Thursday, August 29, 2024

Bon sens 1, Carmant 0



Retour au bon sens au Québec, après avoir vasouillé dans le dossier des centres pour sans-abri et des sites de consommation supervisée (voir sur ce blogue, Mauvais Carmant, 25 août) Lionel Carmant, rétropédale: «Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, a demandé au ministère de laSanté et des Services sociaux et à la Direction de la santé publique «d’évaluer les options pour mieux encadrer l’établissement de ces ressources pour éviter que de telles situations se reproduisent à l’avenir» affirme son cabinet dans une déclaration écrite. selon nos informations, ces «options» sont une loi ou un règlement prévoyant qu’un centre de jour pour sans abri ou un site de consommation supervisée de drogue ne peu être implanté aux abords d’une école ou d’une garderie.»(Québec veut interdire les centres pour sans-abri près des écoles, La Presse, 26 août). 
 

 

Comment expliquer ce retour à la raison de Lionel Carmant? comment expliquer qu’il renonce à ce qui apparaissait comme une position idéologique , il y a peine quelques jours (voir sur ce blogue, Mauvais Carmant, 25 août) position résumée par la déclaration de Carmant voulant que « [mon] rôle ne soit pas de faire disparaître les itinérants, mais de m’en occuper.» Convictions qui heureusement pour les Montréalais, ne sont pas celles du patron de Lionel Carmant. «La semaine dernière , l’Ontario a décidé d’interdire les sites de consommation supervisée de drogues à moins de 200 mètres des écoles et des garderies . Ainsi 10 des 17 centres actuels devront fermer leur portes et changer de vocation. Un projet de loi sera également déposé à l’automne pour empêcher les municipalités et les organismes d’ouvrir de nouveaux sites. Le premier ministre François Legault s’est montré favorable aux mesures prises par son homologue Doug Ford dans une entrevue à QUB radio à l’occasion de la première du 99,5 FM à Montréal.Près des écoles, « Il ne devrait pas y en avoir. Il n’aurait pas dû y en avoir et il n’y en aura pas », a-t-il soutenu». Voilà qui a le mérite de la clarté, même si cette prise de position survient tardivement. Est-ce que l’homme qui veut «s’occuper des itinérants» a saisi le message?

Sunday, August 25, 2024

Sous un mauvais Carmant

 



La crise de l’itinérance que connaît le Québec ne cesse de se développer et ses conséquences prennent des formes inquiétantes. La crise a conduit à la multiplication des campements. Les campements ne sont qu’une des visages que prend cette crise.
 
 

 

Devant l’importance de la crise de l’itinérance, même les refuges censés accueillir les itinérants sont à leur tour sources de problèmes. Ainsi la Maison Benoît-Labre se trouve-t-elle au centre d’une polémique qui illustre bien les problèmes suscités par l’itinérance.  «Jusqu’à 1000 repas par jour sont offerts à la Maison Benoît-Labre, cinq jours par semaine. La halte-répit permet en outre à cette clientèle vulnérable de prendre une douche et de se réchauffer l’hiver entre autres services (la halte-répit abrite aussi un centre d’injection supervisé). Mais seulement quatre mois après son inauguration dans des locaux à 80 mètres d’une école primaire (L’école Victor-Rousselot du CSSMontréal, NDA), ce centre de jour doit être déplacé «à un endroit plus propice» selon le maire Benoit Dorais (maire de l’arrondissement Le Sud-Ouest, NDA). Entrevue mardi, à Tout un matin sur ICI Première, M. Dorais a décrit «la difficile cohabitation» avec la population du quartier , et en particulier avec cette école primaire. «De grandes incivilités» (itinérants urinant et déféquant sur les trottoirs près de l’école primaire, itinérants fumant du crack) se produisent a déploré l’élu municipal et ce, en dépit d’«efforts importants»déployés par l’organisme lui-même , et par la Ville de Montréal, le service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et le milieu de la santé. «Il faut que ce soit ailleurs» dit-il à propos du centre de jour. Il y a «une concentration importante de personnes itinérantes», «il y en a beaucoup trop»(Montréal veut déplacer le centre de gourde la maison Benoît-Labre, Radio-Canada, 20 août).  Ces problèmes liés l’itinérance ne sont pas propres à la Ville de Montréal, une ville comme Toronto y est aussi confrontée. Face à ce problème, l’Ontario a réagi avec vigueur, «L’Ontario interdit les centres de consommation et de traitement situé à moins de 200 mètres des écoles et garderies […] L’annonce a été faite mardi par la ministre de la Santé, Sylvia Jones, à l’occasion de la Conférence des municipalités de l’Ontario (AMO) à Ottawa. «Les collectivités, les parents et les familles à l’échelle de l’Ontario ont clairement indiqué que la présence de sites de consommation à proximité des écoles et des garderies entraînait de graves problèmes sur le plan de la sécurité», soutient la ministre de la Santé de l’Ontario. Pour elle, il faut protéger la sécurité publique et celle des élèves en particulier, tout en aidant les personnes en situation de dépendance à obtenir le traitement nécessaire.(mesure que certains jugeront simpliste, mais qui a le mérite de la clarté NDA). Mesure qui aussitôt suggérée a fait l’objet de vives critiques. «Le professeur en criminologie à l’Université d’Ottawa , Justin Piché , pense que cette nouvelle mesure ne fera qu’aggraver la situation sur le terrain pour les personnes situation de dépendance.[…] «Si la province donne suite cette décision meurtrière. oui, c’est une décision meurtrière , à courte vue et ferme des sites de consommation supervisée, nous aurons tous, comme Ontariens, du sang sur les mains.» (L’Ontario interdit les centres de consommation supervisée près des écoles, Radio-Canada, 20 août). 
Je ne sais si les Ontariens auront du sang sur les mains, mais ce que je sais, c’est que les Ontariens disposeront d’une politique claire sur cette délicate question de l’installation de centre de consommation supervisée près des écoles et des garderies.
Une politique à des années lumière des propos lénifiants que tient chez nous, Lionel Carmant sur la même question. Dans le dossier de la maison Benoît -Labre, Lionel Carmant préfère le travail à la pièce. «Le ministre responsable des Service sociaux du Québec, Lionel Carmant, implante des mesures pour diminuer l’achalandage à la Maison Benoît-Labre et calmer, dès la semaine prochaine, ce secteur du Quartier Saint-Henri. «Mon rôle n’est pas de faire disparaître les itinérants, .mais de m’en occuper» a déclaré mercredi le ministre Carmant en entrevue à Tout un matin, sur ICI Première, au sujet de l’avenir des services offerts par la Maison Benoît-Labre, située à 80 mètres d’une école primaire.
 

 
 
Les habitants du Quartier Saint-Henri et avec eux l’ensemble des Québécois apprécieront que Lionel Carmant considère que son rôle est de s’occuper des itinérants; pour ma part, je suis plus à l ‘aise avec la position de Madame Sylvia Jones qui a choisi le camp des « collectivités, des parents et des familles». Dans des dossiers comme celui évoqué plus haut, mieux vaut une bonne loi que des voeux pieux. afin de d’échapper à un mauvais Karma.

Tuesday, August 20, 2024

BIENVENIDOS!

 



Quelle mouche a piqué la rédaction du Journal de Montréal pour nous servir le déluge (pour demeurer dans l’air du temps), d’articles chantant tous avec plus d’enthousiasme les uns que les autres les vertus et les mérites des nouveaux Québécois d’origine latino. Que nous vaut l’avalanche de textes servis dans l’édition du weekend des 17 et 18  août à la gloire des latinos installés au Québec («Si, lo quiero»: des mariages latinos et interculturels de plus en plus communs (19-080), «Ils sont devenus indispensables»: la rue principale reprend vie à Plessisville grâce aux Latinos (17-08), 
 

 
 
Un deuxième souffle pour sa tabagie: « C’est grâce aux Latinos que je suis encore ouvert aujourd’hui (18-08) Ces latinos qui s’installent loin de Montréal(17-08). Liste non exhaustive! Je m’en voudrait de ne pas mentionner le plus savoureux de ces articles , ce dernier étant paru dans les colonnes du Journal de Québec (Des messes en espagnol célébrées par un curé rwandais à Richelieu). J’ai manqué l’inestimable contribution à la vie culturelle et économique du Québec des latinos qui vaut à ces derniers les articles dythirambiques  cités plus haut. Je les garde en mémoire en attendant ceux sur l’arrivée éventuelle des gangs latino-américains criminalisés comme le MS13. Je les relirais, sourire aux lèvres quand les MS13 arpenterons la rue principale de  Plessisville et prendront le contrôle de Richelieu.
 
 

 
À moins que ces articles flatteurs sur les latinos en région n’annoncent un nième programme de régionalisation de l’immigration.

Saturday, August 17, 2024

Cause toujours

 



Dépourvu de chef depuis le départ de Dominique Anglade, le Parti libéral du Québec (PLQ) se cherche visiblement. Les aspirant-chefs ne se bousculent pas aux portes. La candidature éventuelle de Denis Coderre ne prouve rien; ce dernier poserait sa candidature au poste de capitaine du Titanic si le poste devait éventuellement s’ouvrir. 
 

 
 
 
Le PLQ nous offre actuellement le curieux spectacle d’un parti mettant la charrue devant les boeufs; il n’a pas de chef, mais déjà deux candidats: Denis Coderre a fait connaître son intention de se présenter dans la circonscription de Bellechasse(Chaudière-Appalaches), il n’est pas le seul à annoncer sa volonté de porter les couleurs libérales lors des prochaines élections législatives québécoises; l’autre aspirant est nul autre qu’Antoine Dionne-Charest (ADC), actuellement vice-président de la commission politique du PLQ, Antoine Dionne-Charest est aussi accessoirement le fils de Jean John Charest, notre ancien premier ministre. ADC apparaît régulièrement à titre d’analyste politique, dans le cadre de l’émission Zone Info sur les ondes du réseau de l’information (RDI). Il ne se contente pas seulement de ce rôle, il semble aussi tenter par celui de magicien. C’est probablement comme apprenti magicien qu’il nous sort de son chapeau; la proposition d’une constitution du Québec: «Le Parti libéral du Québec(PLQ) relance une idée souvent évoquée depuis les années 1960, mais jamais concrétisée. Il propose d’adopter une constitution du Québec. Le PLQ répond ainsi à une recommandation de son comité de relance . Il y voit un projet rassembleur, mais aussi une occasion de prendre position politiquement face à la Coalition avenir Québec (CAQ), au Parti Québécois (PQ) et à Ottawa. Dans une vidéo qui sera publiée sur les réseaux, et dont Radio-Canada a obtenu copie, le vice-président de la commission politique du PLQ, Antoine Dionne-Charest n’y va pas par quatre chemins «une constitution , «c’est pas juste  un bout de papier. […] C’est ce qui nous unit face au PQ pour qui les immigrants et le Canada sont la source de tous les problèmes.C’est ce qui nous protège face à la CAQ, surtout face à ses lois qui stigmatisent les Québécois qui parlent une autre langue que le français. Le PLQ évoque une constitution qui regrouperait un seul et même document des textes fondamentaux comme la Charte québécoise des droits et libertés et la Charte de la langue française, mais aussi les droits de la minorité anglophone en matière de santé et d’éducation. Le document pourrait aussi réaffirmer les champs de compétence du Québec. En entrevue, M. Dionne-Charest précise que l’adoption d’une constitution québécoise serait un geste d’affirmation nationaliste. «une constitution c’est la colonne vertébrale d’un peuple. […] C’est la boussole pour s’orienter.[…] il n’y a pas de loi fondamentale au Québec qui dit clairement qui nous sommes, quelles sont nos valeurs et la façon dont on souhaite se définir,» (Le PLQ propose une Constitution du Québec, Radio-Canada, 12 août). Étrange «colonne vertébrale» que ce projet de constitution qui du même souffle enchasserait dans le même document la Charte de la langue française et les droits de la minorité anglophone en ce qui a trait à l’éducation et à la santé. Faut-il conclure qu’avec le projet d’ADC, le statut anglophone du Collège Dawson serait constitutionnalisé?
Pas de place non plus dans le projet d’ADC pour la loi sur la laïcité. 
Pour l’instant, le projet d’ADC semble mort-né; il n’a pas suscité de réactions chez les candidats affichés à la direction du PLQ (Denis Coderre et Charles Milliard), même silence radio chez les candidats potentiels (Beauchemin, Tardif et Rodriguez). Le projet d’ADC ne sera-t-il qu’un feu de paille? Il y a loin de la coupe aux lèvres et le PLQ traînant en queue de peloton dans les sondages depuis des mois, peut laisser sa commission politique et son comité de relance tirer des plans sur la comète tant qu’ils le veulent et laisser ADC causer sa guise.

Tuesday, August 13, 2024

Tellement canadien

 



Chassez le naturel, il revient au galop. Les porte-drapeaux canadiens de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024 de Paris ont pu faire illusion quelques jours et laisser croire que le couple canadien composé de Maude Charron et Andre de Grasse représentaient la réalité et surtout la diversité canadienne (voir sur ce blog So Canadian, 25 juillet). Le naturel nous est rapidement revenu sur le nez avec le choix de Summer Macintosh et Ethan Katzberg. J’écrivais dans So Canadian, «un homme, une femme, une francophone, un anglophone,Voilà toute la belle diversité canadienne représentée dans les choix du Comité olympique canadien». L’illusion aura duré deux semaines.
 
 

 
 À la trappe, la francophone Le duo uniquement anglophone de Summer Macintosh et Ethan Katzberg apparaît probablement plus canadian et plus représentatif de la réalité canadienne au comité olympique canadien que l’improbable duo Charron-de Grasse. Voilà les choses revenues à la normale dans le plus meilleur pays du monde cher à Jean Chrétien. Difficile de ne pas conclure que nous assistons à un retour à la normale; pas une voix qui s’élève à Ottawa pour regretter ce duo exclusivement anglophone. Silence assourdissant de la  fédérat, Pascale Saint-Onge (ministre du Patrimoine canadien). Silence au moins aussi assourdissant de la part d’Isabelle Charest , ministre québécoise du Sport, Loisir et du Plein air. Pas de surprise là, tout cela est tellement canadien.



Sunday, August 11, 2024

Carton rouge au CIO

 



Dans l’affaire Imane Khelif, le CIO se mérite clairement un carton rouge. Rappelons brièvement les faits. Imane Khelif est une athlète algérienne, elle se trouve à Paris titre de boxeuse.


 
 
L’affaire Khelif fait irruption dans l’actualité dès son premier combat au Jeux Olympiques 2024 de Paris. L’Algérienne y affronte l’Italienne Angela Carini, dans la catégorie des moins de 66 kilos. Le combat sera de courte durée, en effet l’Italienne abandonne le combat après 46 secondes et concède la victoire à l’Algérienne. Suite à l’abandon d’Angela Carini, la question qui s’est posée a été s’agissait-il d’un combat juste et égal? Question légitime car: «en 2023, Imane Khelif participe aux championnats du monde. Elle se hisse en finale, mais elle est disqualifiée après et ne peut la disputer. Les tests révèlent un taux de testostérone très au-dessus de la limite permise pour les boxeuses» «Réagissant à chaud, la première ministre d’Italie, Giorgia Meloni, déclare: «Je pense que les athlètes qui ont des caractéristiques génétiques masculines devraient pas affronter des femmes. Et pas parce que je veux discriminer, mais pour défendre les droits des athlètes féminines.» L’Italie ne blâme pas Carini. Tout le contraire. «Sur ce ring, nous n’avons pas vu l’esprit olympique, mais l’idéologie woke. On a bien vu la supériorité musculaire de l’athlète d’Algérie. l’athlète italienne a bien fait de se retirer», a dit Federico Mollicone, le député qui préside la commission parlementaire sur les sports au Parlement italien.»(La mystérieuse affaire Imane Khelif: Boxeuse ou boxeur?, Journal de Montréal, 1er août). « Alors que fait Khelif aux Olympiques si elle fut bannie des championnats de monde ? C’est que voyez-vous, ce n’est pas laFédération internationale de boxe amateur qui fait les règles pour le JO, mais la division boxe du Comité international olympique (CIO).» À ce sujet, il faut savoir que la la fédération internationale de boxe amateur, présidée par le Russe Umar Kremlev et le CIO sont en délicatesse,  
Le Comité International olympique avait l’occasion de trancher la délicate question des athlètes féminines souffrant d’hyperandrogénie. Au lieu de cela: «Le président du CIO, Thomas Bach a déclaré samedi que le «discours de haine adressé» aux boxeuses Imane Khelif et LinYu-Ting aux Jeux olympiques de Paris était «totalement inacceptable». «Nous ne participerons pas à une guerre culturelle[…] à motivation politique. Khelif d’Algérie et Lin de Taïwan, ont été soumises à des journées d’examen minutieux à l’échelle mondiale quant à leur sexe. […].PourThomas Bach, les choses sont simples (NDA): «Nous avons deux boxeuses qui sont nées femmes, qui ont été élevées comme des femmes, qui ont des passeports de femmes et qui ont compétition pendant de nombreuses années en tant que femmes, a souligné Bach. Certains veulent s’approprier la définition de ce qu’est une femme.» (Le président du CIO condamné les discours de haine envers Imane Khelif et Lin Yu-ting, La Presse, 3 août). 

 
Thomas Bach semble vouloir se contenter de critères plutôt superficiels pour déterminer le sexe des athlètes participants aux JO. Difficile de croire que la médecine moderne ne disposent pas d’examens plus sérieux (physiologiques etgynécologiques) pour déterminer le sexe des athlètes. Thomas Brach a, même s’il ne s’en rend pas compte, la lourde responsabilité de protéger l’intégrité du sport olympique, mais surtout de protéger le sport féminin. Triste conclusion de toute cette histoire pour le sport féminin. Imane Khelif quittera Paris, médaille d’or au cou suite à sa victoire en finale contre la taïwanaise Lin Yang Liu. Qui servira à Thomas Bach et au CIO, le carton rouge qu’ils méritent.

Wednesday, August 7, 2024

Trop c’est trop!

 



Sous la direction de Fady Dagher, le Service de police de la Ville de Montréal( SPVM), un Fady Dagher qui apparaît de plus en plus comme la contrepartie masculine de sa patronne, Valérie Plante. un Fady Dagher qui semble se complaire dans des spectacles à saveur sociétale. Dernière preuve de cette tendance qui entraîne le SPVM à des lunes de sa mission première qui est de servir et protéger les Montréalais. «Dans le cadre du Festival Fierté Montréal, le SPVM s’est mis aux couleurs de la communauté LBGTQ2+ pour saluer celle-ci ainsi que son personnel civil et policier, membre de la diversité sexuelle et de genre. En effet, le drapeau inclusif (le drapeau inclusif intègre les couleurs du drapeau transgenre et celles des minorités visibles au drapeau arc-en ciel classique de la Fierté, NDA) a été hissé au Centre opérationnel Sud ce matin, en présence de représentants du comité de direction du SPVM et de son partenaire Interligne, un service d’aide et de renseignements pour les personnes concernées par la diversité sexuelle et la pluralité des genres. Cette cérémonie du levée du drapeau a eu lieu simultanément à 10h 30 avec celle de la SQ. Le quartier général, les trois autres centres opérationnels et l’édifice Jacinthe-Fyfe du SPVM hisseront également le drapeau de la Fierté. 
 

 
 
Quand au PDQ 22 (Poste de police de quartier), situé au coeur du village, il a apposé des autocollants sur les auto patrouilles et installé le drapeau inclusif derrière son comptoir de service. C’est sa façon de dire aux membres de la communauté! «Nous sommes là pour vous et avec vous». Devant cet étalage de complaisance pour «la communauté LBGTQ2+, nous vient immédiatement à l’esprit, un «trop c’est trop» convaincu. Nul doute que l’arrivée du drapeau de la Fierté dans le Village mettra un terme aux problèmes que connaît le Village depuis quelques mois. Problèmes ayant nom itinérance, insécurité, toxicomanie (avec consommation sur la voie publique), incivilité à certaines terrasses du Village, malpropreté du quartier. Il faudra plus que les opérations de relations publiques de Fady Dagher et des drapeaux de «la Communauté», pour rétablir la quiétude et la confiance des habitants et commerçants du Village.