Friday, July 28, 2023

Objectif transparence

 



La scène surprend et interpelle. La scène, c’est l’arrivée de Pascale Saint-Onge à Rideau Hall pour le récent remaniement ministériel. Pascale Saint-Onge est arrivée à Rideau Hall tenant par la main sa conjointe. Cohérente avec elle-même la députée de Brome-Missisquoi affiche ses couleurs, son homosexualité est connue de ses électeurs. 
 

 
 
Cette arrivée donne à réfléchir, ne faudrait-il pas envisager la constitution d’un fichier des déclarations d’intérêts affectifs (des déclarations inspirées par les déclarations d’intérêts personnels exigées par l’article 37 et suivants du Code d’Éthique et de déontologiques des mères de ‘Assemblée nationale. Un fichier qui permettrait aux électeurs de connaître l’orientation sexuelle des candidats, futurs élus éventuels. À l’heure ou les législateurs se prononcent sur les questions d’identité de genre et de droits des LBGTQ+, les électeurs, transparence oblige, ne sont-ils pas en droit de savoir qui légifèrent sur ces questions. Outre Pascale Saint-Onge, il y a deux autres ministres ouvertement homosexuels dans le cabinet Trudeau constitué hier: il s’agit de Seamus O’Regan (Travail) Randy Boissoneault (Emploi, Développement de la Main-d’oeuvre et langues officielles). Ils s’en trouvera pour nous parler de respect de la vie privée. Mais voilà, nous n’en sommes visiblement plus au «L’État n’a pas d’affaire dans les chambres à coucher» de Pierre Elliot Trudeau. Avec la promotion des droits des LBGTQ+ et celle de l’identité de genre, son fils ramène l’État dans les chambres à coucher des Canadiens.
Alors que les élus doivent informer les électeurs de leurs intérêts financiers afin de minimiser les risques de conflits d’intérêts lors d’attribution de subventions ou de contrats publics. Les questions d’identité de genre et de droits des LBGTQ+ ne revêtent-elles pas une importance sociale au moins égale à celle de l’attribution de quelques subventions et contrats?

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