Friday, August 5, 2022

Cage aux folles, monde de fous

 


Certains considéreront l’affaire comme insignifiante, elle nous apparaît plutôt comme représentative de l’état des moeurs contemporaines. La drag queen Bardada pourra donner l’heure du compte prévue à des enfants à la bibliothèque de l’arrondissement de Saint-Laurent à Montréal. l’événement avait fait polémique, le conseil de l’arrondissement ayant envisagé l’annulation de l’activité. Le dit conseil s’est plutôt livré à une capitulation en rase campagne: «La drag queen Barbada, qui pourra finalement donner l’heure du conte à la bibliothèque de l’arrondissement de Saint-Laurent,  à Montréal, s’est dite ravie de la volte-face du conseil municipal . «Je suis très contente de la rencontre de 75 minutes que j’ai eue, On a vraiment échangé avec les élus municipaux . La rencontre s’est conclue de manière positive. On a hissé le drapeau inclusif de la fierté devant la mairie de Saint-Laurent» a raconté  Bardada à TVA Nouvelles, mardi, au lendemain de l’annonce du maintien de l’activité. Sébastien Potvin, de son vrai nom, a aussi une formation en enseignement . Il aborde très bien les questions des jeunes enfants par rapport à sa profession. «C’est certain que les enfants me posent des questions. Dans les dix premières minutes , je leur mentionne ou ils peuvent découvrir de l’information à propos de mon univers .(Merci à l’arrondissement de Saint-Laurent pour ces dix minutes de propagande drag NDA) Ensuite on commence l’heure du conte et on lit des histoires. Une drag, ce n’est pas dangereux», a confié Bardada.»( Une drag ce n‘est pas dangereux: Bardada revient sur la controverse, Journal de Montréal, 2 août ). Sébastien «Bardada» Potvin aurait-il l’obligeance de nous expliquer si la « drag» est une profession ou un univers?

Les élus de l’Arrondissement de Saint-Laurent, pour leur part, voudraient-ils nous expliquer quelle est la valeur ajoutée de faire lire un conte par une drag queen? il n’y a pas parmi ses élus des parents s’interrogeant sur la pertinence d’exposer les enfants de leur arrondissement à la différence de Bardada.  Faut-il considérer le tout comme une nouvelle manifestation la guerre culturelle menée contre les valeurs traditionnelles et la famille traditionnelle. « Après cette décision, l’artiste Sébastien Potvin, de son vrai nom […]
 

 
 
L’objectif premier est de donner le goût de lire aux enfants, tout en découvrant la richesse des différences.» (L’heure du conte de Bardada aura bel et bien lieu à Saint-Laurent, TVA Nouvelles, 1er août).De son côté, l’équipe de la mairesse Valérie Plante s’est dite soulagée de la décision qui a été prise permettant à Bardada de continuer ses activités « pour le bonheur des tout petits»». Foin du bonheur des tout petits, ce qui importe c’est l’étalage de ces sexualités déviantes, les drag queens rejoignant les trans de tout poil.
 


 
 
Je suis assez âgé pour me souvenir que le seul «artiste» de ma jeunesse pouvant être assimilé à une drag queen était Guilda, Guilda était un travesti qui se contentait de s’exhiber dans les cabarets, pas dans les bibliothèques.  Autres temps, autres moeurs, se trouvera-t-il un sociologue ou un anthropologue pour nous expliquer la popularité des Ruta baga et des Bardada, popularité annoncée il y a quelques années par celle de Mado Lamothe. Il ya quelques années triomphait sur nos écrans une comédie légère intitulée La cage aux folles, comédie suberbement interprétée par Michel Serreault et Hugo Tognazzi se déroulant dans le monde des travestis, les folles se sont échappées et il faut aujourd’hui parler d’un monde de fous.

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