Monday, December 15, 2025

Les repentis, toute honte bue!

 


Tout à sa volonté d’être présent lors de la prochaine élection générale et croyant peut-être combler le désaveu qu’il subit dans la population et ramasser quelques votes comme des miettes tombant d’un table.  Des miettes tombant de la table fédéraliste. Désaveu qui se manifeste depuis déjà des mois dans tous les sondages. François Legault semble vouloir jouer ses ultimes cartes, Même si ces cartes semblent n’être que des «deux de pique».Renoncant à toute prétention nationaliste, l’«autonomiste» François Legault en est actuellement à endosser la défroque de Capitaine Canada: «François Legault dit être déterminé à demeurer en poste comme chef de la CAQ, un parti qui se pose désormais en rempart contre un éventuel référendum sur la souveraineté .[…] Même François Legault qui avait pourtant fondé la CAQ pour mettre fin au sempiternel débat souverainiste-fédéraliste et cesser de parler d’un hypothétique référendum pour faire du Québec un pays, en fait son nouvel ennemi. «Il n’y en aura pas, on n’en veut pas de référendum!» at-il lancé, avant de s’engouffrer dans son bureau.» (Legault déterminé à rester: la CAQ, nouveau rempart contre un référendum, Journal de Québec, 10 décembre). François Legault n’est pas le seul caquiste, ex-péquiste, prêt à «virer sa casaque» . Bernard Drainville est un autre de ces indépendantistes «ralliés» à l’autonomisme  caquiste: «Il n’y aura pas de référendum, a lancé le ministre Drainville en entrevue avec Paul Larocque à l’émission Le Bilan. Il n’y aura pas de référendum parce que je pense qu’à la fin, les Québécois vont se dire: «On n’ira pas voter pour un parti qui nous propose référendum perdant.» («Il n’y aura pas de référendum»: Fini la souveraineté du Québec pour Bernard Drainville, Journal de Québec, 8 décembre) 

 

 


 

 

Si journalistes et chroniqueurs se sont intéressés aux transfuges à la lumière des affaires Chris D’Entremont, Matt Jeneroux et Michael Wa à Ottawa, et Vincent Marissal à Québec. À la lumière des propos de François Legault  et Bernard Drainville sur un éventuel référendum, ces journaliste et chroniqueurs devraient-ils s’intéresser à ce qu’il faut bien appeler les «repentis». Des «repentis» que le camp du Non n’hésitera pas mettre à contribution dans le cadre d’une campagne référendaire. Toute honte bue, jusqu’ou iront les Legault et Drainville dans leur lutte contre un référendum?Il y a fort à craindre qu’ils ne retrouvent dans la situation de Claude Ryan face à Pierre Elliot Trudeau lors du référendum de 1980 ou pire dans celle de Daniel Johnson fils devant Jean Chrétien lors du référendum de 1995.

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