de migrants lâchés
aux portes de la Grêce. d'accusations en démentis, la surenchère de part
et d'autre de la frontière n'a pas tari, jusqu'au plus haut niveau de
l'état, depuis la décision de la turquie, le 28 février, d'ouvrir les
vannes aux milliers d'exilés attirés par l'Europe [...]. alors que des
milliers de personnes se ruaient vers la frontière terrestre bordée par
le fleuve Evros, dans l'espoir d'entrer dans l'Union européenne, Athènes
a rapidement musclé sa réponse sur le terrain et abandonné son langage
diplomatique , sur fond de rivalité ancestrale. Ankara ripostait, à coup
de vidéos, accusant Athènes de tirer sur les migrants (comment faut-il
répondre à une invasion? NDA). «le mouvement est dirigé et encouragé par
la Turquie», a fustigé le porte -parole du gouvernement Stelios Petsas,
au sortir d'une réunion de crise dimanche dernier. «la Turquie, au lieu
de réduire les réseaux de migrants et réfugiés, s'est transformée
elle-même en trafiquant » a-t-il accusé.[...].(la guerre de mots entre
la Grèce et la Turquie , l'Orient le Jour, 8 mars).
Cette guerre
de mots et d'images nous renvoient à des images déjà vues, esquifs
fragiles et surchargés, on nous a fait le coup avec les «réfugiés»
lybiens, pour l'heure, il ne manque qu'un jeune réfugié noyé et dont le
corps sans vie irait s'échouer sur les côtes grecques (les images du
petit Aylan Kurdi sont encore dans toutes les mémoires), campements de
fortune, tout pour impressionner les bonnes âmes occidentales et faire
oublier à ces bonnes âmes que l'occident et l'Europe n'ont pas vocation à
accueillir «la misère du monde». dans cette guerre entre orient et
occident, la Grèce est une nouvelle fois, aux premières loges, c'est à
une invasion qu'elle fait face , Mathieu Bock -Côté ne s'y trompe pas
lorsqu'il écrit: « le vieux continent s'apprête à connaître à nouveau ce
qu'il nomme pudiquement une «crise des migrants». et dans cette
histoire, la Turquie ne se cache plus, longtemps, elle faisait chanter
l'Europe. maintenant , elle veut la frapper, non seulement elle ouvre
pour qu'y déferlent potentiellement des dizaines de milliers de
migrants, mais elle masse à sa frontière des gendarmes pour empêcher la
Grèce de les refouler. Le geste relève à la fois de la provocation et de
l'agression. elle transforme malgré eux les migrants en troupe de choc
et maquille en crise humanitaire une invasion en bonne et due forme.
Erdogan, aujourd'hui , se joue de l'effondrement psychologique des
européens. la crise humanitaire -bien réelle- est instrumentalisée pour
déstabiliser une civilisation et la soumettre [...], (Mathieu Bock-Côté,
«l'euphémisme de la « crise migratoire», Le figaro, 6 mars ). si
de nombreux européens sont «effondrés psychologiquement», ils ne le
sont pas tous, quelques européens veillent, ils sont encore marginaux,
comme ceux de génération identitaire qui appellent à manifester en
appui à la grèce devant l'ambassade parisienne de la turquie(communiqué
de génération identitaire, 9 mars). se trouvera-t-il encore des
européens pour démontrer le courage et la résolution de Leonidas et de
jean Sobieski. difficile de demeurer indifférents à cette Xième «crise
migratoire». la mansuétude dont le gouvernement Trudeau fait preuve à
l'endroit des migrants moyens-orientaux fera bien en sorte que nous ne
finissions comme terre d'accueil de quelques uns de ces migrants
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