Certes
la prudence commande de «raison garder», mais les raisons de se réjouir
sont trop rares pour que nous boudions notre plaisir. Les «raisons de
se réjouir» nous viennent de deux décisions récentes de la Cour suprême
des État-Unis. Première décision, celle de la Cour suprême mettant un
terme aux programmes de discrimination positive dans les universités.
«Ses six magistrats conservateurs (John Roberts, (juge en chef), Brett
Kavanaugh, Amy Coney Barrett, Neil Gorsuch, Samuel Alito, Clarence
Thomas, NDA) ont jugé contre l’avis des trois progressistes, contraire à
la Constitution les procédures d’admission sur les campus prenant en
compte la couleur de la peau ou l’origine ethnique des candidats.
Beaucoup d’universités «ont considéré à tort, que le fondement de
l’identité d’une personne n’était pas sa mise à l’épreuve, les
compétences acquises ou les leçons apprises, mais la couleur de la peau.
Notre histoire constitutionnelle ne tolère pas ça» a écrit le magistrat
John Roberts au nom de la majorité. Ces politiques, dites de
«discrimination positive» ont toujours été très critiquées dans les
milieux conservateurs qui les jugent opaques et y voient du «racisme
inversé»(États-Unis: la Cour suprême met fin la discrimination positive
dans les universités, Radio Canada, 29 juin)
Deuxième
raison de nous réjouir, nous vient aussi de la Cour suprême des
États-Unis:«La majorité conservatrice de la Cour suprême des États-Unis a
décidé qu’une créatrice chrétienne concevant des sites web de mariage
pouvait refuser de travailler avec des couples de même sexe. (Une
conceptrice de sites web peut refuser d’en créer pour des mariages gais,
États-Unis: La Presse, 30 juin).
Ces deux décisions suivent, il ne faut pas l’oublier. La décision d’écarter Roe vs Wade
sur la question de l’avortement.Ces jugements américains ne
s’appliquent pas sous nos cieux , mais comme pourrait le déclarer
Bernard Derome s’il disposait encore d’un micro, Si la tendance se
maintient. Nous assistons peut-être à la fin de l’époque du progressisme
à gogo. Certains dans le camp progressiste sentent peut-être le vent
tourner. «La décision de la Cour suprême des États-Unis permettant à
certains commerces de refuser des personnes issues des communautés
LBGTQ+ pourrait encourager un climat toxique de notre côté de la
frontière, craignent des organismes québécois, «C’est certain que ce
n’est pas une bonne nouvelle, s’inquiète Pascal Vaillancourt, directeur
d’Interligne, une ressource d’aide de première ligne. Le climat de haine
qu’on ressent envers les communautés LBGTQ+ aux états-Unis , parfois,
on le ressent de plus en plus au Québec» (Communautés LBGTQ+: une
décision de la Cour suprême des État-Unis pourrait engendrer un climat
toxique au Canada, Journal de Montréal, 2 juin), le mot
important dans le titre de cet article est «pourrait». Pascal
Vaillancourt et moi, ne vivons pas dans la même société, alors qu’il
voit «le climat de haine que l’on ressent envers les communautés
LBGTQ+aux États-Unis, parfois on le ressent de plus en plus au Québec.»,
ce que je vois moi, c’est le déferlement des drag queens sur les ondes de la télévision québécoise et l’omniprésence de Simon Boulerice sur les mêmes ondes.
À M. Vaillancourt, je dis, à chacun son tour de manger son pain noir.
No comments:
Post a Comment