Certains
considéreront l’affaire comme insignifiante, elle nous apparaît plutôt
comme représentative de l’état des moeurs contemporaines. La drag queen
Bardada pourra donner l’heure du compte prévue à des enfants à la
bibliothèque de l’arrondissement de Saint-Laurent à Montréal.
l’événement avait fait polémique, le conseil de l’arrondissement ayant
envisagé l’annulation de l’activité. Le dit conseil s’est plutôt livré à
une capitulation en rase campagne: «La drag queen Barbada, qui pourra
finalement donner l’heure du conte à la bibliothèque de l’arrondissement
de Saint-Laurent, à Montréal, s’est dite ravie de la volte-face du
conseil municipal . «Je suis très contente de la rencontre de 75 minutes
que j’ai eue, On a vraiment échangé avec les élus municipaux . La
rencontre s’est conclue de manière positive. On a hissé le drapeau
inclusif de la fierté devant la mairie de Saint-Laurent» a raconté
Bardada à TVA Nouvelles, mardi, au lendemain de l’annonce du maintien de
l’activité. Sébastien Potvin, de son vrai nom, a aussi une formation en
enseignement . Il aborde très bien les questions des jeunes enfants par
rapport à sa profession. «C’est certain que les enfants me posent des
questions. Dans les dix premières minutes , je leur mentionne ou ils
peuvent découvrir de l’information à propos de mon univers .(Merci à
l’arrondissement de Saint-Laurent pour ces dix minutes de propagande drag NDA)
Ensuite on commence l’heure du conte et on lit des histoires. Une drag,
ce n’est pas dangereux», a confié Bardada.»( Une drag ce n‘est pas
dangereux: Bardada revient sur la controverse, Journal de Montréal, 2 août ). Sébastien «Bardada» Potvin aurait-il l’obligeance de nous expliquer si la « drag» est une profession ou un univers?
Les
élus de l’Arrondissement de Saint-Laurent, pour leur part,
voudraient-ils nous expliquer quelle est la valeur ajoutée de faire lire
un conte par une drag queen? il n’y a pas parmi ses
élus des parents s’interrogeant sur la pertinence d’exposer les enfants
de leur arrondissement à la différence de Bardada. Faut-il considérer
le tout comme une nouvelle manifestation la guerre culturelle menée
contre les valeurs traditionnelles et la famille traditionnelle. « Après
cette décision, l’artiste Sébastien Potvin, de son vrai nom […]
L’objectif
premier est de donner le goût de lire aux enfants, tout en découvrant
la richesse des différences.» (L’heure du conte de Bardada aura bel et
bien lieu à Saint-Laurent, TVA Nouvelles, 1er août).De
son côté, l’équipe de la mairesse Valérie Plante s’est dite soulagée de
la décision qui a été prise permettant à Bardada de continuer ses
activités « pour le bonheur des tout petits»». Foin du bonheur des tout
petits, ce qui importe c’est l’étalage de ces sexualités déviantes, les drag queens rejoignant les trans de tout poil.
Je suis assez âgé pour me souvenir que le seul «artiste» de ma jeunesse pouvant être assimilé à une drag queen
était Guilda, Guilda était un travesti qui se contentait de s’exhiber
dans les cabarets, pas dans les bibliothèques. Autres temps, autres
moeurs, se trouvera-t-il un sociologue ou un anthropologue pour nous
expliquer la popularité des Ruta baga et des Bardada, popularité
annoncée il y a quelques années par celle de Mado Lamothe. Il ya
quelques années triomphait sur nos écrans une comédie légère intitulée La cage aux folles,
comédie suberbement interprétée par Michel Serreault et Hugo Tognazzi
se déroulant dans le monde des travestis, les folles se sont échappées
et il faut aujourd’hui parler d’un monde de fous.
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