Les
plus récents sondages démontrent les nets progrès du Parti québécois
(PQ) dans les intentions de vote des Québécois et un fléchissement des
appuis à François Legault. Le plus récent sondage Léger donne 34% des
intentions de vote à la Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti
québécois (PQ) 22% des intentions de vote, selon le même sondage le
Parti libéral du Québec(PLQ) recevrait 14% des suffrages des Québécois,
Québec solidaire recevrait 17% de ces suffragette le Parti conservateur
du Québec(PCQ) devrait se contenter 12% des suffrages ([Sondage]Chute de
la CAQ, gains du PQ: Legault obtiendrait un gouvernement minoritaire si
le vote était aujourd’hui, TVA Nouvelles, 1er
novembre). Il y a pire pour François Legault, Les Québécois ne le
considèrent plus comme le chef de parti susceptible de faire le meilleur
premier ministre pour le Québec; ils ne sont plus que 24% à estimer
que François Legault ferait le meilleur premier ministre Québec, PSPP
lui souffle dans les cou alors que 23% des Québécois le considèrent
comme pouvant être le meilleur premier ministre. Loin derrière, Gabriel
Nadeau-Dubois (QS), Éric Duhaime (PCQ) et Marc Tanguay(PLQ) reçoivent
respectivement 10%, 8% et 6%. Ainsi pour la première fois depuis 2018,
la CAQ se trouverait confronté à la perspective de former un
gouvernement minoritaire en cas d’élections générales.
Il
n’est pas dans mes intentions de commencer à commenter les résultats
des sondages; pour reprendre l’expression consacrée, un sondage est un
instantané de l’opinion publique valable le jour même de la prise de cet
instantané, mais ce jour seulement, le lendemain de la prise de cet
instantané, l’opinion publique ayant probablement changé, un nouveau
sondage s’impose!
La
montée en puissance du PQ et le retour à l’avant plan de l’indépendance
comme recours possible annonce peut-être la fin de ce qu’il est
possible de qualifier de «pari François Legault-Coalition Avenir
Québec(CAQ)» Pour François Legault, on s’en souviendra, les Québécois
était las des querelles constitutionnelles et du débat
fédéralisme-souverainisme. Avec la CAQ, il entendait «faire le silence»
pendant 10 ans sur ces querelles et ce débat. La montée en puissance du
PQ et de Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) montrent que François Legault a
fait fausse route dans son analyse et que les Québécois ne sont pas las
d’entendre parler de souveraineté.
Le
retour à l’avant-scène du débat fédéralisme-indépendance signifie-t-il
que le moment caquiste la est désormais passé et que la CAQ est
maintenant inutile? Les prochaines élections étant dans trois ans, ce
qui est une éternité en politique, François Legault et sa CAQ ont le
temps de retomber sur leurs pieds et de redéfinir leur vocation et le
créneau qu’ils comptent occuper en politique québécoise.
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