Friday, April 4, 2025

Nos vrais maîtres

 



Pour une rare fois, l’un de nos quotidiens a braqué ses projecteurs vers les coulisses de la vie politique internationale. Délaissant les marionnettes qui s’agitent à l’avant-scène Le Journal de Montréal (le temps d’un article) s’est intéressé à ceux qui tirent vraiment les ficelles).

 


 


Jean-François Cloutier nous apprenait ainsi que Mark Carney participait régulièrement aux rencontres du groupe du Bilderberg! (On regrettera le ton léger de l’article. Comme si le journaliste s’étonnait lui-même de son audace et voulait désamorcer le caractère explosif de l’information. À le lire on croirait pour un peu que le Bildberger est une innocente assemblée de notables se réunissant au club house du golf local pour discuter de règlements de zonage ou de limites de vitesse dans les zones scolaires, alors que les participants aux réunions de Bildberger discute et décide de notre sort. À moins qu’en parlant de «mystérieux club privé réunissant l’élite de l’élite» Le journaliste Jean-François Cloutier ne cherche-t-il pas à titiller le lecteur en tentant de nous faire croire à un Mark Carney vaguement libertin appartenant à un club privé reprenant les pratiques de Wide eyes shut, le film de Stanley Kubrick, mettant en vedette Tom Cruise et Nicole Kidman ,NDA).

Mark Carney, l’homme surgi de nulle part et débarqué dans le paysage politique canadien, ne fait pas que participer aux travaux de Bildberger. « Mark Carney a fait partie du comité de direction (steering committee en anglais) de l’organisation transatlantique Bildberger à partir de juin 2020. Il n’a quitté ses fonctions que tout récemment, à la mi-janvier 2025. Il a été participant aux conférences du groupe en 2011 et 2012, en 2018 et 2019 et de 2022 à 2024, selon un porte-parole de Bildberger contacté par notreBureau d’enquête. À ce titre, il y a notamment croisé Jared Kushner, le gendre du président Donald Trump, en 2019. «La liste d’invités de Bildberger se lit comme un répertoire de conspirationniste de ce qui gouverne le monde», écrivait le journal The Guardian l’an dernier, Créé en 1954, Bildberger réunit chaque année pour trois jours  entre 120 et 140 personnes, surtout des Américains et des Européens qui ont le droit d’assister à l’évènement sur invitation. L’évènement annuel est entouré de mystère: puisqu’il n’y a aucun compte rendu public des échanges, les participants ne sont pas limités par leurs fonctions officielles dans leurs propos . « Il n’y a pas d’agenda détaillé, aucune résolution n’est proposée et aucun énoncé de politique n’est émis», indique le site de Bildberger. Sans être des membres au même titre que Mark Carney l’était , les anciens premier ministres canadiens Pierre Elliot Trudeau, Jean Chrétien, Paul Martin et Stephen Harper ont notamment assisté dans le passé à des conférences Bildberger. Le comité de direction dont a fait partie Carney, composé actuellement de 30 personnes, est chargé de préparer le programme de la réunion de même que ‘assurer la sélection des participants. C’est le comité qui contrôle l’agenda et qui établit la liste des participants. Il choisit les sujets qui seront abordés et par qui il le seront, selon le journal britannique The Independent.(Mark Carney, membre du mystérieux club privé Bildberger, fraye acec l’élite de l’élite, Journal de Montréal, 29 mars), alors qu’ils sont appelés à choisir bientôt leur premier ministre, les Canadiens devraient s’interroger sur cet homme sorti de nulle part et sur ses liens avec l’hyper classe mondialiste. Dans quelle mesure Mark Carney considère-t-il qu’il est d’abord responsable devant les Canadiens et non devant ses amis du Bildberger, poser la question, c’est y répondre.

Thursday, April 3, 2025

Marcher et mâcher de la gomme!

 



S’il faut se fier aux journalistes et chroniqueurs qui

 sévissent dans nos médias, écrits et électroniques. La campagne électorale qui s’amorce aujourd’hui pourrait s’avérer difficile pour les souverainistes québécois et le Bloc québécois en raison du vent de patriotisme canadien qui soufflerait sur le pays, un vent de patriotisme canadien attisé par les déclarations insensées de Donald Trump ses déclarations sur la souveraineté canadienne serait susceptible d’entamer le vote souverainiste, un vote qui pourrait se fragmenter devant la contradiction apparente de devoir défendre en même temps la souveraineté québécoise et la souveraineté canadienne contre les ambitions affichées par Donald Trump de transformer le Canada en 51e État américain.Contradiction qui sous la plume de certains et dans le micro d’autres prendrait les allures d’un insurmontable dilemme cornélien sur lequel l’électorat souverainiste serait susceptible de se briser. C’est accorder peu de crédit à l’intelligence de cet électorat. Le chef du Bloc québécois, Yves-Francois Blanchet, a intelligemment résumé l’attitude à adopter devant ce faux problème: pour lui. le Bloc doit se présenter à l’électorat québécois comme le défenseur du Québec et l’allié du Canada(un allié, conjoncturel, car nous devrons en sortir un jour, notre survie en dépend! NDA), (Le Bloc québécois se positionne comme défenseur Québec et allié du Canada, Le Devoir, 23 mars)

Pour ma part, je crois que l‘électorat souverainiste plus sophistiqué que ne veulent bien le croire ces savants analystes. Cet électorat, peut très bien faire la part des choses et voter pour l’indépendance du Québec tout en souhaitant le maintien de la souveraineté canadienne. Pas besoin de détenir un doctorat en sciences politiques pour réaliser qu’il serait bien plus difficile de «sortir» des États-Unis, trumpistes ou non, que du Canada.

 


 

 

C’est la raison pour laquelle je suis convaincu que le 24 avril prochain, les Québécois souverainistes sauront marcher et mâcher de la gomme! et voter pour la souveraineté du Québec et celle du Canada.

Wednesday, April 2, 2025

Sir Mark!

 



Quel genre de Canadien est donc Mark Carney? Quel genre de citoyen est celui qui sollicite notre confiance et entretient l’ambition de devenir le premier ministre du Canada? S’il faut se fier aux révélations de Radio-Canada ce matin (26 mars), Mark Carney ne se considère pas comme un citoyen canadien lambda, Les vulgaires contraintes de l’impôt, contraintes que subissent la grande majorité des Canadiens ne sont pas pour lui! Des contraintes qu’ils considèrent peut être inutilement fastidieuses et vulgaires. La familiarité de Mark Carney avec le merveilleux monde des Paradis fiscaux le rattrape, «L’utilisation de paradis fiscaux «n’est pas illégale» a rappelé le fiscaliste André Laureau, professeur associé la Faculté de droit de l’Université Laval en entrevue à Midi info diffusé sur ICI Première. « Si une société l’utilise pour camoufler des revenus et ne pas les divulguer aux autorités canadiennes , alors ça devient de l’évasion fiscale» a-t-il nuancé. Selon lui, les sociétés enregistrées dans un paradis fiscal n’ont pas à payer de ‘l’impôt sur leurs profits rapatriés au Canada. Toutefois, en vertu d’un «accord de renseignement» ces entreprises acceptent en retour «que le Canada se mette le nez dans leurs affaires» afin de s’assurer que l’argent ne soit pas issu de la criminalité. «les particuliers, eux, devront payer de l‘impôt sur leur revenu de dividende, d’intérêt ou d’autres» a-t-il expliqué, abondant dans le même sens que M. Carney. 

 


 

 

Le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre. a ridiculisé la réponse de son adversaire libéral, argumentant qu’il ne voit pas l’utilité d’investir de l’argent aux Bermudes si l’on doit payer des impôts au Canada de toute façon. «C’est ridicule , ce que M. Carney suggère.» «Il prétend que, d’une manière ou d’une autre, cet argent est canalisé grâce à une économie d’impôt aux Bermudes pour ensuite re venir au Canada. Pourquoi ne pas le laisser au Canada en premier lieu? Ça ne fait pas de sens» a-t-il ajouté « Il dit qu’il sait comment fonctionne le monde, eh bien, il sait comment le faire fonctionner pour lui et contre vous. Et c’est ce qu’il fera en tant que premier ministre. En point de presse à Montmagny, au Québec. M. Poilievre a réitéré sa demande que M. Carney dévoile ses actifs, argumentant qu’il les cache dans un paradis fiscal pour éviter les impôts imposés aux travailleurs canadiens. «Si le plombier, le mécanicien ou les travailleurs paient leurs taxes ici au Canada, M. Carney et les milliardaires devraient payer leurs taxes ici aussi» a ajouté le chef conservateur» (Le chef libéral sommé de dévoiler ses actifs, La Presse, 26 mars).  

En se considérant comme au-dessus de la corvée de l’impôt, Mark Carney donne une preuve de plus qu’il considère bien appartenir à une caste supérieure au celle du vulgum pecus canadien. Nous n’avions pas vraiment besoin de cette preuve pour le considérer comme l’un des membres de cette caste élitiste qui gouverne le monde et n’a de loyauté qu’au Dieu Dollar. De Justin Trudeau passant ses vacances sur une île de l’Aga Khan à Mark Carney ayant recours aux paradis fiscaux, le Canada est mûr pour un gouvernement populiste anti élitiste! Le Mark Carney qui se révèle ainsi à nous, s’avère élitiste et oligarque, ce Mark Carney est une belle illustration de cette hyper classe mondialiste qui sait mieux que nous ce qui est mieux pour nous. Il sera accueilli comme un membre du sérail au World Economic Forum de Davos. Souhaitons simplement, sans trop y croire, qu’il ne s’y trouve pas au titre des premier ministre du Canada. Souhaitons que  cette histoire de paradis fiscal colle à Mark Carney tout au long de la campagne électoral et qu’il soit interrogé quotidiennement sur cette magnifique «casserole».

casserole"