Nous
sommes familiers avec la présomption d'innocence, allons à la
découverte de la présomption de culpabilité. La présomption de
culpabilité n'est pas un phénomène nouveau, il y a des années que les
milieux féministes la pratique à l'égard des hommes, considérés comme
coupables d'oppression et de violence sans procès surtout les hommes
blancs, du simple fait qu'ils soient hommes.
Thèse
connue, mais il apparaît qu'elle connaît une nouvelle heure de gloire à
la faveur de la crise du Covid-19. «Confinement et violence conjugale
ne font pas bon ménage. Les experts et intervenants du domaine craignent
une augmentations cas de violence envers les femmes, et de leur
gravité, dans la foulée de la crise de la Covid-19. Déjà, les appels ont
bondi cette semaine à la ligne d'appel d'urgence pour violence
conjugale. «On se prépare à la crise», affirme Manon Monastesse,
directrice de la Fédération des maisons d'hébergement pour femmes. [...]
«C'est sûr que c'est une période plus explosive», lâche Louise
Riendeau, porte-parole du Regroupement des maisons pour femmes victimes
de violence conjugale.»(Violence conjugale: «On se prépare à la crise, La Presse, 23 mars). Mmes Monastesse et Riendau même perdu de temps, l'état d'urgence sanitaire a été déclaré le 13 mars et l'article de La presse
date lui du 20 mars, les cyniques pourraient même conclure que l'une et
l'autre bien campées sur cette position idéologique ont perdu une
semaine avant de nous alerter de cet situation potentiellement
explosive. Devant le tribunal populaire du féminisme, les hommes sont
nécessairement coupables et ils n'est pas question de les faire
bénéficier d'une quelconque présomption d'innocence, la cause est
entendue depuis longtemps déjà.
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