Wednesday, July 5, 2023

Le vent tourne

 




Certes la prudence commande de «raison garder», mais les raisons de se réjouir sont trop rares pour que nous boudions notre plaisir. Les «raisons de se réjouir» nous viennent de deux décisions récentes de la Cour suprême des État-Unis. Première décision, celle de la Cour suprême mettant un terme aux programmes de discrimination positive dans les universités. «Ses six magistrats conservateurs (John Roberts, (juge en chef), Brett Kavanaugh, Amy Coney Barrett, Neil Gorsuch, Samuel Alito, Clarence Thomas, NDA) ont jugé contre l’avis des trois progressistes, contraire à la Constitution les procédures d’admission sur les campus prenant en compte la couleur de la peau ou l’origine ethnique des candidats. Beaucoup d’universités «ont considéré à tort, que le fondement de l’identité d’une personne n’était pas sa mise à l’épreuve, les compétences acquises ou les leçons apprises, mais la couleur de la peau. Notre histoire constitutionnelle ne tolère pas ça» a écrit le magistrat John Roberts au nom de la majorité. Ces politiques, dites de «discrimination positive» ont toujours été très critiquées dans les milieux conservateurs qui les jugent opaques et y voient du «racisme inversé»(États-Unis: la Cour suprême met fin la discrimination positive dans les universités, Radio Canada, 29 juin)
 
 Deuxième raison de nous réjouir, nous vient aussi de la Cour suprême des États-Unis:«La majorité conservatrice de la Cour suprême des États-Unis a décidé qu’une créatrice chrétienne concevant des sites web de mariage pouvait refuser de travailler avec des couples de même sexe. (Une conceptrice de sites web peut refuser d’en créer pour des mariages gais, États-Unis: La Presse, 30 juin).
 

 
Ces deux décisions suivent, il ne faut pas l’oublier. La décision d’écarter Roe vs Wade sur la question de l’avortement.Ces jugements américains ne s’appliquent pas sous nos cieux , mais comme pourrait le déclarer Bernard Derome s’il disposait encore d’un micro, Si la tendance se maintient. Nous assistons peut-être à la fin de l’époque du progressisme à gogo. Certains dans le camp progressiste sentent peut-être le vent tourner. «La décision de la Cour suprême des États-Unis permettant à certains commerces de refuser des personnes issues des communautés LBGTQ+ pourrait encourager un climat toxique de notre côté de la frontière, craignent des organismes québécois, «C’est certain que ce n’est pas une bonne nouvelle, s’inquiète Pascal Vaillancourt, directeur d’Interligne, une ressource d’aide de première ligne. Le climat de haine qu’on ressent envers les communautés LBGTQ+ aux états-Unis , parfois, on le ressent de plus en plus au Québec» (Communautés LBGTQ+: une décision de la Cour suprême des État-Unis pourrait engendrer un climat toxique au Canada, Journal de Montréal, 2 juin), le mot important dans le titre de cet article est «pourrait». Pascal Vaillancourt et moi, ne vivons pas dans la même société, alors qu’il voit «le climat de haine que l’on ressent envers les communautés LBGTQ+aux États-Unis, parfois on le ressent de plus en plus au Québec.», ce que je vois moi, c’est le déferlement des drag queens sur les ondes de la télévision québécoise et l’omniprésence de Simon Boulerice sur les mêmes ondes. 
À M. Vaillancourt, je dis, à chacun son tour de manger son pain noir.

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