Difficile de se résoudre à l’usage d’un autre mot devant la dernière proposition de Donald: «Donald Trump a fait une annonce extraordinaire mardi, disant vouloir prendre «le contrôle» de la bande de Gaza dévastée par la guerre, une proposition qui pourrait «changer l’histoire» selon le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou.»(Trump veut prendre « possession a bande de Gaza dévastée, Le Devoir, 4 février) prenons connaissance de la dernière proposition de Donald Trump voulant que la bande de Gaza devienne territoire américain. Proposition faite alors que Donald Trump se trouvait aux côtés de son patron; le premier ministre d’Israël, Benyamin Netanayou. La proposition du président Trump avait été précédé d’une déclaration à l’effet de déplacer deux millions de Gazaouis vers l’Égypte et la Jordanie
afin «de faire le ménage» dans Gaza dévastée par les bons offices de Tsahal. Le plan de Donald Trump a déjà du plomb dans l’aile: «Le président américain a également répété que les habitants de Gaza pourraient aller vivre en Jordanie et en Égypte , malgré l’opposition de ces pays et des Palestiniens eux-mêmes.» «Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec », a déclaré le président américain lors d’une conférence de presse aux côtés de M. Nétanyahou, parlant du territoire palestinien comme d’un «chantier de démolition» «Nous en prendrons possession et nous serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes», a-t-il ajouté, en soulignant que les États-Unis allaient «aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits» afin développer économique mentale territoire palestinien. Il ne s’est pas épanché sur la manière dont il comptait le faire , parlant d’un projet «à long terme», mais il a dit avoir parlé à d’autres pays dans la région qui ont «adoré» l’idée. «Ce n’est pas une décision prise à la légère , at-il dit, répétant son voeu de faire de Gaza la «Côte d’Azur du Moyen-Orient».
Le projet de Donald Trump et sa volonté d’éradiquer les Palestiniens de la bande de Gaza est la poursuite sous pavillon américain de de la la politique israélienne menée depuis 1948. Rien de surprenant à cela, Donald Trump et Benyami Nétanyhanou sont copains comme cul et chemise, Donald Trump est le président américain le plus inféodé à à israël depuis la création de l’État d’israël; qu’il suffise de poser au déménagement de l’ambassade américaine en Israël à Tel Aviv. Si la proposition de Donald Trump devait se matérialiser, elle constituerait, une étape supplémentaire du Grand bouleversement ( la Nabka) ouvert par l’apparition en 1948 de l’État d’Israël dans la région!
Donald Trump a-t-il vraiment en tête la transformation de la bande de Gaza en «Côte d’Azur du Moyen-Orient», «Côte d’Azur» ou Las Vegas du Moyen Orient? Compte tenu des antécédents de promoteur immobilier de Donald Trump, la deuxième hypothèse n’est pas improbable.
La
proposition du président américain ne constitue pas un simple
relocalisation de population, mais une véritable éradication des
Palestiniens de Gaza. En effet, «Le président américain Donald Trump a
affirmé que les Palestiniens n’auraient pas droit au retour dans son
plan pour Gaza dans un extrait d’interview dévoilé lundi. Comme le
journaliste de Fox News Bet Baier lui demandait si les Palestiniens
auraient «le droit au retour» dans le territoire ravagé par la
guerre,Donald Trump a répondu : «Non, il n’en auraient pas, car ils
auront des logements bien meilleurs».(Trump dit que les Palestiniens
n’auraient pas droit au retour dans le cadre dessin plan pour Gaza, Le Devoir,
10 février) C’est une solution finale au problème palestinien que le
duo Nétanyahou-Trump dessine sous nos yeux. Le premier joue du bâton
pendant des semaines en bombardant et en réduisant en poussière la Bande
de Gaza, le second joue de la carotte en promettant des «logements bien
meilleurs» . Des «logements bien meilleurs» dont on ne sait pas
vraiment pour l’heure ou ils seront édifiés.La réalité pour les Gazaouis
risque plutôt de prendre la forme de campements de fortune et de
villages de tentes dans l’attente des «logements bien meilleurs» promis
par Donald Trump. La Jordanie et l’Égypte considérés comme d’éventuels
terres d’accueil des Gazaouis déplacés ont rapidement fait savoir qu’ils
s’opposaient à l’idée. Réaction parfaitement compréhensible si l’on
veut se souvenir du Septembre noir de 1971, alors que la monarchie
hachémite du roi Hussein devait faire face au Fatah de YasserArafat
devenu un véritable «État dans l’État». L’actuel roi de Jordanie
Abdallah II, par ailleurs fils du roi Hussein, n’a probablement oublié
cet épisode l’histoire de son pays «Dans son interview avec Fox News ,
qui sera diffusé lundi soir après que a première partie la été dimanche à
l’occasion du Super Bowl , le président américain que les États-Unis
allaient construire de «belles communautés» pour les quelque deux
millions d’habitants de Gaza. Il pourrait y en avoir cinq, six ou deux.
Mais nous construirons des communautés sûres, un peu è l’écart de
l’endroit ou ils se trouvent, à ouest tout ce danger.» a ajouté
M.Trump.» «Il avait également répété que les Gazaouis pourraient aller
vivre en Jordanie ou en Égypte, malgré l’opposition de ces pays et de
nombreux autres, ainsi que des Palestiniens eux-mêmes.»
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